Que sont-ils devenus ?

Laurent Guyot «démis»

Seulement 12e de Ligue 2 à la trêve, Boulogne-sur-Mer, relégué en fin de la saison dernière, a mis fin lundi aux fonctions de son entraîneur Laurent Guyot.

Boulogne-sur-Mer annonce lundi que son entraîneur Laurent Guyot a été «démis de ses fonctions». Dans un communiqué diffusé vers 16 heures, le club écrit : «Après un début de saison en dessous des résultats escomptés, l'USBCO par le biais de son président, Jacques Wattez, a décidé de retirer la responsabilité de l'équipe première à Laurent Guyot.» Ancien patron de la formation nantaise, Guyot était arrivé à l'USBCO il y a 18 mois.

Sollicité par l'AFP, le directeur sportif du club, Bruno Dupuis, a éclairé la décision du club de l'écarter. «Le choix a été difficile car nous étions très proche de Laurent (Guyot) et de son staff, mais l'affectif ne doit pas prendre le pas», a-t-il justifié. L'adjoint de Laurent Guyot, Serge Le Dizet, ainsi que le préparateur physique Pierre Bazin ont également été démis de leurs fonctions.

Deux défaites à domicile de suite

Laurent Guyot paie les résultats en demi-teinte de sa formation, reléguée de Ligue 1 à l'issue du précédent exercice (19e) et actuellement 12e du classement de Ligue 2, à neuf longueurs du leader Evian-TG. En dix-neuf rencontres, l'US Boulogne ne s'est imposée qu'à quatre reprises, accumulant également onze matches nuls. Les deux dernières défaites consécutives à domicile face à Metz (0-2) et Dijon (0-1) lors de la 19e journée, ont scellé le sort de l'entraîneur.

Lequipe

Il était temps...! Le bilan de Guyot (au demeurant très, trop peut être, gentil), c'est 57 matches en 18 mois pour ...11 victoire! C'est simple, on ne reconnait plus les joueurs qui, il y a 2 ans,jouaient déjà en ligue 2, mais sous la houlette de Montanier...! Guyot major de sa promo, tant mieux pour lui, mais ce gars est certainement plus apte à diriger un centre de jeunes qu'à gérer un groupe d'adultes. Il manque de charisme!!

Nancy : Vahirua peut partir sans problèmes, si...

Marama Vahirua (30 ans) reconnaît sans problèmes qu'il n'a pas toujours été brillant avec l'AS Nancy-Lorraine depuis son arrivée l'été dernier. Mais l'attaquant tahitien espère se refaire la cerise pendant les six derniers mois de la saison. Cependant, le président du club au chardon Jacques Rousselot a confié sur les ondes de la radio RMC que le joueur formé au FC Nantes pourrait quitter l'Est de la France si, et seulement si, une offre acceptable arrive sur son bureau. Pour le moment, aucun club ne s'est manifesté mais les choses pourraient changer pendant le mois de janvier qui s'annonce chargé pour tous les clubs.

Top Mercato

Mo Johnston, le judas du Celtic

En 1989, après un exil de deux ans au FC Nantes, l’Ecossais Mo Johnston fut le premier joueur catholique à signer pour les Glasgow Rangers, bastion protestant au sein du football écossais ... Considéré comme un traître par les fans du Celtic Glasgow, dont il avait porté les couleurs avant de jouer à Nantes, Johnston resta deux ans chez les Rangers, le temps de remporter deux titres de champion d’Ecosse...

Né en avril 1963 à Glasgow, Maurice John GiblinJohnston débute en 1981 sa carrière professionnelle, dans le club écossais de Partick Thistle. En 1983, Mo Johnston signe pour Watford. En Angleterre,l’attaquant Johnston s’épanouit en inscrivant 23 buts en championnat. Watford atteint la finale de la FA Cup mais doit s’incliner face à Everton. Durant cette saison anglaise, Johnston fait ses débuts en sélection écossaise, avec qui il disputera la Coupe du Monde 1990 en Italie. En 1984, après une seule saison à Watford, Johnston signe pour le club du Celtic Glasgow. Champion d’Europe en 1967 avec Jock Stein face à l’Inter Milan, le Celtic est le club de la communauté catholique de Glasgow.

Si Edimbourg est la capitale économique de l’Ecosse, Glasgow est sa capitale footballistique, à travers une rivalité qui dépasse largement le cadre du ballon rond. Les catholiques du Celtic sont les ennemis séculaires des protestants des Rangers. Le trèfle vert qui sert de logo au Celtic rappelle les origines irlandaises du club, qui tire de là son ancrage catholique.

Sportivement, le passage de Johnston au Celtic est une réussite incontestable. Vainqueur de la Coupe d’Ecosse en 1985, champion d’Ecosse en 1986, auteur de 52 buts en 140 matches, Mo Johnston réussit son passage sous les couleurs du club catholique.

En 1987, Johnston traverse la Manche et rejoint les Canaris du FC Nantes, alors que la France du football est alors dominée par les Girondins de Bordeaux. En Loire-Atlantique, Johnston retrouve deux futurs champions du monde, Didier Deschamps et Marcel Desailly, qui n’ont pas encore coupé le cordon ombilical avec la Jonelière. Formés au club, les deux copains cèderont chacun leur tour aux sirènes phocéennes. Deschamps rejoindra l’OM en 1989, Desailly en 1992, ce qui les propulsera ensuite vers une carrière en Italie (au Milan AC pour Desailly, à la Juventus Turin pour Deschamps).
En 1989, Johnston effectue son retour en Ecosse et signe aux Glasgow Rangers, ennemi juré de son ancien club, le Celtic.

La chronologie de ce transfert controversé mérite d’être rappelée, et aide à comprendre pourquoi Johnston fut très impopulaire. En quittant Nantes, un protocole d’accord est d’abord trouvé entre le Celtic et l’attaquant écossais. Le 12 mai 1989, le retour de Johnston à Parkhead est donc annoncé. Le héros est de retour ... Lespropres déclarationsde Johnston vont contribuer à alimenter la déception qui se prépare pour les fans du Celtic: Il y a des rumeurs qui m’envoient à Manchester United, mais le seul club britannique pour lequel je rêve de jouer est le Celtic, et aucun autre.

Le Celtic Glasgow commet une terrible erreur en annonçant officiellement un transfert qui n’est concrètement pas signé. Mais l’affaire ne se fait pas, et c’est Graeme Souness, l’entraîneur des Rangers, qui convainc finalementJohnston de signer pour le club protestant!

Graeme Souness et son président, David Murray, sont conscients des risques potentiels d’une telle opération, mais les deux hommes ne raisonnent que sur l’aspect purement footballistique du transfert, ignorant superbement le clivage religieux qui sépare Celtic et Rangers. Des années plus tard, Graeme Souness jure qu’il n’était pas dans son intention de blesser le Celtic et ses fans. Des années plus tard, David Murray se justifie par le fait que Johnston était le meilleur joueur écossais à cette époque là. Mais il est trop tard, le mal est fait ... A la déception de ne pas voir Johnston effectuer son retour à Celtic Park, s’ajoute pour les fans du Celtic l’amertume voire le sentiment de trahison et la colère qui s’en suit de constater l’arrivée de leur ancien buteur à Ibrox Park, fief de l’ennemi juré ... L’irréparable est commis le juillet 1989, voilà officiellement Mo Johnston joueur professionnel des Glasgow Rangers.

L’annonce publique du transfert de Johnston aux Rangers, à la suite de son revirement avec le Celtic, met le feu aux poudres. Du côté de Celtic, Mo Johnston change vite de surnom. De MoJo, l’attaquant est vite surnommé Judas. Considéré comme un renégat, il perd toute popularité auprès de la communauté catholique qui soutient le Celtic. Mais Johnston n’est guère mieux accepté par les protestants des Rangers. Certains fans brûlent même des écharpes bleues des Rangers devant le stade du club, Ibrox Park. D’autres jurent de rendre leur abonnement pour la saison à venir, le championnat d’Ecosse 1989-1990 qui se profile à l’horizon...

Sportivement, Johnston réussira son passage aux Rangers avec deux titres de champion d’Ecosse (1990 et 1991), deux des troispremiers titresd’une série de neuf championnats consécutifs pour le club protestant (1989-1997), qui égalera le record du Celtic établi sous l’ère Jock Stein (1966-1974). Le Celtic, lui, connaît une terrible disette de dix ans qui prend fin en 1998.

Officiellement, Mo Johnston n’est que le deuxième joueur catholiquede l’Histoire, après Alfie Conn, à porter la tunique des deux clubs. Mais Alfred Conn, protestant, avait d’abord porté le maillot des Rangers avant de jouer au Celtic, tandis que Mo Johnston, catholique, fait lechemin inverse en rejoignant ensuite lesprotestants des Rangers. En réalité, Johnston n’est pas le premier catholique à avoir porté le maillot des Glasgow Rangers. Une quinzaine de joueurs l’aurait précédé, tel l’avant-centre sud-africain Don Kitchenbrand. Mais aucun de ces précédents n’avait l’aura de Johnston. Aucun n’avait porté auparavant le maillot de l’ennemi déclaré des Rangers, le Celtic. Aucun n’avait été un héros pour l’autre club de Glasgow ...

D’autres joueurs catholiquessuivront aux Rangers, tel Basile Boli en 1994-1995, et petit à petit l’identité religieuse des deux géants de Glasgow se diluera dans le melting-pot culturel de l’arrêt Bosman, tant de joueurs étrangers signant ensuite au Celtic ou aux Rangers, d’Henrik Larsson à Brian Laudrup en passant par Ronald de Boer ou Jean-Alain Boumsong.

En 1991, Johnston quitte les Rangers pour Everton, après un bilan personnel de 31 buts en 76 matches. Mais il restera à jamais comme un des joueurs dont le transfert fut l’un des plus controversés de l’Histoire du football, au même titre que Luis Figo (FC Barcelone vers Real Madrid en 2000) ou encore Roberto Baggio (Fiorentina vers Juventus Turin en 1990).

Source : Barbafoot

Ennemi de Santini et Antonetti

Mais on s'éloigne un peu du sujet (quoique), revenons donc à Baup que l'on retrouve à Saint-Etienne, en 1994. Il est alors devenu l'adjoint de Jacques Santini. Jean-Noël Dusé complète le staff stéphanois, il est en charge des gardiens de but. Ce trio de techniciens est parfois discuté par les dirigeants et un pacte est scellé entre eux : « si on saute, on sautera tous les trois ». On peut discuter des qualités de Santini mais il faut reconnaître que c'est un homme droit. Carré. Or, quand ils sautent, ils ne sont plus que deux : Santini et Dusé. Elie Baup est, pour sa part, nommé au poste d'entraîneur principal.

Depuis, Santini n'a plus jamais adressé la parole à son ancien adjoint. Il n'est pas le seul dans ce cas. Quelques années plus tard, en 2004, Baup est revenu à Saint-Etienne où il a pris le relais de Frédéric Antonetti. Ce dernier bénéficiait de l'appui des supporters mais pas de ses dirigeants. Lesquels ne le trouvaient pas assez malléable. Au chômage depuis son licenciement de Bordeaux, huit mois plus tôt, Baup fut intronisé à sa place. Le passage de témoin ne s'est pas effectué dans les meilleures conditions, à tel point que lorsqu'un jour, durant la cérémonie protocolaire d'avant-match, Baup tendit la main vers Antonetti, devenu coach de Nice, il eut la surprise de la voir rester dans le vide tandis que le Corse lui tournait ostensiblement le dos.

Footnantais

Ancien pensionnaire du Moustoir, l'attaquant nancéen Marama Vahirua pourrait retrouver Lorient. Selon l'Est Républicain, Christian Gourcuff ne serait pas contre un retour du Tahitien. L'ancien Niçois, en proie au doute depuis son arrivée en Lorraine, n'a inscrit que trois buts en treize rencontres. Les Merlus pisteraient également Djamel Bakar en cas de départ de Kévin Gameiro.

Le Sénégalais Guirane N’Daw ne fait plus partie des plans de son entraîneur Christophe Galtier. Dans les colonnes du Progrès, le technicien de l’AS Saint-Etienne va même jusqu’à évoquer le départ du joueur. « Il a une rude concurrence à son poste. C’est à lui de voir. On va essayer de trouver la meilleure solution, à la fois pour lui et pour le club. »

Football365

Homme fort du Dinamo Zagreb, Vahid Halilhodzic est revenu pour la presse croate sur son refus de rejoindre l’AS Monaco cet hiver, avant de frustrer les plans du Paris SG et de l’Olympique de Marseille dans les dossiers Sammir et Sime Vrsaljko.

En 2011, Vahid Halilhodzic n’a pas changé d’un iota. L’entraîneur du Dinamo Zagreb a gardé le franc-parler qui l’a rendu célèbre. Interrogé par le quotidien croate Sportske Novosti, le technicien bosnien a expliqué pourquoi il était resté du côté du Stade Maksimir malgré une offre en provenance de l’AS Monaco au mois de décembre. « Cela ne m’excitait pas. Je suis venu à Zagreb pour rester et construire quelque chose. Ce n’est pas une question d’attractivité financière, je ne partirai pas pour une simple question d’argent. Je suis venu pour travailler et aider, donc je vais continuer avec le Dinamo », a-t-il expliqué.

Totalement concentré sur le Dinamo, l’ancien coach du Paris SG a fixé des objectifs élevés pour la suite de la saison. « Nous devons réaliser le doublé. (…) Nous avons le devoir de gagner tous les matches (…). Ce serait logique et réaliste. Je ne veux pas encore m’avancer. Rien n’est fait. Je m’autorise tout de même à être ambitieux, pas prétentieux », a-t-il lancé. Et pour relever ces défis, le natif de Jablanica entend bien garder toutes ses forces vives. A commencer par Sammir (23 ans), et ce, malgré l’intérêt du Paris SG, du FC Séville, de l’Atlético Madrid et du FC Porto.

« Vous voulez que je scie la branche sur laquelle je suis assis ? Sammir est indispensable par sa qualité et ses performances. De ce que j’ai pu apprendre du président et du directeur sportif, ce ne sont que des rumeurs, il n’y a rien de concret dans cette affaire. En conclusion, il restera. Nous avons besoin de lui », a-t-il lancé. Un son de cloche identique pour Sime Vrsaljko (18 ans), sur lequel l’Olympique de Marseille avait un œil. « Nous le retiendrons lui aussi ». Toutefois, les deux formations tricolores peuvent garder espoir pour cet été.

« Plus tard, cet été, lorsque nous aurons gagné le doublé, nous verrons… Je sais que le Dinamo vit de ses belles ventes (Ndlr : référence aux départs de Dejan Lovren, Luka Modric, Eduardo, Vedran Corluka qui ont rempli les caisses du club ces dernières saisons) », a-t-il expliqué. Comme pour de nombreux autres dossiers, les clubs de Ligue 1 devront donc patienter encore un peu. Pour le plus grand plaisir de coach Vahid et du Dinamo Zagreb…

Mercato.fr

Christian Pignol, ex du FC Nantes : « 1995, un titre inoubliable »

Champion de France sous les couleurs du FCN en 1995, l’ancien défenseur latéral dirige aujourd’hui un complexe de foot indoor.

Vous avez été atteint d’une leucémie aiguë en 2001 alors que vous jouiez à Lille. Comment allez-vous ?
« Ça va. Le mot guérison n’est pas forcément adapté dans ma situation, même au bout de dix ans. Mais quand les années passent, c’est plutôt bon signe. On peut parler de rémission. Aujourd’hui, une rechute serait presque exceptionnelle. »

Physiquement, vous vous sentez bien ?
« Oui. J’ai récupéré des facultés sur le plan physique et il m’arrive de jouer au foot avec des potes. C’est toujours un plaisir même si l’adrénaline de la compétition me manque. »

Vous avez arrêté le football brutalement il y a dix ans. Que faites-vous aujourd’hui ?
« Je suis revenu il y a huit ans à Aubagne (Bouches-du-Rhône), ma ville natale. J’ai passé mon diplôme d’entraîneur. Je devais prendre la responsabilité technique du club (DH). Mais ça n’a pas fonctionné. Je préfère ne pas épiloguer sur le sujet… »

Et alors ?
« J’ai trouvé ma voie en ouvrant, il y a trois ans et demi, un complexe de football indoor à Gémenos, près d’Aubagne. Je suis associé avec Willy Sagnol et Bruno Cheyrou pour créer « Soccer plus ». Ils m’ont aidé financièrement. Moi, je m’investis au quotidien dans cette affaire avec mon frère Olivier (Stéphane, l’autre frangin, joue toujours à Las Palmas en 2e division espagnole, ndlr). Ce job me plaît. »

Ça marche bien ?
« Oui. Il existe un réel engouement pour le foot en salle. À côté de cette activité principale, j’interviens un peu sur OM-TV après avoir été consultant sur Canal Plus. »

Vous avez été champion de France en 1995 avec Nantes et en 2000 avec Monaco. Ce sont vos meilleurs souvenirs ?
« Le titre avec le FCN est inoubliable. Je suis arrivé sur la pointe des pieds à Nantes en 1993 en provenance d’Istres (D2). J’ai connu les plus belles années du club. Sous la conduite de Coco Suaudeau, un technicien qui sent le foot, tous les ingrédients étaient réunis pour pratiquer du beau jeu, un peu comme le Barça aujourd’hui, mais avec moins d’argent ! »

Comment ça ?
« La plupart des joueurs évoluaient ensemble depuis plusieurs années avec un entraîneur qui les connaissait depuis leur plus jeune âge. Évoluer avec Karembeu, Pedros, Makelele, Loko, Ouédec […], c’était merveilleux. La communion avec le public était exceptionnelle. Maintenant que ma carrière est derrière moi, je savoure encore plus ces belles années. »

Quel joueur vous a le plus marqué au FCN ?
« Quand je suis arrivé, tous les joueurs m’impressionnaient ! Mais je garde un souvenir particulier de Christian Karembeu. Je me souviens des premiers entraînements, lors d’un stage de préparation à Font-Romeu. Physiquement, c’était un ovni ! Il avait une façon bien à lui de courir avec le torse bombé. »

Vous devez être triste de voir Nantes en Ligue 2…
« Oui, comme je regrette la baisse de fréquentation à la Beaujoire. Cela dit, il faut vivre avec le présent tout en pensant à l’avenir. Autrement dit construire sur de nouvelles bases pour retrouver la Ligue 1 et, surtout, y rester. Je me réjouis de voir que le FCN mise de nouveau sur les jeunes. »

Un dernier mot sur vous. L’équipe de France n’est-elle pas votre plus grand regret ?
« Ça oui. À Nantes, plusieurs joueurs étaient régulièrement appelés. Suaudeau me disait souvent : « La prochaine fois, ce sera toi ». Les années ont passé, je n’ai jamais été appelé… J’étais barré par Di Meco et Lizarazu, deux joueurs au top, jamais blessés. »

Presse-Océan

Le Danois s'est présenté hier à la Jonelière en compagnie d'un huissier et avec une licence...

Fort d'une licence dont le visa médical a été signé par le Docteur... Fabrice Bryand, le Danois Michaël Gravgaard a voulu faire valoir son droit à réintégrer l'effectif du FC Nantes, hier matin. Le Danois dont le contrat avait été suspendu en juin dernier, à la suite d'un constat d'inaptitude médicale à la pratique du football professionnel, s'est présenté aux portes de la Jonelière, en compagnie d'un huissier. Les dirigeants nantais, contestant le bien fondé d'une récente décision de l'inspection du travail déclarant Gravgaard de nouveau apte, lui ont refusé l'accès au centre sportif du club nantais.

« Il ne s'agit pas d'un litige contractuel entre les dirigeants et le joueur, a commenté Waldemar Kita, le président du FCN, mais d'un litige d'ordre médical. Nous contestons la décision de l'inspecteur du travail qui a prononcé l'aptitude au vu d'une séance de footing d'une demi-heure de Michaël et contestons l'avis médical rendu par un médecin qui n'est plus celui du club. »

Le FC Nantes entend saisir le tribunal administratif pour casser la décision de l'inspection du travail et attend de la justice qu'elle désigne un expert médical pour statuer définitivement sur l'aptitude ou l'inaptitude du Danois à la pratique que du football professionnel.

Rappelons que le Danois, à qui il restait un an de contrat en juin dernier, n'est plus payé par le FC Nantes depuis cette date. Le club s'appuie sur la déclaration médicale d'inaptitude, avalisée par l'assurance, pour considérer qu'il n'a plus de devoirs contractuels à l'égard de Michaël Gravgaard.

En procédure prud'homale avec le FCN auquel il réclame 575 000 euros, le Docteur Bryand sait que sa signature au bas de la licence du Danois peut prêter à débat. « J'ai juste accompli mon métier de médecin, en mon âme et conscience. C'est un patient, dont je suis le médecin traitant dans mon cadre libéral, auquel j'ai dit oui. C'est une question d'aptitude médicale, pas de niveau. » Pour commencer 2011, le FCN pouvait rêver mieux.

Ouest-France

David Marraud : « Je suis fatigué »

L'entraîneur a annoncé qu'il ne serait plus à l'UA Cognac la saison prochaine.

«Je n'ai plus rien à faire à Cognac. » D'un ton monocorde, David Marraud, l'entraîneur de l'UAC (CFA 2), a annoncé hier qu'il comptait refermer le chapitre cognaçais de sa carrière d'entraîneur. Dans l'intimité de son bureau de la Belle-Allée, alors qu'il se penchait sur le match de Coupe de France qui opposera son équipe au FC Nantes (L2), samedi pour le compte des 32e de finale, le technicien a fait cette confidence.

Au terme de trois saisons - la durée de son contrat - celui qui était devenu un des cadres emblématiques du club cédera la place : « Je finis mon cycle de trois ans. » Il y a encore quelques mois, il déclarait pourtant vouloir s'inscrire dans la durée en Charente. Ce n'est plus le cas. Il n'est de toute façon pas certain que le président, Olivier Deslandes, lui aurait proposé de prolonger l'aventure : « On ne peut pas continuer à se payer David Marraud. Et en disant ça, je ne discute absolument pas son salaire : Il a fait beaucoup de choses. Mais ses diplômes lui permettent d'entraîner chez les professionnels. » Et le dirigeant d'ajouter : « Cognac lui a servi de tremplin et il nous a amené beaucoup de choses. »

« Un devoir moral »

Malgré cette annonce précoce, David Marraud assure qu'il ne galvaudera rien : « Il me reste six mois à vivre avec Cognac, je compte le faire pleinement. J'ai un devoir moral. » L'ancien gardien des Nantais, champion de France en 1995, ne craint pas de perturber ses troupes avant le choc à la Beaujoire : « Ils le savent déjà. Je leur avais demandé de garder ça dans le vestiaire. » Ce que confirme le président Olivier Deslandes : « C'est un secret de Polichinelle. »

Sur le banc de l'équipe depuis la saison 2008-09, le Charentais avoue une certaine lassitude accentuée par les difficultés financières que doit affronter l'UAC. « Je suis fatigué, concède David Marraud. J'ai beaucoup donné pour le club : j'ai souffert de toutes les attaques que j'ai dû subir. Je pense que je ne le méritais pas. »

David Marraud a des idées en tête : « Je laisse les dossiers pour avoir un entraîneur pro à Cognac et pour améliorer les infrastructures. » Les objectifs ne manquent pas et c'est lui qui rappelle que l'essentiel se trouve à Nantes : « Aujourd'hui, j'ai plein d'énergie pour finir la saison. » Ce ne sera pas de trop pour tenter de s'imposer à Beaujoire.

Sud Ouest