Que sont-ils devenus ?

Alonzo : "Une violence extrême"

Quelques jours après avoir annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière, Jérôme Alonzo s'est confié au magazine Surface. "Prendre une telle décision est d'une violence extrême ! La sensation est assez bizarre mais je ne suis pas frustré. Je n'avais pas envie de me retrouver en Grèce ou au Luxembourg ! Le jour ou j'apprends que ce n'est pas possible avec Monaco, j'ai vraiment commencé à réfléchir. C'était dommage car je m'y voyais bien. J'aurais adoré bosser avec Guy Lacombe et le petit Ruffier mais la vie a fait que ce n'était pas possible", a déclaré Alonzo, qui a par ailleurs qualifié Gilles Favard, le conseiller du président nantais Waldemar Kita, de "seul abruti, bête et méchant jamais rencontré en 17 ans de carrière". "Il rêverait d'être Bernard Tapie mais il n'en a ni le charisme, ni le talent, ni le carnet d'adresse. Ce type là s'est juré la mort de quelques joueurs qu'il a voulu mettre sur le côté", a précisé l'ancien gardien du PSG et de Nantes.

Sports.fr

Alexis Thébaux, plongée dans la fournaise

Ligue 1. Reprise J-2. Le gardien du Stade Malherbe s'attend à être très sollicité cette saison, mais se dit prêt à assumer. Et samedi, il va découvrir le Vélodrome.

Il était loin d'imaginer tout ça, il y a 4 ans, quand il était chômeur. Alexis Thébaux, Vendéen de 25 ans, jadis éjecté du FC Nantes, promu gardien titulaire du Stade Malherbe en L2 la saison passée, sera le « number one » en L1. Le gardien du Vélodrome, samedi, face à Steve Mandanda. « Il y a une grosse excitation, c'est « kiffant » de pouvoir vivre ça, sur une pelouse où a déjà joué un paquet de joueurs mythiques. Je me contiens, mais là, j'ai les crocs, j'ai déjà envie d'y être, j'ai envie de bouffer tout le monde ! »

Thébaux se livre à fond, oeil brillant et sourire en coin, mais il ne rigole pas. Dans le football, il fait partie d'une confrérie parallèle, où l'on est seul, souvent. Où l'on se bat pour son équipe, mais aussi contre soi-même. Où le mental doit être forgé sur l'enclume, à grands coups de marteau, au fer rouge s'il le faut. « Il y a tellement de joueurs de talent qui ne percent pas... Dans ce métier, si tu n'as pas le mental, la hargne, la rage même, si tu n'as pas envie d'avoir plus de rage que tout le monde, tu n'y arrives pas. »

Thébaux doute, parfois. Mais jamais très longtemps. Parce qu'il n'a pas le droit. « Parce que quand tu fais une erreur, si tu n'oublies pas dans la minute qui suit, tu te refais planter... » Parce que ce n'est pas le genre du bonhomme non plus. « La L1, j'y ai déjà jouée (*), je n'appréhende pas du tout même si je suis encore un gardien novice. De toute façon, il n'y a pas de questions à se poser. J'essaye avec le temps de prendre un maximum de recul, je me dis que des boulettes, j'en ai fait, j'en ferai encore et que c'est comme ça. »

« N'avoir peur de rien »

Un gardien doit blinder sa carapace. Afficher ses certitudes, quitte à frôler l'impertinence. « On joue Marseille, Lyon pour commencer, et alors ? Ils sont plus forts que nous, peut-être, mais il existe plein de moyens de compenser sur un terrain. Tous les compteurs sont remis à zéro. On a vu Montpellier la saison dernière, Nancy ou Lorient qui arrivent à se maintenir depuis plusieurs saisons... Il faut s'inspirer de leurs trajectoires. Il faut surtout n'avoir peur de rien. »

Alexis Thébaux ne rêve pas non plus. « On sait qu'on va vivre des moments durs cette saison, à nous de bien les gérer, de faire le dos rond, d'être plus malin, d'aller puiser au fond de nos ressources. Il va falloir se cracher dans les mains, et aller au charbon. » On lui dit que Vincent Planté, son prédécesseur, fut le gardien le plus sollicité de L1 il y a deux ans. Il ne cille pas : « Oui, je m'attends à être sollicité, beaucoup plus qu'en L2. Je sais que je devrai être un joueur performant, important, mais cette idée me transcende encore plus. »

Dans son jeu, il dit qu'il lui faudra peut-être prendre un peu moins de risques, « ce qui ne veut pas dire que je ne vais pas y aller non plus ». Alexis Thébaux est un joueur dans l'âme, qui par-dessus tout déteste perdre. Il sourit : « Oui, je suis mauvais perdant, sur le terrain et en dehors. Aux jeux vidéos, au ping-pong, aux fléchettes... Quand je perds, j'ai envie de tout casser ! » Gardien bouillant, bientôt plongé dans la fournaise.

(*) Thébaux a déjà disputé 5 matches de L1 : un avec Nantes en 2005 et quatre avec Caen entre 2007 et 2009.

Ouest-France

Débarqué il y a une dizaine de jours à Swindon, Thomas Dossevi, auteur d'un doublé dès son premier match sous ses nouvelles couleurs (en préparation contre Nottingham Forrest), n'a disputé en intégralité aucun des deux premiers matchs officiels (deux défaites) qu'il a disputés depuis son arrivée de Nantes, où il était en fin de contrat. Mais éliminé mardi soir de la Carling Cup par Leyton Orient (2-1), l'attaquant international togolais de 31 ans devrait bénéficier de beaucoup de temps de jeu à l'avenir. C'est ce qu'annonce Danny Wilson, le coach de Swindon, sur le site du club.

« Tu ne peux pas jouer ton propre jeu à chaque match, et c'est quelque chose que Thomas doit apprendre, explique Wilson. Il travaille énormément et je suis certain qu'il va vite se roder au football anglais. C'est toujours surprenant au départ et ce n'est pas simple de s'adapter. Contre Brighton, il m'a paru un peu choqué à la mi-temps, mais il doit s'y faire. Thomas doit apprendre à ne pas avoir le ballon en permanence et mettre le pied même si ça l'oblige à jouer contre-nature par moments. Il a les caractéristiques physiques pour y parvenir. Une fois qu'il aura appréhendé tout ça, il sera très à l'aise. »

Football365

Le gardien lillois Mickaël Landreau fait le point avant le choc de dimanche soir face au Paris Saint-Germain (2eme journée de Ligue 1). L’ancien Nantais en profite également pour évoquer l’équipe de France.

Mickaël Landreau, quel regard portez-vous sur le mach nul concédé face au Stade Rennais (1-1, 1ere journée de Ligue 1) ?
Compte tenu de la prestation globale, c’est un point important. On a eu une première période un peu empruntée, poussive. Mais après, il y a eu beaucoup plus de rythme. C’était un très bon premier match. On doit progresser, mais on était content de revenir avec un bon point. Rennes va embêter beaucoup, beaucoup de monde cette saison. C’est plutôt positif, même s’il faudra confirmer à domicile.

Quels sont vos objectifs pour cette saison ?
C’est d’être dans la continuité de la saison qui vient de s’écouler. Il faut continuer à grandir, à faire progresser le club. Ce serait bien de gagner quelque chose. Il y a plein de choses qui se construisent, notamment le grand stade. C’est un club d’avenir.

Que vous inspire le match de dimanche prochain face au Paris Saint-Germain ?
Paris a progressé. C’est un club qui marche souvent bien contre Saint-Etienne. Ça va être un bon match contre nous. C’est toujours particulier contre Paris. C’est le club de la Capitale. Il y a toujours beaucoup d’attente autour de cette équipe.

Est-ce un rendez-vous particulier pour vous ?
Quoiqu’il arrive, c’est particulier. C’est différent de Nantes. Je serai toujours associé à l’image de Nantes. J’y ai vécu dix ans, treize ans avec la formation. C’est une deuxième famille. Mais j’ai passé trois années très riches au PSG. Ça m’a permis de rencontrer des gens très intéressants et de comprendre beaucoup de choses notamment côté média. Les rapports avec les supporters aussi. C’est toujours difficile de s’exprimer sur Paris. Il y a des courants qui vont là, des contre-courants qui vont ici… Il faut peser chaque mot. Tout ce qui passe autour des supporters reste très complexe. J’ai passé de supers moments. Je suis allé dans le fief des Supras Auteuil et j’ai toujours été respecté. Il y a toujours eu des discussions intéressantes. Après il y a eu des sanctions qui ont été prises, il y a de la violence que l’on ne doit pas voir dans les stades. C’est triste et malheureux de voir certaines personnes qui donneraient leur vie pour le club. Aujourd’hui, ils ne peuvent pas continuer à faire tout ce qu’ils faisaient… Paris est un club atypique.

« Quand on joue, on est à la disposition des Bleus »

Peut-on déjà parler d’un gros rendez-vous ?
C’est important. Mais l’essentiel, c’est sur trente-huit journées. On l’a montré la saison passée. C’est la régularité qui paye, même si chaque match construit ta saison. C’est toujours intéressant de bien démarrer devant son public. C’est encore plus vrai face à un club comme Paris. Mais il ne faut pas oublier que l’année dernière on avait perdu notre première rencontre face à Lorient.

Avez-vous discuté avec Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy et Adil Rami qui étaient appelés pour le match amical de l’équipe de France face à la Norvège, mercredi soir ?
Oui, on en parle. Quelque part, ils ont aussi besoin d’être rassurés. Mais s’ils sont là, ce n’est pas un hasard. Je leur ai dit. Il le mérite. Ils doivent profiter de tous ces moments-là. Car demain, on ne sait pas s’il y en aura d’autres. C’est bien en termes d’image et d’impact. On sent que le club est en train de passer une étape supérieure. Il y a une reconnaissance. C’est important sur le long terme qu’il y ait des joueurs sélectionnés. Je suis très heureux pour eux.

Même si ça perturbe votre semaine d’entraînement…
Il y a beaucoup d’absents. Ce n’est jamais simple. Mais personnellement, je suis dans un programme normal. On a la chance de pouvoir un peu plus individualiser le travail.

Et vous ? Etes-vous prêt à retourner chez les Bleus ?
Quand on joue au plus niveau, on est à la disposition de l’équipe de France. Après le sélectionneur fait ses choix. On ne peut pas répondre. Il n’y a que lui qui maîtrise ça. Aujourd’hui, j’ai été déçu de ne pas être présélectionné, mais la route continue. J’ai mon club. Ils veulent que je sois le meilleur possible tout le temps.

Football365

Depuis son départ de Nantes, Elie Baup est présent dans le foot, mais c’est désormais comme consultant pour Canal +. A deux jours du derby Bordeaux-Toulouse, deux clubs qui lui sont chers, le technicien admet dans Sud-Ouest qu’il cherche un poste, même s’il a refusé le rôle de sélectionneur de Côte d’Ivoire.

« J'aimerais bien retrouver un club. J'ai déjà eu des propositions pour être sélectionneur. À un moment donné, on avait pensé à moi en Algérie. Cette semaine, j'ai eu une proposition pour devenir sélectionneur de la Côte d'Ivoire, mais je n'ai pas donné suite. Pour le moment, je me vois mieux en entraîneur de club, au quotidien, plutôt qu'en sélectionneur », avoue Elie Baup, dont le nom avait été cité à Arles-Avignon, et l’an passé à Nice notamment.

Foot01