Que sont-ils devenus ?

Même s'il est satisfait du jeu produit par les Merlus depuis le début de la saison, Olivier Monterrubio aimerait avoir plus d'occasions de s'illustrer lors de la phase retour.

Olivier Monterrubio, vous êtes arrivé à Lorient depuis six mois. Comment vous sentez-vous chez les Merlus ?
Ça va, même si je joue moins depuis quelques matchs (ndlr : Il a été cinq fois titulaires et remplaçant à neuf reprises). Je dois prendre mon mal en patience et être prêt dès que le coach fait appel à moi. Il arrive un moment où les jeunes joueurs ont plus de talent. Ils ont peut-être besoin de plus de temps de jeu. Après, il n'y a pas de soucis par rapport à cela. La concurrence est très saine à Lorient.

Que pouvez-vous apporter à votre équipe ?
Je peux apporter de l'expérience, quelques passes décisives et quelques buts en plus. Si j'avais eu plus de temps de jeu, j'aurais pu faire plus de passes décisives (ndlr : Il en totalise quatre). Quand je rentre sur le terrain, j'essaie d'apporter mon expérience. De gagner du temps lorsque l'on mène au score par exemple. A 33 ans, je me sens encore bien physiquement. Il n'y a pas de soucis au niveau des blessures. Depuis le début de la saison, je n'ai pratiquement loupé aucun entraînement.

Christian Gourcuff aime le jeu léché. Cela doit vous plaire…
Au niveau du jeu, on se régale. Même à l'entraînement ! On prend du plaisir toute la semaine et le week-end. Ça me rappelle l'époque où je jouais à Nantes. C'est à dire, le jeu vers l'avant, en mouvement et avec un minimum de touches de balle. A Lorient, je ne suis pas arrivé dans l'inconnu.

Vous évoquiez vos passes décisives mais vous avez également un taux de réussite très élevé sur penalty depuis le début de votre carrière. A quoi cela est dû ?
J'ai marqué deux buts cette saison sur cet exercice. Pour réussir des penaltys, cela demande beaucoup de travail. Au fur et à mesure des années, c'est devenu ma spécialité. Du coup, j'aime bien les tirer en match. J'aime remporter mes face-à-face avec les gardiens adverses.

« Mon passage en Suisse m'a servi »

Avec du recul, est-ce que votre passage à Sion l'an passé vous a renforcé ?
Ça m'a servi. J'ai pu avoir une expérience à l'étranger, même si le championnat suisse n'est pas aussi relevé que la Ligue 1. Là-bas, c'est très physique. Il faut être prêt pour tenir le choc. Au niveau sportif et humain, j'ai vécu une belle aventure avec notamment la victoire en Coupe de Suisse. Vivre là-bas, c'était aussi le top.

Cette expérience en Coupe va vous servir à Saint-Etienne samedi…
On aborde ce match à Saint-Etienne de la meilleure des façons car on reste sur une bonne dynamique après notre victoire contre Valenciennes (3-2) en championnat. On s'est bien préparé pour ce match de Coupe de France. L'équipe qui aura le plus envie remportera le match. Il faudra faire attention à Saint-Etienne car ils voudront démarrer l'année en trombe. Ils auront à cœur de reconquérir leur public. Ils vont sûrement faire un gros pressing d'entrée. A nous de laisser passer l'orage et de mettre notre jeu en place par la suite.

Etes-vous satisfait du début de saison du FC Lorient ?
Lorient a effectué une première partie de saison encourageante. C'est bien pour le club qui grandit au fur et à mesure des années. Maintenant, il faut concrétiser lors de cette année 2010. Ne pas se dire que c'est acquis. Le maintien reste notre priorité. On va aussi tenter de faire un bon parcours dans l'une des deux coupes.

Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2010 ?
Jouer plus. Ça serait bien.

Football365

Même s'il estime que Trélissac n'a que « 10% de chances » de battre Marseille, Bruno Steck, l'entraîneur de cette formation de CFA2, espère que ses joueurs trouveront la recette pour éliminer l'OM.

Bruno Steck, comment vous sentez-vous à deux jours de ce grand match contre Marseille ?
Personnellement, je me sens bien. Il n'y a aucun problème. De leur côté, les joueurs sont bien dans leur peau. Ils sont prêts mentalement et physiquement. Ils ont conscience que ce match est un événement en Dordogne. La seule incertitude concerne la météo. Même si les mauvaises conditions pourraient empêcher les Marseillais de déployer leur jeu, je préfère avoir mon terrain car dans mon équipe, il y a beaucoup de manieurs de ballon. On va tout faire pour que notre pelouse soit en parfait état.

Justement, quelles sont les caractéristiques de votre équipe ?
C'est une équipe très joueuse, qui met beaucoup de mouvement dans son jeu et qui redouble souvent les passes. L'an passé en CFA2, je pense qu'on jouait trop bien. C'est pour cela qu'on a peu changé d'effectif. Sur certains matchs, nos adversaires nous appelaient le « petit Barcelone ». Le problème, c'est qu'on n'était pas assez dangereux. Il ne faut pas jouer que pour la beauté du jeu mais pour être efficace et gagner.

Comment avez-vous axé vos entraînements cette semaine ?
Il faudra être prêt physiquement. On va aussi beaucoup travailler la coordination dans le jeu pour que les joueurs se trouvent les yeux fermés. Après, on a fait une préparation normale parce qu'on se focalise avant toute sur le championnat qui va durer jusqu'au 31 mai. On a encore du pain sur la planche. On n'a pratiquement pas parlé du match contre l'OM. On va l'évoquer petit à petit. Mes joueurs ne sont pas des professionnels. Ils savent que c'est une rencontre importante et qu'il faudra être à 100%. Il n'y a pas besoin de les motiver et il faut les déstresser. Samedi, les joueurs feront un repas pour relativiser l'événement.

Vous avez été champion de France avec Nantes en 1977. Vous allez pouvoir transmettre votre expérience à vos joueurs…
J'ai aussi joué trois demi-finales de Coupe de France donc je sais comment cela va se passer. Même si certains de mes joueurs sont jeunes, ils savent maîtriser leurs émotions. Il faut aussi que leur enthousiasme pétille. Ils doivent enflammer ce stade où il y aura 10 000 personnes et jouer comme ils savent le faire. Je vais peut-être même leur dire que c'est plus facile contre les professionnels car le marquage sera peut-être moins serré sur tout le terrain. On pourra peut-être mieux s'exprimer.

Vous allez jouer contre Marseille qui possède de nombreux joueurs médiatisés. Est-ce que cela pourrait intimider vos joueurs ?
Après le tirage au sort, j'ai vu que les joueurs étaient contents de jouer contre l'OM. Dans un premier temps, il voulait savoir quel maillot ils allaient récupérer à la fin du match. Mais je leur ai dit que ce serait mieux de passer ce tour que d'avoir des maillots. Je suis convaincu que mes joueurs ne seront pas trop respectueux des Marseillais sur le terrain.

Quels sont les ingrédients pour créer l'exploit en Coupe ?
Il faut d'abord être en communion avec le public. Et si possible, marquer le premier but puis se surpasser. Sur ce match, on devra se mettre minable. Les joueurs doivent presque finir le match avec des crampes. Il faudra tout donner pendant 90 ou 120 minutes.

Carquefou avait éliminé l'OM en 2008…
Oui, Carquefou l'a fait. On a 10% de chances de passer avec les blessures et les absences du côté de Marseille. Après, je crois en mes joueurs. Ils sont capables d'aller en 16emes de finale de la Coupe de France. Durant ma carrière, j'avais toujours foi en moi et de l'enthousiasme à revendre. Dimanche, ils seront onze contre onze donc il faut jouer notre chance à fond.

Qu'est-ce que vous avez promis à vos joueurs en cas de succès ?
Je ne leur ai rien promis. Il y aura sûrement une troisième mi-temps d'enfer. Peut-être que je négocierai avec mes dirigeants la possibilité d'aller voir un grand match au Vélodrome et de rester deux jours dans une ville que je connais assez bien.

Football365

Transferts : Ahamada de retour en France

Le joueur formé au FC Nantes, Hassan Ahamada est à la recherche d'un nouveau challenge en France, après avoir transité par les Emirats Arabes Unis avec la formation de Hatta Club. Ahamada a porté dans sa carrière les couleurs de Bastia, Beira Mar, Belenenses, Chateauroux et Vannes.

Il a notamment été champion d'Europe 18 ans (avec l'Equipe de France Génération 1981), remportant également avec son club formateur le championnat de L1 en 2001 ainsi que la coupe de France en 2000. Le joueur de 28 ans compte donc rebondir durant ce mercato hivernal. Nul doute que ce rapide attaquant puisse trouver un point de chute, lui qui a disputé depuis ses débuts près de 80 matchs en Ligue 1.

Source : Lamyfoot

Aujourd’hui nous vous proposons l’interview de Jimmy Burgho né le 25 mars 1989 , ancien espoir du FC Nantes jouant actuellement à Trélissac, club de CFA2, qui affronte dimanche le célèbre club de l’Olympique de Marseille .

Bonjour Jimmy , est-ce que tu peux te présenter à nos lecteurs ?

Bonsoir j’ai vingt ans je joue à Trélissac depuis 2ans en CFA 2 après avoir joué cinq ans au FC Nantes et six ans au RC Lens .

D’où t’es venue cette passion pour le foot ?

Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit car mon père jouait au foot et dans le nord à part ça il n’y a rien d’autre , on connait pas le rugby !!

Comment as-tu intégré le centre de formation du RC Lens ?

Vers l’âge de six ans je voulais jouer à Lens j’ai donc fait une détection en tant que gardien puis deux mois après ils m’ont rappel mais en tant que joueur .

Donc tu es resté à Lens six ans pour ensuite partir à Nantes . Qu’est-ce qui t’as convaincu de signer là-bas ?

Avant à Nantes il y avait plus de chance de sortir professionnel en 2002 , c’était encore la grande époque tandis que Lens n’était pas réputé pour son centre. J’avais donc des contacts avec Nantes en treize ans et je n’ai pas hésité . Je suis resté en pré-formation 1 ans puis la Jonelière pendant trois ans et enfin un an de CFA.

Comment se sont passé tes années nantaise ? Quels sont les personnes qui ont le plus compté pour toi là-bas ?

Tout s’est très bien passé , que des bons souvenirs. Les personnes qui ont le plus comptés pour moi sont Laurent Guyot, Jean-Michel Baudouin, Franck Mauffay et Olivier Sanvers.

Tu faisais parti d’une génération très prometteuse du FC Nantes mais comme beaucoup de ses jeunes tu n’as jamais eu ta chance . Est-ce un regret pour toi ?

Oui s’est sûr , j’ai fais un banc à Gerland en championnat et je ne suis pas rentré . Peut-être que cela aurait changé mon parcours si j’avais eu rien que 10 minutes de jeu.

Puis arriver à terme de ton contrat , pas de proposition . Comment as-tu as pris la nouvelle ?

Cela a été très dur car je pense que je n’étais pas loin de pouvoir prolonger .

Puis tu as signé à Trélissac en CFA2 . Pourquoi ce club ?

Je ne sais pas au début j’avais la tête ailleurs, je voulais rentré chez moi et Bruno Steak , entraineur de Trélissac, m’a appelé . On m’a dit que du bien de lui , j’ai donc visité la région (Dordogne) que j’ai trouvé très belle et en plus il fait chaud . Il m’a proposé un contrat de trois ans que j’ai accepté et aujourd’hui je ne regrette pas .

Tu n’avais pas d’autres contacts avec d’autres clubs plus huppés ?

Je n’ai pas attendu car premièrement je m’attendais pas à partir de Nantes et après avoir quitté Nantes c’est le premier club qui m’a contacté et tout s’est fait dans la minute .

Comment s’est déroulé ta première saison ?

Super ! Je suis retombé dans un bon groupe avec des joueur du même profil que moi d’un autre cru .

L’an dernier on a fini 3 ème. Une bonne saison et la pareil tout se passe bien .

Cette saison sera aussi marqué par le match de CDF contre Marseille dimanche . Un mot sur ce match ?

Oui cela sera une grande fête pour nous j’espère créer la surprise !!

Un pronostic pour ce match ?

Une petite victoire aux tirs aux but , pourquoi pas .

Tes objectifs pour cette 2ème partie de saison ?

Monter en CFA , pas de problèmes physiques et puis peut-être faire encore un ou deux tours de coupe , ça serait pas mal .

Un mot pour la fin ?

Oui passez tous une bonne année. Je vous souhaite aussi une bonne santé.

Nous souhaitons remercier Jimmy pour cette interview , en lui souhaitant en retour une bonne année et une bonne santé en espérant que ces souhaits soient réalisés et pourquoi pas devenir le héros du match de Coupe de France.

Source : Lamyfoot

« Nantes, c'est derrière moi »

Eliminé hier soir de la coupe de la Ligue, Michel Der Zakarian espère désormais repartir de l'avant en championnat.
L'ex-entraîneur du FC Nantes, à Clermont depuis cette saison, espère secrètement vaincre, vendredi, les Canaris.

Comment analysez-vous votre parcours ?

« On a très mal démarré. On avait 3 points au bout de 6 journées. Ensuite, on a bien redressé la barre, en faisant deux bonnes séries (deux victoires suivies d'un nul, ndlr). Malheureusement, on a perdu trop de points à domicile. Globalement, on a manqué d'efficacité. »

À quoi attribuez-vous cette entame cauchemardesque ?

« À l'arbitre, déjà, contre Arles (1re journée)... Dans la foulée, à Nantes, on n'aurait jamais dû perdre. Mais c'est comme ça, c'est le football. En fait, on a été inconstant sur cette phase aller. Malgré ça, on a bien fini 2009 (un nul et deux succès). À nous de bien démarrer 2010. On a un mois de janvier important. Si on négocie les trois rendez-vous (Nantes, à Laval, Sedan), on pourra bien se caler dans la première partie. Et jouer plus sereinement. On sera, alors, je pense, beaucoup plus efficace. »

À titre personnel, n'avez-vous pas craint pour votre place ?

« Non, pas du tout ! J'ai une direction qui me fait confiance. Je m'entends très bien avec le directeur sportif. J'ai un staff qui bosse bien. Même chose pour l'équipe. À un moment, les joueurs ont été récompensés. Je n'ai jamais été inquiet car pas une équipe nous a malmenés sur l'aller. Au contraire, on a eu beaucoup plus de maîtrise collective. Seule l'efficacité nous a fait défaut. »

Si vous aviez été à Nantes, dans une telle position, vous auriez senti le vent du boulet...

« C'est différent... Il y a d'autres ambitions au FC Nantes. On y a fait du bon boulot. Malgré notre joli parcours, on a été décrié au sein du club. On ne nous a pas fait de cadeau. On peut dire ce qu'on veut, je suis quand même l'entraîneur qui a fait monter le FCN en L1. Malheureusement, on ne m'a pas laissé travailler derrière, c'est tout. »

Que vous inspire, justement, la saison nantaise ?

« Écoutez, ça ne m'inspire rien du tout. Je m'occupe plus de mon équipe. Elle me donne satisfaction. Nantes, c'est derrière moi. Ce qui s'y passe, ce n'est pas mon problème. »

Tout de même, un énième changement d'entraîneur a eu lieu...

« Je ne vais pas m'engager là-dessus. C'est leur décision à eux. Je ne suis pas à l'intérieur pour savoir ce qui se passe. Ce n'est pas mon problème. »

Vous étiez revenu à Nantes dès la 2e journée. Là, émotionnellement, ça va être moins fort...

« Ça n'a pas été difficile de revenir à la Beaujoire, ç'a été difficile d'y avoir perdu. C'est tout. On ne méritait pas de perdre. L'arbitre leur accorde un penalty imaginaire au bout de 30 secondes... Cela a faussé le match. Derrière, on leur avait fait des cadeaux. »

Comment appréhendez-vous ce retour ?

« Ce ne sera pas la même équipe qu'en août. Ce ne seront pas les mêmes joueurs. On verra vendredi. On va se préoccuper de notre jeu. Si on est performant, si on joue comme en fin d'année passée, je ne me fais pas de souci. »

Le fait d'avoir joué hier soir, c'est un désavantage ?

« On est programmé. On a bien travaillé foncièrement à la trêve pour pouvoir répéter les matches. Ça ne change pas grand-chose. On est prêts. »

Il se murmure que vous attendez les Canaris de pied ferme...

« Je n'attends rien du tout. J'attends que mon équipe soit performante et qu'on l'emporte. On joue à domicile, on doit s'imposer. À nous de faire le jeu et d'être très agressifs comme on a su le faire fin 2009. Si on gagne, on revient à un point de Nantes. À nous de faire le job... »

Presse-Océan