[Topic Spécial] Actualité diverse du FCN

Cette saison, celui que ses partenaires surnomment Yoshi apparaît plus affûté physiquement. Plus impliqué aussi dans la (bonne) marche du FCN. Aurélien Capoue, prêté la saison passée à Auxerre, est bien placé pour analyser cette transformation. « C’est le jour et la nuit entre le Djordjevic que je connaissais et celui que j’ai retrouvé cette saison, observe le milieu gauche. Il a pris conscience de ses qualités. Il se bat vraiment pour l’équipe. »

Et en plus, il claque des buts décisifs. Du droit, du gauche, de la tête. « S’il a toujours été malin et costaud, c’est aussi un grand enfant, relève Baptiste Gentili. Entre lui et moi, le courant passe et c’est important pour sa confiance car il a un côté immature. Mais il doit encore gagner en professionnalisme et en rigueur. » Djordjevic apprend au contact du technicien corse. « Je suis beaucoup plus concentré. Je pense plus au football », affirme-t-il. Le deuxième meilleur réalisateur de L2 (à trois longueurs du Tourangeau Guié Guié) a faim. Et salive déjà à l’idée de gagner le pari qu’il a fait avec « Bapti » : un repas dans le restaurant de son choix s’il inscrit au moins quinze buts.

Ses statistiques

Au FCN, Filip Djordjevic a inscrit 17 buts en 65 rencontres (L1 et L2 confondues). Après deux exercices faméliques (4 buts au total), il marque en moyenne cette saison toutes les 126 minutes en championnat.

Presse-Océan

Impressionnant Benzerga !

A l’image des A’, la sélection Espoirs s’est contentée d’une maigre victoire battant son homologue qatarie par la plus petite des marges, hier après-midi, au stade de Koléa. L’unique but de la partie a été inscrit à la toute première minute de jeu par Chellali, pensionnaire de l’équipe grecque du Panionios. Ce dernier a été idéalement servi par Omar Benzerga. Les Verts, qui ont dominé leurs vis-à-vis lors de cette confrontation, se sont créé plusieurs occasions d’aggraver la marque, mais le manque d’efficacité leur a fait défaut.

L’équipe alignée : Limane (Benmalek 59’), Megueni (Derrardja 46’), Mesfar (Amroun 46’), Boudbouda, Bensalem, Saïdoun (Khellili 42’), Benzerga (Mehamha 59’), Challali (Boulanceur 46’), Lekhdari (Ziti 46’), Benyahia (Meklouche 46’), Sayah (Bitam 73’)

Il fut l’une des révélations de cette rencontre, Omar Benzergua, l’ancien joueur de Lille actuellement au FC Nantes. Ce dernier a brillé de mille feux hier. En effet, l’ex-Tricolore a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui en fournissant une prestation de haute facture. D’ailleurs, ce milieu de terrain offensif a été passeur décisif permettant à Chellali de marque le seul but de la partie.

Le Buteur

Nantes contre sa bête noire

Le 5 novembre 2007, Thil inscrivait un triplé pour une victoire 4-0 face aux Canaris. L'USBCO ne fera toutefois pas la fine bouche lundi. Le 5 novembre 2007, Thil inscrivait un triplé pour une victoire 4-0 face aux Canaris. L'USBCO ne fera toutefois pas la fine bouche lundi.

L'air marin incommode les Canaris. Si. Remettons toutefois les choses dans le contexte : certes, les Boulonnais regarderont encore durant des années d'un air envieux le palmarès du FC Nantes. Et pourtant, Boulogne n'a pas à rougir de ses confrontations avec les Nantais, à la Libé. Lundi, les Rouge et Noir comptent bien ajouter une ligne à la série de leurs victoires face au FCN. Ceux qui se souviennent du dimanche 25 septembre 1960 savent de quoi on parle ici. Ce jour-là, en D2, l'US Boulogne corrigeait les Nantais en leur infligeant un cinglant 10-2.

Laurent Guyot, l'ex-Nantais, se contenterait déjà d'un 1-0. Mais il sait sûrement que ses prédécesseurs ont ouvert la voie. En 2005, l'USBCO, alors en CFA, sortait des Nantais, déjà mal en point en Ligue 1, de la Coupe de France au stade des 8es de finale (3-2). Dans le vestiaire boulonnais lundi, Guillaume Ducatel se souviendra probablement du but splendide qu'il a inscrit à Landreau. Plus tard, en L2 (2007-2008), l'USBCO montrait les crocs face à Da Rocha (alors en Jaune) avec un 4-0 marqué par un triplé de Thil. En août dernier, Boulogne a toutefois peiné pour venir à bout de Nantes, aux tirs au but (2-2, 4-2ap), pour le premier tour de la Coupe de la Ligue.

Après 42 saisons consécutives en Ligue 1 (et deux en L2), le FC Nantes fait autant figure de chef-d'oeuvre en péril que... de bête blessée. Dont il convient de se méfier. Dans l'histoire des Boulogne-Nantes, seul le cru de 1961 s'est soldé par une victoire nantaise (1-3).

Semaine du Boulonnais

Et si c'était l'année de Nantes ?

A trois points du podium, Nantes espère battre Boulogne lundi pour se rapprocher de la montée. Relégué à l'été 2009, le FCN peut-il remonter dans sept mois ?

Dix-neuvième de la Ligue 1 en mai 2009, Nantes s'était retrouvé dans l'enfer de la L2 un an après l'avoir quitté. L'an dernier, les Canaris se sont sauvés de justesse (15e au final) alors qu'ils voulaient remonter immédiatement. Deux ans de suite dans l'antichambre de l'élite, cela n'était plus arrivé au FCN depuis le début des années 60. Mais après dix journées, les hommes de Baptiste Gentili sont à seulement trois points du podium. Leur déplacement à Boulogne, lundi soir, est capital puisque l'USBCO est un concurrent direct à la montée. Défaits une seule fois lors de leurs sept derniers matches, les Nantais font enfin preuve de régularité.

Boulogne est toujours invaincu

«Nous sommes en mal de reconnaissance, regrette le coach des Canaris sur le site du club. Pourtant, notre équipe est généreuse... Un nul à Boulogne serait intéressant mais moi, je veux gagner !» Pour cela, le technicien du FCN va faire tourner son effectif mais ne va pas «tout chambouler». D'autant plus que Boulogne est la seule équipe toujours invaincue en L2. Le 31 juillet dernier, un duel avait opposé ces deux clubs en Coupe de la Ligue. Mené par deux fois, les Nordistes avaient égalisé avant de s'imposer aux tirs au but. Nantes aura sûrement cette donnée dans un coin de la tête.

Lequipe

Pour donner du sens à la progression de Djordjevic, à l'apparition prometteuse d'un Lee, ou encore au bon comportement de la défense, il faudra donc en passer par « plus de constance », au milieu principalement. Pas facile avec un Vainqueur incapable de se discipliner : « le jour et la nuit par rapport à son match d'Ajaccio. » Mais à la limite, ce n'est pas sur ses épaules que le répondant tactique de l'équipe doit reposer. Cela peut être sur celles de Cheyrou, absent pour deux à trois matches.

Vendredi, c'était sur celles de Ba, et lui non plus n'a pas su réguler, poser le jeu, gérer les rythmes. « Par souci de bien faire, on est allé chercher des espaces, tout le monde courait partout et on était trop loin sur les deuxièmes ballons, on n'arrivait pas à boucher les trous », dit Stéphane Darbion. Manière élégante d'évoquer une pagaille que l'expérience ne doit pas laisser s'installer. Mais Ba, s'il n'a pas perdu son intelligence, a semble-t-il baissé en influence. « Je l'ai pris à part juste avant le match, pour lui dire, tu fais partie de ces joueurs... » Gentili ne finit pas sa phrase, mais on la comprend et l'on devine la déception.

En attendant, si le FC Nantes ne met pas de l'ordre dans ses idées, ou dans leur application, on sait où sera sa place dans le tableau de L2. Juste au milieu.

Ouest-France

Les notes

Ndy Assembe 6 sur 10

Pereira 5,5

Pierre 5,5

Vivian 5,5

Carole 5

Capoue 5

Djilobodji 4

Ba 4,5

Nego 4,5

Zerka 5

Djordjevic 4,5

Ouest-France

Le bilan de ces trois matches qui se sont enchainés en moins d’une semaine est assez mitigé, considéré comme un des tournants de cette saison pour les canaris, la série de trois matches nuls laisse un sentiment de déception. Cependant, il ne faut pas oublier l’état dans lequel Baptiste Gentili a repris l’équipe.

Au vu de ce début de saison, Baptiste Gentili et le staff nantais ont eu le mérite d’assainir le vestiaire, de réduire considérablement l’effectif nantais, ce qui a eu pour conséquence l’apparition des jeunes pousses formé à la Jonelière dans le groupe pro.

Face à des adversaires bien en place et dans le haut de tableau, les canaris se sont montrés solides défensivement mais pêchent encore dans la relation milieu attaque et manquent encore de réalisme offensivement.
Cette équipe est pour l’instant inconstante, elle peut développer du beau jeu comme ne pas pouvoir aligner trois passes d’affilée, l’équipe étant en reconstruction, on peut penser qu’avec le temps ces errements techniques ne seront qu’un lointain souvenir.

Cependant, les choix tactiques de Baptiste Gentili laissent tout de même à désirer, sur le dernier match face à Chateauroux, le premier changement nantais s’effectue à la 80 ième minute alors que les joueurs de la Berrichone avaient égalisé 20 minutes auparavant avec la rentrée de Deblé à la place d’un Capoue fatigué dès le début du match, la rentrée d’un attaquant frais se fait à la 92 ième minute avec Zerka, il est à peine rentré sur le terrain que l’arbitre siffle la fin du match. On peut se demander si l’objectif de Baptiste Gentili était de gagner ce match ou d’assurer le match nul.

Plusieurs joueurs posent notamment problème, et on peut s’interroger sur leur place dans l’effectif pro et leur réelle compétence : Aurélien Capoue, malgré son envie de bien faire et de changer son comportement, ralentit considérablement les offensives nantaises qui passent par lui sur le coté gauche, on peut se demander si c’est là son poste de prédilection vu sa lenteur d’exécution et sa mauvaise habitude de ne pas jouer les coups à fond.
Zerka a perdu le niveau de jeu qu’il avait à Nancy, il lui faut peut être plus de temps de jeu, mais vu que Baptiste Gentili le fait rentrer 2 minutes avant le coup de siflet final, on peut se demander ce qu’il fait sur la feuille de match, les supporters nantais préféreraient que la chance de jouer soit offerte aux jeune attaquants nantais de la CFA2 notamment Ronny Rodelin qui si l’info est juste devrait être dans l’équipe pro pour la prochaine journée de ligue 2.
Djilobodji pose problème, avec le retour probable de Cheyrou dans l’équipe type, ce jeune joueur qui manque de maturité devrait sans doute n’être plus titulaire.
Benzerga qui joue au poste de milieu récupérateur que tout le monde semble avoir oublié a pourtant réalisé un très bon match en sélection la semaine dernière, on ne peut qu’espérer que ce jeune joueur talentueux rejoue rapidement avec le maillot nantais après la grosse blessure qu’il a contractée en tout début de championnat.
Frédéric Nimani se fait désirer, le temps qu’il se remette de ces blessures, qu’il retrouve sa condition physique et qu’il prouve sa valeur, on ne devrait pas le voir avant la trève hivernale, ce qui est très gênant vu toutes les attentes qu’il nourrissait.
Stéphane Darbion a un vrai coup de mou sur ces trois matches, moins décisif, faisant plus d’erreur techniques, on espère tous qu’il retrouvera de la confiance et son vrai niveau qui avait permis aux canaris de marquer des buts.

Pour résumer, l’équipe est en reconstruction, il faut lui laisser le temps de travailler et de s’améliorer, les supporters devront s’armer de patience avant de voir une équipe nantaise en pleine possession de ces moyens.

On ne va pas dire que la victoire est impérative face à Dijon, mais une victoire ferait le plus grand bien pour la confiance et prouverai que le travail effectué par Baptiste Gentili et le staff technique est efficace.

nantes.com

Formé au LOSC, Bruno Cheyrou évolue aujourd’hui au FC Nantes en Ligue 2, dont il est devenu le capitaine. Après 4 saisons au plus haut niveau à Lille, le milieu de terrain a pris le chemin de l’Angleterre pour rejoindre Liverpool. Il évoque ce départ.

« L’Angleterre, c’est le berceau du football. C’est là-bas que tout a commencé. Ils ont un attachement à ce sport comme je n’en ai jamais vu ailleurs. C’est très impressionnant et magnifique à vivre. Après ma saison à Lille, plusieurs clubs anglais me tournaient autour, dont Liverpool. Je n’ai pas beaucoup hésité, même si je n’ai pas, non plus, sauté au plafond. Ca faisait partie de ma progression. »

France Football

Agés de 19 et 20 ans, ils ont été en vue vendredi à Angers. Les « petits » Canaris ont rendu une bonne copie. L’avis de Baptiste Gentili (entraîneur).

1. Lionel Carole (12 titularisations, 1 entrée, 1099 minutes)
« Progressivement, et ce d’autant plus que Tixier a eu un début de saison difficile, il s’est imposé. Il va falloir être prudent dans son évolution, en le mettant dans les meilleures conditions. Depuis 3-4 matches, c’est un peu moins bien. C’est aussi normal. Il a un petit coup de mou. Je suis agréablement surpris par l’évolution qu’il a pris et le rôle qu’il a, aujourd’hui, dans notre équipe. A un bel avenir. »

2. Ismaël Keita (2 tit., 3 entrées, 192 mn)
« Dans la mentalité, il est extraordinaire. Il a envie, a faim, avec un mental au top. Il sait ce qu’il veut. Ne lâche rien. Gros travailleur, il doit s’améliorer sur le plan technique, notamment dans cette première passe. Tout en tempérant ses ardeurs. Il faut qu’il gère ça pour faire moins de fautes et être plus propre. Je l’apprécie beaucoup. Il se fond dans le collectif. C’est un garçon en or. »

3. Loïc Nego (3 tit., 4 entrées, 312 mn)
« Ses qualités sont indéniables. En équipe de France, il joue latéral. Moi, je pense qu’il a les qualités pour évoluer au milieu sur le côté, voire peut-être même dans l’axe. Doté d’une très bonne qualité de passes - il doit moins se précipiter pour mieux exécuter ce geste -, il a aussi du coffre. Doit progresser dans le domaine athlétique en se renforçant sur le plan musculaire. On compte sur lui. »

4. Lee Yong-Jae (8 tit., 4 entrées, 728 mn)
« À chaque match, il avance un peu plus. Il a de la dynamite dans les jambes. Il est très intelligent. Malgré la barrière de la langue, il comprend tout. Et vite. Avec Philipe (Anziani), via des pions, on lui montre au tableau noir ce qui touche aux déplacements. Techniquement, il a encore du mal à enchaîner contrôle-frappe. Parce qu’il va vite. Il travaille. En dehors de ça, il a toutes les qualités pour devenir un très bon joueur. »

5. Ronny Rodelin (1 tit., 1 entrée, 109 mn)
« Aujourd’hui, son problème se situe sur le plan athlétique. Il a eu beaucoup de pépins. À tout pour faire un excellent attaquant. Auteur de gestes rares, il sait se déplacer, jouer à une touche de balle, en déviations, possède une frappe lourde et puissante. Il doit encore apprendre. Son association avec Filip (Djordjevic) ? Bien sûr, il faudra peaufiner ça. Qu’ils jouent souvent ensemble (entraînement…) pour atteindre quelque chose de meilleur. »

Presse-Océan

De l'extérieur, Guy-Rolland Ndy Assembe ne semble plus tout à fait le même depuis son passage par Valenciennes l'an dernier.

« J'ai connu un autre monde, une autre façon de travailler. Surtout, j'ai pu jouer (17 rencontres). Je me sens effectivement plus rassurant. À la base, j'étais déjà calme. Cette expérience m'a rendu plus posé, permis de prendre du recul sur certaines choses, d'être moins stressé. » En revanche, son jeu n'aurait guère changé, tout juste évolué. « Je pense avoir amélioré quelques points, notamment dans le domaine aérien. Peut-être le changement de niveau. En Ligue 1, ça va vite, tu as des joueurs techniques qui savent ce qu'ils font. Je ne dis pas qu'en L2, ce n'est pas le cas, mais tu as davantage le temps de voir le jeu » La L1, il aurait pu justement la revoir à Sochaux si les dirigeants nantais lui avaient accordé un bon de sortie. Plutôt que se lamenter sur son sort, il a intelligemment tourné la page. « J'ai tout de même certains objectifs, je ne peux donc pas rester avec ça dans la tête. Même moi je me surprends ! Je ne peux pas vous dire jusqu'où je peux aller » Radiographie d'un gardien de 24 ans en pleine mutation.

Le jeu au pied

« Une habitude nantaise. Les gardiens sont en effet appelés très tôt à évoluer parmi les joueurs de champ à l'entraînement et à travailler la conservation du ballon. Je dois toujours accompagner le bloc équipe, trouver la distance par rapport à ma défense. Je pense aussi avoir progressé dans ce domaine, du fait notamment de répéter les matches chaque week-end mais aussi de connaître d'autres expériences comme avec la sélection. Si j'ai les deux pieds, je dois encore améliorer le gauche. »

Sur la ligne

« Plonger à droite, à gauche, j'aime bien. En plus, athlétiquement, j'ai des capacités pour y répondre. C'est aussi beaucoup de travail d'appuis, de déplacements, de blocage, beaucoup de choses toniques qui te permettent le jour du match de l'aborder plus facilement. Mon physique, j'en joue. En plus, si tu mets de la voix, ça impressionne. »

Sortie aérienne

« La prise de balle n'a pas varié. En revanche, je vais beaucoup plus loin, plus vite dans mon déplacement. J'arrive mieux à gérer la lecture du ballon. La sortie de bras est également plus rapide. »

Face à face

« Je ne crois pas en avoir beaucoup gagné cette année... J'avais en tête que les joueurs faisaient un, deux ou trois contrôles avant de frapper en L2, je suis surpris car c'est plutôt contrôle-frappe instantanément. Maintenant, je connais les probabilités. À moi de rester le plus longtemps possible sur les appuis. »

Diriger la défense

« Si vous m'entendez davantage, c'est peut-être parce que les tribunes sont vides... J'aime que les choses soient bien faiîtes. Dans ce rôle de replacement, il faut que le gardien soit écouté. En plus, ça les rassure. Ils se disent, si j'oublie, il y a quelqu'un derrière pour me le rappeler. J'ai eu du mal à mettre en route, je ne connaissais pas tout le monde. Aujourd'hui, il existe une cohérence. »

Ouest-France

« Pas envie de partir »

Damien Tixier a rejoué samedi face à Romagné (DRS). Barré par Carole, le latéral gauche, qui a disparu de la circulation depuis la 3e journée, continue d’y croire.

Content d’avoir rejoué ?
« Non, très triste (ironique) ! Bien sûr, c’est normal. C’est toujours bien de jouer un match en entier. C’est même très important. J’ai apprécié. »

Qui plus est, vous distillez deux passes décisives ?
« C’est vrai. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Ce n’est rien. Le mieux, c’est de continuer à bosser et de jouer. »

Globalement, comment qualifiez-vous votre saison ?
« Très difficile. Mais il faut faire avec. Ce sont les aléas du football. Je le répète, il faut toujours se battre pour réussir. Maintenant, je n’ai pas 20 ans non plus… »

Un joueur qui ne joue pas, paraît-il, ressemble à un lion en cage…
« Ah, ça, c’est sûr ! Moi, je suis comme ça. Disons que je suis stressé, un peu furieux. Si je n’avais pas ma femme, je ne serais pas bien (sourire). Je serais enterré, je crois (rires) ! Car, moi, il faut que je joue. »

Que vous a apporté votre épouse ?
« Elle me dit de ne pas lâcher, de garder confiance, que je ne suis pas devenu zéro du jour au lendemain. Même si, parfois, psychologiquement, « on » relâche quelque peu. On a l’impression que le travail ne paie pas. »

Pouvez-vous continuer longtemps comme ça, sans jouer ?
« Ah, non, impossible ! Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai joué alors… »

La limite, ce sera le mercato d’hiver (du 3 au 31 janvier)…
« Non. Je ne vais pas dire que je pars au mercato, sinon, ce serait trop facile. Il faut discuter avec le coach, voir s’il compte toujours sur moi ou pas. S’il faut, je discuterai avec eux. »

Et si les dirigeants ne comptent pas sur vous…
« Eh bien je ne vais pas me forcer à rester dans un club qui ne me veut plus (sourire). C’est aberrant, je ne sais pas… »

Vous n’avez pas de souhait particulier ?
« Une chose est sûre : je ne souhaite pas partir. Je n’en ai pas envie. Je suis venu ici pour m’imposer. Je ne suis pas venu ici pour dire à mes enfants ou ma famille : « Ça y est, je joue au FC Nantes. » Ça, c’est du bla-bla-bla… »

Si, au 28 janvier, vous ne jouez toujours pas, qu’allez-vous faire ?
« Je ne sais pas. On verra. Comme j’ai dit, je discuterai avec le coach. En tout cas, cette situation n’est pas évidente. »

À cet égard, comment jugez-vous les prestations de Lionel Carole ?
« Bien. Il paraît qu’en ce moment, il a un coup de mou. Si le coach le dit, c’est que ça doit être vrai. Si c’est le cas, ce serait bien qu’il fasse tourner l’effectif… »

Presse-Océan