[Topic Spécial] Actualité diverse du FCN

En fin de matinée, Franck Kita - accompagné de Guy Hillion et de Stéphane Ziani - a présenté aux médias le nouveau staff de l'équipe professionnelle. En présence de Bruno Baronchelli, son adjoint, et de Stéphane Wiertelack, préparateur physique, Landry Chauvin a répondu aux questions.

Qu'est-ce qui vous a décidé à venir au FC Nantes ?
Landry Chauvin : C'est un challenge excitant à relever. C'est avant tout le challenge sportif et surtout - j'insiste là-dessus - les gens avec lesquels on va travailler. Dans les premiers contacts, le feeling est passé avec le Président Kita et son fils. Ensuite, c'est important pour moi de travailler avec un ancien de la maison. J'ai rappelé à Bruno Baronchelli que le premier match du FC Nantes que j'ai vu était un Nantes - Laval, à Saupin. Bruno était ailier droit et Loïc Amisse, ailier gauche. Aujourd'hui, je vais travailler avec ces joueurs.
Les gens avec qui ont va travailler sont très importants. Entre le staff professionnel, les gens du centre de formation... et puis la possibilité de redonner des couleurs à l'équipe première, c'est extrêmement important.

Le choix de votre staff ?
Landry Chauvin : Il était primordial que l'adjoint soit quelqu'un qui connaisse parfaitement la maison. J'ai eu la chance de côtoyer Bruno à Rennes alors qu'il accompagnait Vahid Halilhodzic. Bruno faisait le lien entre les jeunes que je dirigeais et le groupe pro. Il ne faut pas oublier le passé. Bruno incarne ce lien entre le passé et l'avenir.

Ensuite, pour Stéphane Wiercelak, dans la mesure où le préparateur était en fin de contrat, j'ai souhaité le faire venir. On a passé de longues années au centre de formation de Rennes, avant qu'il ne s'envole avec Paul Le Guen. Il a une grosse expérience avec des joueurs de haut niveau. Et puis c'est quelqu'un avec qui je m'entends très bien dans la vie au quotidien. Pour moi, c'est très important quand on constitue un staff. Parce que partager les bons moments - et j'espère qu'il y en aura énormément ! -, c'est toujours facile. Mais le plus important, c'est dans les passages un peu plus délicats, et il y en a forcément toujours.

Avec quel objectif venez-vous ?
Landry Chauvin : Aujourd'hui, on sait que la place de Nantes n'est pas en Ligue 2. Maintenant, il faut être clair : Nantes entame sa troisième année consécutive en Ligue 2. C'est donc devenu, momentanément - et j'insiste bien sur tous les termes - un club de Ligue 2. Dans un premier temps, l'objectif est de reconstruire un groupe de qualité, qui soit compétitif, équilibré et ambitieux. C'est notre première mission.
Et puis, reconquérir la Beaujoire, que les supporters renouent une histoire d'amour avec leur équipe. Ce sera l'une de nos principales missions.

C'est la promesse d'un jeu séduisant ?
Landry Chauvin : J'espère qu'on pourra mettre en place un jeu qui plaise. Mais c'est d'abord un jeu qui gagne, ne l'oublions pas. Un entraîneur est d'abord jugé sur les résultats.

Il est évident que je préfère une équipe qui repart de l'arrière et qui joue au sol. Après, entre les jeunes joueurs qui sont issus pour neuf d'entre eux du centre de formation - qui a toujours été le coeur de la Maison FC Nantes -, on s'attèle aujourd'hui pour qu'ils soient le mieux entourés possible.

Quel recrutement pour bâtir une équipe compétitive ?
Landry Chauvin : Le recrutement est quelque chose qui doit se faire dans la plus grande discrétion. N'attendez donc pas de moi que je vous dise si les noms parus ces derniers jours sont des pistes avérées ou pas.
On sait quelle idée de jeu on veut avoir, on sait aujourd'hui quels postes sont ciblés pour qu'on ait un effectif équilibré, compétitif et ambitieux.

Quels sont les postes prioritaires ?
Landry Chauvin : Ce n'est un secret pour personne. Ce sont essentiellement les deux postes de couloir. On sait très bien que pour passer une saison très intéressante en Ligue 2, il faut avoir des joueurs explosifs et de vitesse dans ces couloirs.

Le FC Nantes attire-t-il encore ?
Landry Chauvin : Oui, et c'est un oui franc. La différence avec mon club précédent qui était un bon club structuré de Ligue 2, c'est la notoriété.

Des recrutements malgré un budget en baisse ?
Franck Kita : On a surtout des fins de contrat avec des joueurs de Ligue 1 et ça réduit naturellement. Il y aura des moyens pour que Monsieur Chauvin et son staff puisse travailler.
Aujourd'hui, on est un club de Ligue 2. On va faire attention. Mais on fera tout pour que ça se passe bien et être ambitieux.

Guy Roland Ndy Assembe et Filip Djordjevic peuvent-ils partir ?
Franck Kita : A moins d'avoir une proposition très intéressante, on peut discuter. Mais il faut qu'elle soit très importante. Sinon, on compte bien sur eux.

Le Club en vente ?
Franck Kita : Ca fait quatre ans qu'on est là et ça fait quatre ans qu'on parle de vente du Club. Après, on ne va pas se mentir. On peut discuter de tout. Vus les conditions dans lesquelles nous sommes depuis quatre ans et les moyens qu'on met pour que ça se passe bien... mais aujourd'hui, il n'y a rien. Il n'y a rien de fait. La preuve, on continue à faire signer des jeunes joueurs, les entraîneurs... On est en train de construire. On continue notre travail.

fcnantes.com

Kita va gérer à Nantes

Après les départs volontaires de Stéphane Ziani puis que Guy Hillion, qui coordonnaient l'aspect sportif à Nantes, le président Waldemar Kita a confirmé qu'il allait s'occuper personnellement du recrutement futur. «J'ai fait des erreurs, mais j'ai appris des choses. Je vais gérer cette partie. Notre groupe est de qualité. Il ne manque pas grand-chose», précise-t-il dans les colonnes de Ouest-France.

Figaro.fr

FC Nantes : Kita remonte au front

La « défection » de la direction sportive remet le président nantais au centre de l’échiquier. Sur le site officiel du FC Nantes, rien n’a évolué. Stéphane Ziani est toujours directeur technique et Guy Hillion coordinateur sportif.
Comme si le temps s’était arrêté au 9 juin, date de la trop idyllique présentation du staff, censé placer les Canaris sur le remonte-pente. Pourtant tout a changé, ou, plus prosaïquement, disons que tout est redevenu comment avant.
Alors qu’il avait assuré avoir pris de la distance, gérant les affaires courantes depuis ses luxueux locaux parisiens, Waldemar Kita, par la force des choses - qu’il les ait provoquées ou non - va de nouveau devoir brûler les planches.
Le patron, qui, un temps, s’est rêvé entraîneur, ne sera plus seulement PDG du FCN, mais PDS ; Président directeur sportif. C’est lui-même, faute de répondre à Presse Océan, qui l’a affirmé à nos confrères de L’Equipe.

Qui s’occupera du recrutement ? « C’est moi », répond Kita

À la question « qui s’occupera désormais du recrutement ? », le propriétaire s’est voulu très clair : « C’est moi. J’ai fait des erreurs, mais j’ai appris des choses. Je vais gérer cette partie. Notre groupe est de qualité. Il ne manque pas grand-chose. » En somme, c’est « Waldemar à la barre », pour reprendre un célèbre slogan des années 70, lui aussi présidentiel. Au passage, l’homme en a profité pour égratigner Guy Hillion, laissant apparaître qu’aucune collaboration n’était en réalité possible. « Il n’a pas respecté son rôle, lance Waldemar Kita. Il a même commencé à négocier des contrats avec des joueurs, ce n’est pas son travail. C’est le mien. » Étrange conception de la fonction de coordinateur sportif…

Reste désormais à savoir combien de temps, histoire de jouer les oiseaux de mauvais augure, Landry Chauvin, assez troublé par les récents événements, acceptera cette situation ? Sauf si, bien sûr, Stéphane Ziani revient sur sa décision. La présidence l’a laissé entendre, mais les agents de l’ex-entraîneur de Libourne Saint-Seurin avaient déjà fortement déconseillé à leur « poulain » de s’engouffrer dans l’aventure jaune et verte, ne serait-ce qu’en tant qu’adjoint d’Anziani.
Dès lors, laissons les choses se faire. Mais tel que le fredonnait l’incomparable Eric Charden, l’été risque d’être chaud au FCN.

Presse-Océan