[Topic Spécial] Actualité diverse du FCN

Depuis la reprise, les Nantais tremblent dès que la mécanique se grippe. Une fébrilité à soigner au plus vite.

Bruno Cheyrou l'avait souligné la semaine dernière. Le FC Nantes n'a pas (en ce moment) cette capacité à s'adapter quand l'adversaire lui rend la vie dure. Un défaut de fabrication flagrant depuis janvier. Premier épisode face à Troyes (défaite 0-1), le 17 janvier. Semblant dominer leur sujet, les Canaris ont baissé pavillon dès le but troyen, alors qu'il restait encore une demi-heure pour relever la tête.

« Par ricochet, c'est un match qui nous a fait plus de mal qu'on ne l'imaginait, estime Baptiste Gentili. On en ressent encore les répercussions. » Douze jours plus tard, naufrage à Annecy. À chaque but d'Evian TG, Nantes, malgré une entrée en matière correcte, s'enfonçait un peu plus, encaissant les coups sans pouvoir réagir. Samedi, c'est Laval qui est resté dans les cordes en première mi-temps avant de mettre KO son adversaire en seconde.

« Philippe (Anziani) s'était mis dans les tribunes afin de pouvoir recadrer ce qui n'allait pas à la mi-temps. On sentait déjà, avant la pause, que l'on pouvait être en danger, le bloc était un peu trop bas. Des consignes ont été données mais au retour des vestiaires, on est parti en vrille. Après l'égalisation, c'était pire, cela ne ressemblait à rien ! »

Un grain de sable dans la mécanique et « c'est la panique » résume Gentili, pour qui ce bug n'est pas nouveau. « J'en avais déjà parlé quand on avait perdu à Reims (le 20 octobre). » Le virus s'insinue même « quand on a des temps forts. En attaque, on a aussi parfois fait n'importe quoi. Regardez Raon-l'Etape en Coupe de France. »

Selon l'entraîneur corse, l'explication est avant tout « psychologique. On ne sait pas gérer une situation en notre défaveur. Dès que l'on subit une action dangereuse, le plan de jeu se désorganise dans les minutes qui suivent. » Quel antidote préconise-t-il à ce mal récurrent ? En premier lieu, une prise de conscience de chacun. « Je vois trop de comportements individuels qui ne me plaisent pas. Quand un joueur rate un ballon, on dirait que c'est la catastrophe ! »

La possibilité d'un retour en Ligue 1, qui s'était dessinée en décembre, aurait coupé les ailes des Canaris. « L'enjeu a pris le pas sur le jeu », assène Gentili, conscient que le meilleur moyen de monter est de ne pas y penser. Jonathan Martins Pereira tenait d'ailleurs, samedi, la meilleure formule : « Avant de parler de montée, pensons à jouer au football. » Il reste 16 matches pour soigner la schizophrénie d'une équipe « très très instable » souligne Gentili. Même lui, qui réfutait jusqu'ici toute forme d'urgence, commence à perdre patience : « Il n'y a plus de temps à perdre. On entre dans le moment de vérité. »

Ouest-France

Ricort en pole pour succéder à Favard

Le FC Nantes, neuvième de Ligue 2 mais à quatre points seulement du dernier strapontin pour la montée occupé par Sedan (3e), est-il en train de plomber sa saison ? Possible, puisque le club traverse actuellement une petite zone de turbulences en interne. Gilles Favard, conseiller sportif depuis 2009, aurait été remercié par son président Waldemar Kita après une bagarre avec un agent de joueurs lundi dernier. Kita, qui a assisté à la scène, n'aurait pas apprécié et lui aurait demandé de quitter le club.

Le président nantais n'a pas confirmé, mais depuis quelques jours, Favard n'est en tout cas plus du tout joignable. En interne, son départ n'est pas passé inaperçu. Dire que Baptiste Gentili, l'entraîneur du club, ne le regrettera pas, est un euphémisme. Les deux hommes ne se parlaient plus depuis longtemps. Favard ne devrait pas non plus manquer aux supporters, ces derniers ayant d'ailleurs déployé une banderole plutôt explicite lors de Nantes - Laval (1-1), samedi dernier : «Favard remercié, le gros coup du mercato !».

En revanche, selon nos informations, plusieurs voix s'élèveraient en interne pour exiger que Favard soit vite remplacé. Notamment certains responsables des catégories de jeunes et certains membres de la cellule de recrutement. Toujours selon nos informations, Roger Ricort, agent de joueurs, ancien directeur sportif et responsable de la formation de l'OGC Nice (jusqu'en mai 2009), tiendrait la corde pour reprendre le poste. Il aurait en tout cas déjà été sondé par la direction du club nantais et est un proche de Baptiste Gentili. Henri Zambelli, actuellement conseiller sportif de Valenciennes, lui aussi proche de Gentili, fait aussi partie des possibles successeurs.

FF

Au terme de trois ans de partenariat, l’équipementier Kappa ne renouvellera pas son bail avec le FC Nantes à l’issue de cette saison. Kappa préfère se concentrer sur Toulouse (L1), que la société équipera pour les cinq saisons à venir.

Et si le probable futur équipementier du FCN était tout simplement la marque à la virgule ? D'après canal44 (site dédié au football de l'ouest) les tractations seraient en cours de finalisation et Nike serait alors la principale recrue du FCN lors du mercato 2011.

Quelques jours après le passage de témoin entre Adidas et Nike au plus haut sommet de la FFF, le FCN réaliserait alors un gros coup sur la planète marketing.

Le FC Nantes, avec la possibilité d'avoir la virgule sur la poitrine lors de la prochaine saison n'a plus qu'a réussir l'accession en ligue 1. Ainsi, les supporters auront au final tous les ingrédients pour faire la samba dans les stades lors de la prochaine saison !

Foot.fr

Un point sur 12 possibles lors de ses quatre derniers matches : le FC Nantes est en train de se vautrer dans un vilain bourbier. Et qui n'avance plus, recule ! raille le bon sens populaire. La galère nantaise tangue sérieusement. Le vestiaire serait au bord de la crise de nerfs, Gentili en sursis, le club quasi vendu ? Dans un entretien exclusif publié ce matin dans notre édition de Nantes, Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a accepté de faire le point. Extraits.

L'avenir de Baptiste Gentili

« Il n'est pas question de le changer. Depuis un an, Bapti a fait du bon travail. Et même si le mois de janvier est catastrophique, il n'y a pas de raisons de remettre tout en cause (...) Le fait est que la situation est plus que critique. Il faut se dire les choses. Mais on a encore 15 matches devant nous. Tout est possible. On gagne trois matches de suite et on est de nouveau dans la course à l'accession. Tout le monde peut battre tout le monde. Je n'ai pas le droit d'être négatif... (...) Que ce soit clair : je n'ai approché, ni sollicité personne et je n'ai pas répondu aux nombreuses propositions reçues ces derniers jours.»

La situation sportive du FC Nantes

«Je crois à la qualité footballistique et mentale de ce groupe. Il est sain. Il a de la qualité. Jusqu'à présent, il y règne une bonne ambiance et le mental y est très positif. Je sens l'équipe traumatisée par les événements. Elle a envie de bien faire, mais les résultats sont contraires. Mais je l'affirme : Elle n'a pas de mauvaise ambiance. Comment la relancer, alors ? C'est la mission de Bapti et de son staff, avec lequel j'ai eu un échange de plus d'une heure cet après-midi (ce lundi). Nous sommes convenus que le groupe avait besoin d'être recadré, qu'il fallait lui redonner le sens de la discipline. Bapti a la chance d'être entouré d'hommes qu'il a choisis. Tous s'entendent très bien. Ils sont prêts à se remettre en question, à trouver les moyens de rebondir et je les en crois capables. Gentili reste l'homme de la situation. Gardons le cap ! Renouons avec la victoire par la discipline et l'organisation !»

L'arrivée de Guy Hillion

«On est quasiment d'accord, même si rien ne peut être finalisé pour l'instant, ne serait-ce que parce que M. Hillion est toujours sous contrat avec Chelsea. Guy Hillion aura un champ de compétences élargi sur la politique sportive du club, à la fois sur le secteur pro et le centre de formation. Il sera un coordinateur sportif. Depuis plusieurs mois déjà, les formateurs du club m'avaient fait part de leur souhait de le voir intégrer le staff sportif.»

Son avenir au FC Nantes ?

«C'est une question d'honneur et d'obligations. Quand on s'engage ainsi dans une entreprise, on ne peut pas partir comme un voleur. J'ai une responsabilité civile, administrative, juridique et morale. Peut-être que rester n'est pas raisonnable, mais je n'ai pas le choix. C'est un devoir !»

Ouest-France

Le recruteur de Chelsea, sera officiellement directeur sportif du FC Nantes le 1er avril, et se confie à 20minutes.fr...

Ancien découvreur de jeunes talents pour les Canaris, Guy Hillion va revenir à Nantes. Après avoir travaillé comme recruteur pour Chelsea, il va devenir le nouveau directeur sportif nantais.

A quand remontent les premiers contacts avec le FCN?

Il y a quelques mois déjà que Samuel Fenillat (le directeur du centre de formation) m’a contacté. Dans ma tête, c’était non! Le FCN est mon club de cœur, mais je ne pensais pas y revenir. Moi, je voulais rester le plus longtemps possible à Chelsea. L’idée d’un retour ne me trottait absolument pas dans la tête.

Qu’est ce qui vous a donc décidé?

C’est le côté affectif… Je me suis laissé séduire par le projet présenté par tous les formateurs du club. C’est un super challenge. Je serai directeur sportif du club, c’est-à-dire que je m’occuperai des jeunes et des pros. Sans tous les formateurs, je ne serai pas venu…

N’avez-vous pas peur de travailler avec Waldemar Kita (le président du FCN)?

Vous n’êtes pas le premier à me poser cette question. Je ne le connais pas. J’ai beaucoup d’expérience. Je n’ai pas quarante ans ! On me dit qu’il est interventionniste mais ça ne m’effraie pas du tout. Je suis quelqu’un de très franc et conciliable. Kita sait que j’ai aussi mon caractère. Pour le bien du FCN, tout le monde devra faire des efforts. On devra s’adapter à chacun de nos caractères.

Craignez-vous les critiques?

Je m’en fous complètement. Elles ne m’atteignent pas. Même si je sais que Kita n’est pas apprécié dans le giron nantais, moi, j’arrive sur place pour aider les formateurs (Ziani, Fenillat, Amisse, Bideau…) et aider le FC Nantes.

On a lu que vous pourriez revenir avec des anciens comme Denoueix…

C’est archi-faux. Raynald est bien dans ce qu’il fait (consultant sur Canal +). Il n’a pas envie de remettre les pieds là-dedans… Par ailleurs, j’ai lu que j’allais arriver et virer l’entraîneur en place (Baptiste Gentili), c’est complètement faux!

20minutes