Que sont-ils devenus ?

À 71 ans, l'ex-entraîneur emblématique du FCN reste évasif sur la possibilité d'aider, un jour, le club de son coeur.

Comment prenez-vous la descente en L2 ?

« Comme tout le monde dans la mesure où on n'a pas à intervenir. On subit et, forcément, c'est décevant. Si cela me fait mal au coeur ? Non. J'ai mal au coeur en bateau. »

N'avez-vous pas une impression de gâchis ?

« Ah, non, non... Faut être à l'intérieur pour savoir comment ça a pu se passer. Non, le gâchis, c'est quand c'était encore avec Denoueix, ou avant avec moi où il y avait des bases solides sur lesquelles on était capable de s'appuyer. On y croyait très fort. À partir du moment où ces valeurs ont été galvaudées comme jamais, eh bien tant pis, on passe à autre chose... Ça fait déjà longtemps ! »

Qui est responsable de cette situation ?

« Ce sont les gens qui ont toutes les responsabilités quand ils dirigent. Mais il faut être capable de se le dire... J'ai trouvé que c'était très bien d'entreprendre et de prendre autant de responsabilités en rachetant le club. Je n'ai donc aucun propos déplacé à faire sur le président Kita. Maintenant, après, il y a le fonctionnement... »

Quand vous entendez certains dirigeants dire qu'il faut faire table rase du passé...

« Ah mais c'était une responsabilité qu'ils ont prise ! Les résultats font que, vraisemblablement, ils se sont trompés. À vous d'en tirer des conclusions. »

C'est quand même maladroit...

« Ah, non, ce n'est pas maladroit, ça ! Vous êtes gentil. Le terme n'est pas adapté. »

De l'extérieur, reconnaissez-vous votre club ?

« Je ne le vis pas du tout comme ça. Moi, je revois mon club tel que je l'ai connu et vécu et comment il a été à travers Raynald le peu de temps qu'on lui a permis de rester... Je veux ne me rappeler que de ça. »

Que faut-il faire pour relancer le club ?

(rire) « Ah, là, je vous dis, faut se mettre dedans ! Et même en arrivant là demain, je ne vois pas bien comment je serais amené à faire. »

En relançant, par exemple, la formation...

« Pendant longtemps, notre vocation était d'être un club formateur et on a sorti de très bons joueurs avec une idée de jeu. Mais, là, c'était tout un programme. Le programme, faut bien le connaître et bien l'interpréter. Aujourd'hui, il y a à faire différemment. Ou on a voulu faire différemment. C'est plus compliqué. »

En fait, il faut revenir aux fondamentaux...

« Les fondamentaux du FC Nantes, ça reste ceux du football, bien sûr, mais dans l'interprétation et les hommes qui dispensent ces informations et arrivent à convaincre les acteurs... Je dis bien convaincre que c'est comme ça et pas autrement. »

Si on vous demandait, un jour, de venir donner un coup de main au club, seriez-vous partant ?

« Mais attendez, faut savoir que les gens qui vous demandent ça veulent vraiment un coup de main... »

Et si on vous confiait un poste à responsabilités ?

« Ah mais ça, c'était prévu il y a quand même suffisamment de temps maintenant pour que je l'ai oublié. Ça n'a pas pu se faire pour des raisons invraisemblables, alors... Je ne vois pas bien aujourd'hui... (rire) »

On ne peut donc pas vous revoir sur un bord de terrain à la Jonelière...

« Écoutez, ce n'est pas d'actualité. C'est l'interlocuteur en face, hein ! »

Mais si vous sentiez l'interlocuteur...

« Vos termes sont importants. Sentir, c'est moi qui sens. »S'il y avait un bon feeling, par exemple, vous croyez que ça pourrait se faire...

« Oh, ben, non... bon, on verra toujours, hein ! Mais il y a aujourd'hui... J'ai même lu qu'on était des papys. Alors les papys avaient raison, ils restent en vacances (rire). C'est bien vrai, non ? »

Certes mais si les anciens étaient remis au centre...

« Mais ce n'est pas d'actualité aujourd'hui. Il ne faut pas trop rêver quand même. »

On annonce la possible arrivée de Gourcuff. Est-ce une bonne chose ?

« C'est un homme qui travaille bien et fait bien jouer son équipe. Christian, en amical, il nous faisait souffrir comme pas possible. J'appréciais cette opposition. Il y a deux ans, je l'avais mis dans les cinq meilleurs entraîneurs de la saison. C'est déjà pas mal, hein ! »

Presse Océan

Michel Der Zakarian a été nommé entraîneur de Clermont lundi. Limogé par le FC Nantes le 26 août dernier, Der Zakarian croisera la saison prochaine son ancienne équipe, reléguée en L2.

«Michel Der Zakarian, vous êtes le nouvel entraîneur de Clermont Foot. Que ressentez-vous ?
Je suis très heureux de repartir dans un grand club. Je les ai vus évoluer plusieurs fois cette saison. C'est une équipe jeune qui a du potentiel. J'avais envie de rester en France. J'ai donc posé ma candidature et le président [Claude Michy] m'a contacté, on a conversé et il a fait son choix en début de semaine dernière. Je suis donc très content.

Quels sont vos objectifs pour Clermont la saison prochaine ?
Je n'ai pas d'objectif en terme de classement. Mon ambition est de continuer le travail en amenant ma touche personnelle et de bien figurer dans ce championnat relevé.

Qu'avez-vous fait depuis votre éviction du FC Nantes ?
J'en ai profité pour voir beaucoup de match de Ligue 2. Je suis à Angers ou à Vannes par exemple.

Est-ce une revanche pour vous ce nouveau poste d'entraîneur ?
Non, ce n'est pas une revanche. J'étais bien sûr déçu d'être débarqué. Mais il était devenu très difficile pour moi de travailler dans ces conditions. D'ailleurs je suis très peiné de la relégation de Nantes en Ligue 2. Je suis triste pour toutes les personnes qui aiment ce club et pour ceux qui ont amené Nantes à un tel niveau comme Jean-Claude Suaudeau ou Raynald Denoueix. Mais maintenant, j'ai tourné la page, et je suis très content de commencer une nouvelle aventure avec Clermont. »

Source : Barbafoot

Selon Aujourd’hui Sport, le club chypriote d'Anarthosis Famagouste aurait proposé au PSG son milieu de terrain gauche Vincent Laban.

Cette piste avait déjà été abordée cette saison. En effet, le PSG cherchait un milieu de terrain gauche susceptible d’épauler Jérôme Rothen. Cependant après les déclarations du milieu du PSG, c’est bien d’un titulaire que le club de la capitale a besoin. Révélation de la ligue des champions avec notamment un 3-3 contre l’Inter Milan, le club chypriote a ainsi pu mettre en valeur certains joueurs tels que Vincent Laban.

Après de telles performances, c’est tout naturellement que le PSG s’était intéressé au joueur de 24 ans. Après quatre saisons à Chypre, le joueur ne serait pas contre un retour en France, lui qui a été formé par le FC Nantes avant de devoir s’expatrier à Chypre dans le modeste club de Dighenis. Après deux saisons, il est repéré par l’entraîneur géorgien Kestbaia qui le transfère à Famagouste et en fait un titulaire indiscutable.

Les dirigeants du PSG sont donc en train d’étudier cette piste. Ils devront prendre une décision rapidement puisque le joueur aurait également été proposé à Valenciennes et Montpellier. Il serait également convoité par son ancien entraîneur qui a pris les commandes du club grec de l’Olympiakos.

Source : Barbafoot

Baup : « Nantes, une belle expérience »

Sans club depuis son départ de Nantes le 1er juin dernier, Elie Baup a accepté de revenir avec nous sur son passage en Loire-Atlantique.

Elie Baup, que faites-vous depuis votre départ du FC Nantes ?
Je suis actuellement en vacances dans les Pyrénées avec mes proches. Je prends du repos, je recharge les batteries. J’avais besoin de reprendre un peu d’énergie après cette saison qui a été difficile (ndlr : relégation de Nantes en Ligue 2).

Que gardez-vous de vos neuf mois passés à la tête des Canaris ?
Je garde un bon souvenir de mon passage au club. C’est une belle expérience avec une aventure humaine intéressante avec les joueurs et l’ensemble du staff technique. Après, l’échec sportif de la fin de saison avec la relégation m’a amené à me poser pas mal de questions sur certaines situations…

Pourquoi avez-vous décidé de quitter Nantes ?
J’avais pensé faire un véritable travail de fond sur le fonctionnement technique du club tout en s’appuyant sur la formation. Je souhaitais créer une dynamique chez les jeunes avec des passerelles vers l’équipe pro. C’était un projet à long terme car c’est difficile de remonter directement en Ligue 1. La Ligue 2 est un championnat exigeant et très relevé. Les dirigeants voulaient bien continuer avec moi pour ma dernière année de contrat mais je ne les ai pas sentis emballé par mon projet. J’ai préféré partir.

Graavgard, Douglao, Klasnic… Peut-on parler d’un recrutement raté ?
Quand je suis arrivé au club (ndlr : le 4 septembre 2008), je connaissais déjà la situation. C’est vrai que l’effectif n’était pas équilibré. Par exemple, il y avait huit attaquants axiaux ou encore six milieux défensifs. Pour construire un schéma de jeu, développer des complémentarités, c’est difficile… Au mercato d’hiver, j’avais demandé à recruter des joueurs de couloir mais les dirigeants m’ont dit que ce n’était pas possible. J’ai du faire avec, c’est tout.

Un mot sur Waldemar Kita…
Je n’ai pas envie de dire que c’est lui le principal responsable de l’échec du club cette saison. C’est un ensemble. Les premiers signes sont apparus à mon sens lors de la préparation d’avant saison. Le stage au Maroc (pour la Morocco Summer Cup, ndlr) a été un véritable fiasco. Les joueurs sont rentrés fatigués. Après il n’y a pas eu cette saison d’idée directrice pour construire un véritable projet.

Pour finir, Elie, avez-vous des contacts avec des clubs pour la saison prochaine ?
J’ai été contacté par des clubs en France, mais je ne suis pas tombé d’accord avec les clubs intéressés. Les projets que l’ont m’a proposé ne m’ont pas séduit. J’ai aussi refusé des offres de l’étranger, des Emirats et d’Egypte notamment.

RMC.fr

GETAFE / FRANCK SIGNORINO : « Pas contre un retour en France »

De retour de blessure, Franck Signorino, l'arrière gauche du club espagnol de Getafe, fait le point sur son avenir. Sous contrat jusqu'en juin 2011, l'ancien Messin figurerait notamment sur les tablettes de l'AS Saint-Etienne.

Franck Signorino, vous êtes sous contrat jusqu'en juin 2011 avec Getafe. Quelle est votre situation ?
Je sors d'une saison blanche à cause d'une blessure survenue l'été dernier (Ndlr : l'ancien Messin a été victime d'une fracture de fatigue d'un tibia). J'ai repris l'entraînement collectif lors des deux derniers mois de la saison. Aujourd'hui, le plus dur est derrière moi. Je suis en pleine possession de mes moyens. Il ne me manque plus que la compétition. Aujourd'hui, j'ai envie de jouer. C'est ma priorité.

Comment avez-vous vécu cette période ?
Ça n'a pas été évident. C'est frustrant parce qu'avec ce genre de blessure, vous ne pouvez jamais être sûr de la date de votre retour. Il faut prendre son mal en patience en attendant que la douleur disparaisse. Vous n'avez aucune certitude. C'est rageant.

Depuis votre arrivée en juillet 2007, vous n'avez disputé que cinq matchs de Liga…
On ne peut pas comparer les deux saisons. L'année dernière, c'était différent. Michael Laudrup, l'entraîneur de l'époque, ne m'avait simplement pas « calculé ». C'était vraiment difficile car j'avais le sentiment d'avoir été bon lorsqu'on avait fait appel à moi, notamment en Coupe de l'UEFA face au Bayern Munich. Cette saison, le club comptait vraiment sur moi. L'été dernier, j'avais des possibilités. La Real Sociedad et le Racing Santander s'étaient renseignés auprès de Getafe qui avait fermé la porte. En France, Le Havre s'était aussi manifesté. Valenciennes était également intéressé et j'avais eu par deux fois Antoine Kombouaré au téléphone. Mais ça ne s'était pas fait. Getafe voulait me conserver et je n'ai pas poussé les discussions. Avec le départ de Michael Laudrup, je commençais à entrevoir d'autres possibilités à Getafe.

« Pas contre un retour en France »

Et aujourd'hui ?
Je ne sais pas. La reprise de l'entraînement est fixée au 14 juillet. Il faudra voir selon les opportunités et la position du club. Je ne suis pas contre un retour en France. J'ai envie de réussir à Getafe mais j'ai besoin de jouer. Ici, nous sommes trois joueurs en concurrence au poste d'arrière gauche. Il n'aura pas forcément du temps de jeu pour tout le monde.

Le Paris Saint-Germain serait à la recherche d'un arrière gauche pour épauler Sylvain Armand la saison prochaine. Etes-vous candidat ?
(Rires) Je serais forcément intéressé. C'est mon club de cœur avec le FC Metz. Mais est-ce que le Paris Saint-Germain est intéressé par Franck Signorino ? Ce n'est pas sûr...

L'AS Saint-Etienne s'intéresserait à votre cas, non ?
On m'a parlé d'un intérêt stéphanois mais il n'ya rien de concret. Ils sont à la recherche d'un arrière gauche de métier mais il y aurait aussi d'autres pistes (Ndlr : Le Lorientais Jérémy Morel et Grégory Béranger, actuellement à l'Espanyol Barcelone, figureraient aussi sur les tablettes des Verts). Ça pourrait être un très bon challenge. Mon profil pourrait notamment plaire au public de Geoffroy-Guichard. On va voir. J'attends.

Football365