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| [Topic] Echanges politiques | |
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Auteur | Message |
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barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 18 Oct - 5:30 | |
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Quand l'UMP fricote avec la CGT et consorts
C'EST UNE PREMIERE qui fera date : imaginez l'UMP qui passe un deal avec la CGT, la CFDT et FO pour promouvoir la carrière des syndicalistes... La ville de Suresnes (UMP, Hauts-de-Seine) va signer mardi, avec ses représentants CGT, FO et CFDT, une "charte sur la reconnaissance du parcours syndical dans le développement de la carrière et l'évolution professionnelle". Axa France avait ouvert la voie en mai dans le privé, Suresnes poursuit la logique dans le public. "Reconnaitre la valeur de l'expérience acquise dans le travail syndical est une démarche juste et utile, m'a expliqué ce samedi Christian Dupuy, le maire de la ville. Elle permettra d'ouvrir le syndicalisme à des personnes porteuses de compétences diversifiées" car "beaucoup de jeunes refusent aujourd'hui de s'engager de peur d'être déclassés professionnellement et de mettre leur carrière entre parenthèse". Mustapha Zamoun, le délégue syndical de la... CGT (la moitié des voix aux élections), est 100% d'accord avec le maire UMP : "Cette charte s'engage à ce que l'engagement syndical ne soit plus un frein à l'épanouissement professionnel. Elle peut supprimer une peur de se syndiquer et contribue à changer le regard des uns sur les autres." On croirait entendre monsieur le maire !!! "Mais ça ne nous empêchera en rien de nous opposer quand il le faudra", précise-t-il tout de même.
Cette charte vise en fait à "valoriser l'action syndicale et mieux faire connaitre ses actions". Elle a également pour but d'"accompagner les élus et représentants du personnel tout au long du parcours syndical". Une révolution, qui nous porte bien loin de l'époque de Germinal. Concrètement, tout nouvel élu ou représentant du personnel (mandat de 6 ans ou décharge de travail d'au moins 50%) aura dès sa prise de mandat un entretien avec le service RH et son supérieur hiérarchique pour définir et harmoniser "l'articulation entre activité professionnelle et syndicale". Plusieurs entretiens et bilans sont ensuite prévus en cours d'exercice et un "bilan individualisé des compétences acquises au cours du parcours syndical" est établi à la fin du mandat. Ensuite, l'élu pourra bénéficier d'un bilan de compétences ou de conseils en orientation professionnelle.
Je trouve en fait assez cocasse que ce soit un maire UMP, de surcroit dans les Hauts-de-Seine (sic !), qui donne aujourd'hui l'exemple. Tout comme il était ironique que ce soit Axa, le chantre du libéralisme patenté, qui le fasse en premier dans le privé. Avec dans les deux cas, une signature unanime de tous les syndicats représentés. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer ni avec la droite (loin d'être aussi anti-syndicale qu'on ne le dit, la preuve), ni avec les syndicats (capables de s'unir pour la bonne cause et de mettre de côté leur intestine division). Et vous, vous en pensez quoi ?
Source : Le Figaro
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 19 Oct - 4:33 | |
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David Douillet élu député des Yvelines
L'ancien judoka David Douillet a été élu sans véritable problème député UMP de la 12e circonscription des Yvelines avec 52% des suffrages exprimés face à son concurrent socialiste Frédérik Bernard.
Ce scrutin législatif partiel s'est déroulé sur fond de polémique en raison de la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le premier quartier d'affaires d'Europe.
Les partisans du double champion olympique avaient craint que cette affaire ne fasse fuir les électeurs mais la 12e circonscription des Yvelines vote traditionnellement à droite et le candidat socialiste, malgré un bon report de voix de gauche et du centre, n'a pas atteint la barre des 50%.
"Le travail paie, c'est vraiment la conclusion de cette campagne", a dit le nouvel élu à i>Télé. "Une campagne, ça se gagne sur le terrain et pas ailleurs, pas à Paris."
Prié de dire si la polémique autour de Jean Sarkozy avait joué un rôle dans le résultat final, il ajouté : "La preuve que non, puisque j'ai gagné ce soir."
L'ancien judoka, qui pesait 125 kg lorsqu'il officiait sur les tatamis, a ironisé en demandant "une place assez importante" pour son siège à l'Assemblée nationale.
Au premier tour, dimanche dernier, de cette élection organisée à la suite de la déchéance de l'UMP Jacques Masdeu-Arus, élu confortablement dans cette circonscription entre 1988 et 2007, David Douillet avait obtenu 44,2% des suffrages exprimés devant le candidat PS (21,9%).
Le Vert Alain Lipietz avait obtenu 14,8% des suffrages.
Le candidat centriste Richard Bertrand avait obtenu 7,7% des voix mais n'avait pas donné de consigne de vote, en accord avec le dirigeant de son parti, François Bayrou, "pour rappeler que le MoDem n'est ni à gauche ni à droite".
Les deux adversaires ont tenté durant la semaine écoulée de convaincre les 70% d'abstentionnistes du premier tour.
La victoire de David Douillet a été plus large que celle remportée par l'UMP fin septembre dans la 10e circonscription des Yvelines, où le candidat de la majorité avait battu la candidate Europe Ecologie de cinq voix au deuxième tour.
Source : Barbapolitique
tout le monde rale contre l'ump et il passe.. dur à comprendre et surtout quel encouragement pour sarko | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 19 Oct - 18:02 | |
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Impôts locaux : nouvelle hausse en vue à Paris
Le maire de Paris a promis devant le Conseil de Paris que la hausse des taxes locales l'an prochain «sera nettement moins forte qu'en 2009».
Les promesses se veulent rassurantes alors que les Parisiens viennent de recevoir leurs avis de paiement des taxes locales, en hausse moyenne de 11,7% (395 euros en moyenne) pour la taxe d'habitation et de 47% (552 euros en moyenne) pour la taxe foncière. Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a confirmé lundi devant le Conseil de Paris qu'«une nouvelle hausse» des impôts locaux interviendra en 2010 dans la capitale, mais qu'elle sera «nettement moins lourde qu'en 2009» et que ce «sera la dernière avant 2014». «Cet engagement sera tenu», a assuré le maire aux élus municipaux.
Vendredi, l'opposition avait tiré la sonnette sur une hausse prévisible des taxes locales. Jean-François Legaret, président de la Commission des Finances de Paris, qui s'attend à une hausse des impôts locaux de 25% sur deux ans dans la capitale, parlait vendredi d'une «record absolu». Aux critiques de l'UMP, le maire a répondu : «ce sont les mêmes qui soutiennent pour la France une politique budgétaire avec un taux d'endettement représentant les trois quarts du PIB» et un déficit, pour 2009, évalué à 140 milliards d'euros».
Présentant les orientations budgétaires pour le budget primitif 2010 qui sera voté en décembre, le maire a parlé d'«un moment d'exigence et de lucidité», alors qu'«aucune garantie n'a été apportée sur la compensation future de la taxe professionnelle» qui rapporte actuellement 800 millions d'euros.
Recherche d'économies
Dans un contexte de crise, la mairie est à la recherche d'économies : «tout ce qui peut être optimisé le sera, à l'occasion notamment du renouvellement de nos contrats avec nos partenaires», a fait valoir Bertrand Delanoë, affirmant que les effectifs de la collectivité (49.000), «après avoir augmenté de 8.000 sous le précédent mandat, resteront stables en 2010». La création d'une direction des achats devrait permettre des «progrès réels».
Il a souligné que «dans la crise, ce budget devra affirmer la solidarité». «Cela commence par le logement» avec la mise en place, ce mois-ci, de l'allocation Paris logement qui aidera 17.000 ménages. Pour le maire, «le premier mal à combattre est le chômage» : le plan départemental d'insertion sera renforcé et 1 milliard d'euros, sur la durée de la mandature, seront consacrés à l'innovation.
Lefigaro.fr
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 20 Oct - 14:26 | |
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Benoît Hamon : le Jean Sarkozy de l'université Paris 8 ?
Depuis le 7 octobre dernier, Benoït Hamon est professeur associé à l'univeristé Paris 8. Il est censé intervenir sur « les grandes organisations internationales », « vaste programme! » comme aurait dit le général. Il était déjà membre du conseil d'administration de la dite université grâce au président de celle-ci, Pascal Binczak.
Qu'on ne se méprenne pas, Hamon n'est pas un « vrai » prof de fac. Les professeurs associés relèvent d'un statut particulier. Ils sont recrutés compte tenu de leur expérience professionnelle et aux fins d'enseigner dans des matières à dominante professionnelle et technologique, matières dans lesquelles ils doivent justifier de cinq ou dix années minimum (suivant qu'ils vont enseigner à temps partiel ou complet) d'expérience professionnelle.
A partir de là, reprenons.
Hamon va tenir un enseignement en rapport avec les « grandes organisations internationales » fort d'un minimum de cinq années d'expérience professionnelle en la matière. Examinons un peu si sa riche expérience professionnelle le prédispose à cet enseignement exigeant (Wikipedia faisant foi sous toutes réserves liées à Wikipedia).
Après avoir obtenu une licence d'Histoire, il débute sa carrière à 24 ans en 1991 comme assistant parlementaire. Il est le président du MJS de 1993 à 1995. Il devient conseiller pour la Jeunesse auprès de Lionel Jospin, premier secrétaire du PS de 1995 à 1997. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). Il a été directeur du planning stratégique de l'institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004. Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge de 2001 à 2008 et député européen de 2004 à 2009.
Et voilà. Beaucoup de politique. Beaucoup de postes et fonctions de militant politique qui amèneront sans doute beaucoup d'entre vous à se demander si Hamon a vu un jour des vrais Français de la vraie vie. Mais si on examine à la loupe le parcours, on se demande où sont les cinq années professionnelles passées au sein d'une organisation internationale reconnue? On a beau lire et relire, on ne voit pas de trace de la moindre activité professionnelle à l'ONU, au PNUD, à l'UNICEF, à l'OMF, au PNUE, à la FAO, à l'OIT, et j'en passe une bonne trentaine.
Le parcours réel professionnel de Benoît Hamon se résume à un poste d'assistant parlementaire à l'Assemblée nationale, un poste de conseiller dans un cabinet ministériel et un passage à IPSOS. Point. Bien évidemment, il faut exclure les cinq ans passés au Parlement européen, vu qu'il s'agit d'une fonction d'élu qui ne saurait être confondue avec une expérience professionnelle et qu'au surplus, le Parlement européen n'est pas une "grande organisation internationale".
Donc, je me pose une question toute simple: quelle expérience professionnelle de cinq ans minimum dans une organisation internationale Benoît Hamon a-t-il caché aux yeux du grand public et qui justifie ce poste de professeur associé intervenant sur les « grandes organisations internationales »? Ou bien, y aurait-il eu erreur sur la matière qu'Hamon devrait enseigner à des étudiants?
J'ai discuté l'autre jour avec un petit groupe de docteurs en Science politique. Ils espèrent depuis des mois obtenir de l'université française des postes d'enseignements stables et correctement rémunérés. On ne leur offre que des emplois précaires, mal payés, sans avenir. Ils n'étaient pas très contents de voir Hamon bénéficier d'un poste de professeur associé par le biais de son réseau, le tout avec une bien modeste licence d'Histoire. Ils étaient un peu ulcérés par cet épisode et du manque d'intérêt des médias, accaparés par Jean Sarkozy et l'EPAD, pour cette petite affaire. Très agacé, l'un d'entre a même fini par me dire: « Benoît Hamon, c'est le Jean Sarkozy de Paris 8 »...
Source : Le Post
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| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 65 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| | | | lamygos - 13 ans
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 20 Oct - 17:13 | |
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La Défense : pourquoi Jean Sarkozy a des chances de ne pas être élu
Le représentant de la chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), Claude Leroi, dont la voix sera décisive dans l'élection du président de l'Etablissement public que La Défense (Epad), a déclaré sur RTL qu'il pourrait "ne pas prendre part au vote" du 4 décembre.
Lundi, Claude Leroi avait clairement indiqué que s'il votait, son vote irait à Jean Sarkozy, qu'il voit comme "un garçon de qualité, sympathique" et qu'il "connait depuis très longtemps".
Du coup, s'il s'abstenait, Jean Sarkozy pourrait ne pas être élu à la tête de l'Epad. Comment? On vous explique.
Normalement, ce sont les 18 membres du conseil d'administration de l'Epad qui doivent élire le président de cet organisme. Ces 18 membres sont quatre élus de gauche, quatre de droite et Claude Leroi, le représentant de la chambre de commerce et d'industrie de Paris. En plus, théoriquement, neuf fonctionnaires nommés par quatre ministères (économie, équipement, culture, intérieur) doivent également voter.
Suite à la proposition du gouvernement, les neuf fonctionnaires ne devraient pas prendre part au vote du 4 décembre.
Du coup, il ne resterait que les neuf membres du conseil d'administration.
Et si Claude Leroi s'abstient, cela donne quatre voix de gauche contre quatre voix de droite. Donc égalité parfaite...
Dans ce cas, le rêglement est clair: en cas d'égalité, un nouveau vote a lieu, rappelle RTL. Et s'il y a encore égalité au second tour, c'est le candidat le plus âgé qui l'emporte, souligne la radio.
Du coup, ce serait le rival de Jean Sarkozy pour prendre la tête de l'Epad, qui l'emporterait. En effet, Patrick Jarry, maire (PCF) de Nanterre, est âgé de 55 ans. Jean Sarkozy, lui, n'a que 23 ans.
Le journaliste de RTL résume la situation inconfortable dans laquelle se trouve actuellement le pouvoir: "En cherchant à donner des allures plus démocratiques à l'éventuelle élection de Jean Sarkozy, le gouvernement se retrouve dans un piège qu'il n'avait pas imaginé..."
Comment le gouvernement va-t-il s'en sortir?
Source : Lamypolitique | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 20 Oct - 17:15 | |
| - lamygos a écrit:
- faire 52 % avec un gentil sportif dans une circo ou d'habitude l'UMP fait 60 % est-ce vraiment une victoire ?????
face à une coalition heteroclyte oui quand meme quand on connait les ruades au sein meme de l'ump...... dis lamygos tu as vu l'article sur hamon? les profs font la gueule | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Oct - 4:37 | |
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Un mois après le démantèlement de la «jungle» de Calais, Eric Besson défend son action au ministère de l’Immigration.
Selon la Cimade, le départ d’un charter franco-britannique d’immigrés afghans serait programmé pour ce soir. Il partirait d’Angleterre avec un certain nombre de ressortissants afghans interpellés en Grande-Bretagne et ferait escale à Lille pour embarquer d’autres ressortissants afghans actuellement placés en rétention à Lille-Lesquin. Contacté par Libération hier soir, Eric Besson, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, a démenti l’information. Mis en cause après l’opération spectaculaire de démantèlement de la «jungle» de Calais il y a un mois, Eric Besson, lors d’un entretien réalisé en fin de semaine dernière, justifie sa politique.
Près de quatre-vingts associations européennes ont lancé un appel contre les retours forcés en Afghanistan. Vous avez annoncé qu’«il y aura bien des vols pour Kaboul». Quand ?
Depuis l’ouverture d’un point de recueil des demandes d’asile à Calais en mai, 190 Afghans ont demandé l’asile. De plus, 180 Afghans présents dans le Calaisis ont choisi le retour volontaire vers l’Afghanistan depuis le début de l’année. C’est deux fois plus que le nombre de retours volontaires de ressortissants afghans sur l’ensemble de l’année 2008 pour tout le territoire national. Lorsque les étrangers en situation irrégulière ne demandent pas l’asile ou se le voient refuser, et qu’ils refusent le retour volontaire, la loi prévoit une mesure d’éloignement forcé. Mais nous veillons à ce que les conditions de sécurité soient réunies. Pour les vols vers l’Afghanistan, aucune date n’est arrêtée. Notre problème, c’est que la France ne réalise, depuis plusieurs années, presque aucun retour forcé vers l’Afghanistan, et les filières savent que la France offre un taux d’asile plus important que la moyenne des pays européens.
Jean-Pierre Bataille, maire UMP de Steenvoorde (Nord), va rouvrir un camp de migrants sur sa commune. Le démantèlement de la «jungle» de Calais, le 22 septembre, a-t-il été inutile ?
Evidemment, il y a toujours des migrants. Vous ne m’avez jamais entendu dire qu’après le démantèlement de la jungle, il n’y en aurait plus. Mon objectif était de détruire un outil extrêmement important pour les passeurs. Tant que ces derniers peuvent dire aux candidats au passage en Angleterre : «Tu paies 12 000 à 15 000 euros pour aller d’Afghanistan à Calais, puis 500 à 1 000 euros à chaque tentative de passage vers le Royaume-Uni», nous n’avons aucune chance de tarir le flux. On me dit qu’en annonçant à l’avance le démantèlement de la jungle, je me suis privé de la possibilité d’interpeller un nombre important de migrants et de passeurs. Mon intention n’était pas de m’en prendre aux migrants. Quant aux passeurs, 3 à 5 des principaux ont été interpellés quelques heures avant l’annonce du démantèlement. Depuis, la pression migratoire sur le Calaisis a effectivement chuté. D’après la police, on évaluait entre 1 000 et 1 500 le nombre des migrants sur le Calaisis autour de mai-juin, nous sommes aujourd’hui entre 200 et 300.
Plus l’Europe ferme ses frontières, plus les filières prolifèrent…
Quand j’ai pris mes fonctions, je pensais que les filières, c’était quelques migrants essayant de faire venir la famille. J’ai découvert leur extrême professionnalisation, et l’ampleur de ce fléau mondial que l’ONU considère comme l’un des plus importants. Ces filières fusionnent avec celles de la prostitution, de la drogue, de l’exploitation des jeunes enfants. C’est de traite des êtres humains qu’il s’agit. Les pays africains sont des partenaires pour nous sur les opérations de démantèlement. Ils nous disent : «Aidez-nous à lutter contre le crime.» La Méditerranée est en train de devenir un cimetière à ciel ouvert. Selon certaines estimations, il y aurait un migrant sur quatre qui passerait par le fond. Nous essayons, en Europe, de protéger nos frontières tout en permettant à ceux qui sont candidats à l’asile de faire valoir leurs droits. Aujourd’hui, il y a des détournements évidents de procédures. Quand je me suis rendu au centre de rétention de Samos, en Grèce, j’ai parlé à des Marocains qui ont demandé le statut de réfugié mais qui ont reconnu devant moi qu’ils n’avaient rien de réfugiés. Tout ce qu’ils voulaient, c’était rentrer en Europe. La France n’est pas un pays fermé, ni une forteresse. Personne ne croit au concept d’immigration zéro. En matière d’asile, la France est le pays le plus demandé et celui qui a le taux d’acceptation le plus élevé. Je ne suis pas en train de remettre cela en cause. Mais la politique de libre circulation au sein de l’espace Schengen doit se doubler d’une vraie protection de nos frontières et d’une harmonisation progressive de nos politiques de l’asile.
Pourquoi poursuivez-vous assez peu les employeurs de travailleurs clandestins?
Le travail clandestin est bien souvent le moteur économique des filières d’immigration irrégulière. Lors de ma conférence de presse de septembre, j’ai dit très clairement que, parmi les choses sur lesquelles je souhaite mettre l’accent, il y a la lutte contre le travail illégal et l’emploi d’étrangers sans titre. Les entreprises qui ont pignon sur rue ne seront pas épargnées. Dans l’affaire Vigimark [cette société de surveillance, dont le principal client est la SNCF, employait des maîtres-chiens en situation irrégulière pour le gardiennage des gares parisiennes, ndlr], je ne suis pas suspect de laxisme. Guillaume Pepy, le président de la SNCF, a pris instantanément des dispositions draconiennes. Certaines personnes ont été écartées. Un réexamen de tous les contrats de sous-traitance a été lancé. Le dossier a été transmis à Michèle Alliot-Marie qui l’a transmis au parquet.
Vous communiquez sur le chiffre des expulsions mais pas sur celui des régularisations. Pourquoi ?
Ce chiffre est très difficile à produire. La notion même de régularisation n’est pas facile à définir. Certaines personnes ont un droit au séjour en application de la loi, et leur attribuer un titre de séjour n’est que la reconnaissance de ce droit. Dans d’autres cas, notamment humanitaires, l’administration fait une application bienveillante de la loi, et le terme de régularisation semble plus justifié. De plus, la France est généreuse mais ne le revendique pas. Si vous affichez le fait que certains étrangers en situation irrégulière se voient offrir une sorte de droit à la régularisation, vous créez un appel d’air. C’est le cas de toutes les régularisations dites massives. J’ai en tête deux expériences, celle de Jospin, que j’ai soutenue à l’époque, et celle de Zapatero, qui n’ont pas réglé le problème.
L’argent des migrants, légaux et illégaux, est indispensable aux pays de départ d’autant que l’aide au développement est en constante diminution. Dès lors, une partie des illégaux a vocation à rester en France, quoi que vous en disiez…
Ne pas réguler les flux migratoires, c’est laisser les pays d’origine se vider de leurs forces vives. L’idée que le développement de ces pays reposerait principalement sur l’émigration de leur population vers les pays développés est inacceptable. J’admets aussi qu’il nous faut renforcer nos politiques de coopération et de développement solidaire. J’ai obtenu pour mon ministère, dans un contexte budgétaire tendu, une augmentation de 40% de ces crédits, qui passeront de 24 à 35 millions d’euros en 2010. Si vous voulez dire que nous devons renforcer le développement des pays de départ, bien sûr, c’est toute l’ambition de l’un des plus beaux projets de ce quinquennat, l’Union pour la Méditerranée.
«Il n’y a pas de politique alternative à la nôtre», dites-vous. N’y aurait-il pas une politique d’immigration de gauche ?
Je fais la même politique que celle que faisait Jean-Pierre Chevènement en le revendiquant haut et fort, ou que celle de Daniel Vaillant. Je suis surpris de voir qu’une partie de la gauche fait mine de ne pas comprendre que l’immigration irrégulière sape les fondements du pacte républicain et du pacte social. Le Parti socialiste reste «angélique», comme l’a dit Lionel Jospin deux jours après le 21 avril 2002.
Si Nicolas Sarkozy vous demande de durcir votre discours à l’approche des élections régionales et présidentielle, est-ce que vous le ferez ?
La question n’est pas de durcir. J’ai une lettre de mission qui est exigeante et républicaine. Lutter contre les filières clandestines et traquer les passeurs ne me crée aucun état d’âme. Et j’assume les reconduites à la frontière, qui sont indispensables pour la crédibilité de notre politique de maîtrise des flux migratoires. En même temps, je consacre beaucoup d’énergie à des volets plus valorisants de l’action de mon ministère, qui sont l’intégration, la promotion de la diversité, le développement solidaire.
Avez-vous pour mission d’empêcher le Front national de relever la tête ?
Contribuer à la mort définitive du FN est l’un des objectifs politiques qui m’excitent le plus. Je constate avec plaisir, mais un plaisir précautionneux, que la France est l’un des seuls pays d’Europe où l’extrême droite ne relève pas la tête alors que le débat sur l’immigration est en train d’empoisonner la vie de tous les partis politiques démocratiques et de tous les gouvernements européens. Maintenant, allons au bout. Remettre dans le jeu républicain les électeurs du FN est un objectif que doivent s’assigner tous les partis républicains. Il faut rassurer nos concitoyens et leur dire ce qu’est notre politique migratoire et l’assumer !
Source : Libération
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| | | lamygos - 13 ans
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Oct - 6:59 | |
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Jean Sarkozy à la fac ? Le secret le mieux gardé de France
« Vous pouvez vérifier », a lancé le fils du Président à propos de ses études universitaires. Rue89 l'a pris au mot.
Tout commence avec cette confidence de Jean Sarkozy, jeudi dernier au Point :
« J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques, 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. »
Il ne fallait pas nous le dire deux fois. Venant de quelqu'un qui, pour sa première campagne électorale, a assuré « soutenir à mort » le candidat qu'il allait pourtant lâcher quelques semaines plus tard, il y a de quoi se poser de légitimes questions.
Au début de cette enquête, je commence quand même par me dire qu'il y a quelque chose d'étrange à s'interroger sur le parcours universitaire d'un jeune homme qui, à 23 ans, n'a toujours qu'un bac en poche et devrait pourtant diriger le conseil d'administration de l'Epad (Etablissement public d'aménagement de La Défense). L'Epad qui, comme le souligne Libération ce mardi, est « chargé d'aménager un quartier où l'on compte 2 500 entreprises (dont des multinationales) et 150 000 emplois »…
Mais puisque ça se passe comme ça en Sarkozie et qu'un responsable politique en vient à parler de son actualité en donnant ses notes de deuxième année de fac, il faut bien s'y résoudre. D'autant que nombre de riverains de Rue89 m'ont également réclamé de vérifier ses dires, sous ma récente enquête sur les difficultés financières de l'Epad.
Le droit immobilier, c'est pour les plus grands
Alors, commençons par les trois notes sus-citées. Petit coup de téléphone au service de la scolarité de la Licence 2 à la faculté de droit de l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où Jean Sarkozy est réputé étudier :
« Nous ne sommes pas autorisés à communiquer sur les notes ou les années des étudiants, de tous les étudiants, même aux parents. »
Il fallait s'y attendre. C'est même plutôt rassurant de voir qu'on ne refile pas les notes d'untel ou d'unetelle au premier venu. N'empêche, au passage, je repense au « vous pouvez vérifier » de Jean Sarkozy et me dis que ça ne l'engageait pas trop…
Direction alors le règlement de la Licence 2. On ne connaîtra pas les notes, mais on apprendra autre chose. La série des trois matières indiquées figurent bien au programme du premier semestre de la Licence 2, mais deux précisions s'imposent :
1. Il ne s'agit pas de « droit immobilier et droit civil », mais de « droit des biens », qui est bien une matière de droit civil, mais qui n'est pas du droit immobilier. Le droit immobilier, c'est pour les plus grands. On peut cependant le comprendre : un 19 en droit immobilier, ça peut remplir un CV vide quand on veut présider l'Epad. 2. Il s'agit de matières dites non fondamentales. Et pour avoir moi-même fait des études de droit, je peux témoigner qu'il s'agit d'oraux ou d'écrits d'une heure qui se révisent et s'obtiennent en bachotant deux jours maximum par matière. Pas de quoi pavoiser.
Ce qui surprend également est la précision apportée par Jean Sarkozy, toujours au Point : « Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle. » Sauf qu'il lui reste au minimum huit matières à passer. Quatre matières fondamentales (deux au premier semestre et deux au second, les plus difficiles à obtenir) et quatre non fondamentales (au second semestre).
Allez, on pourrait presque lui pardonner cette absence, tant il est difficile de s'y retrouver même pour un étudiant assidu. « Un étudiant qui n'est même pas chez nous »
Muet, le même service de la scolarité allait toutefois m'apporter, sans le vouloir, une précision loin d'être anodine. Affable, mais agacée par les coups de téléphone à répétition des journalistes, la responsable me glisse avant de raccrocher :
- « Je n'aime pas trop passer tout mon temps au téléphone pour un étudiant qui n'est même pas chez nous. - Pas chez vous ? Comment ça ? - Ben… Euh… On ne s'occupe que de la filière normale. Au revoir. »
S'il est donc toujours apparemment inscrit à Paris I, il a opté pour l'une des voies alternatives : la formation continue ou la formation à distance, plus facilement conciliables avec son activité de conseiller général des Hauts-de-Seine.
Une indication qui vient s'ajouter à celles, nombreuses, fournies par étudiants et professeurs de la même faculté, qui témoignent qu'on ne le voit plus depuis au moins un an. Ainsi que par quelques portraits de l'intéressé parus dans la presse. Autant d'éléments qui permettent de retracer un semblant de parcours :
* Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu). * Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon). * Septembre 2005 : cours de théâtre. * Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I (obtenue). * Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams). * Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les exams). * Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).
Dérogation, autorisation et communication de crise
Là encore, on peut faire deux observations. Il est semble-t-il passé par la fac de Nanterre (celle du secteur de Neuilly-sur-Seine), avant de bénéficier d'une dérogation pour venir étudier à Paris I. Et le président de l'université a dû l'autoriser à tripler sa deuxième année, car il est impossible sinon de faire plus d'un redoublement durant les deux premières années d'études en droit.
J'aurais évidemment souhaité pouvoir confronter ces déductions aux déclarations de Jean Sarkozy. Mais ce dernier n'a pas répondu aux demandes d'interview de Rue89. J'ai seulement appris au passage qu'il s'était entouré, depuis peu, d'une nouvelle conseillère en com, spécialiste des relations publiques… et de la communication de crise.
Si vous me lisez, Madame, Mademoiselle, je veux bien que vous écoutiez votre répondeur et me rappeliez. Par avance, merci.
Source : Rue89 je vais peut être faire une demande pour ma fille polytechnicienne, certes elle s'y connait moins en droit des biens mais..... | |
| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 65 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Oct - 7:05 | |
| - Spoiler:
Nicolas Sarkozy contre la nomination de son fils à l'Epad !
Rebondissement extraordinaire dans l'affaire de la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense : son père, le Président Nicolas Sarkozy, s'est opposé ce mardi matin vigoureusement à cette nomination. Avec des mots très forts, il a pris cette position alors qu'il présentait, ce mardi 13 octobre, sa réforme du Lycée.
La création du Lycée par Napoléon 1er, a-t-il en effet déclaré, ce fut :
« Un geste qui signifiait, très concrètement, la fin des privilèges de la naissance. (…) Cela voulait dire que désormais que ce qui compte en France pour réussir ce n'est plus d'être “bien né” ; pour réussir, c'est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur. » (Ecouter le son)
Puis le Président a enfoncé le clou :
« Principe de justice, mais aussi, en même temps, principe d'efficacité : car quel meilleur critère que celui du savoir et de la compétence pour désigner ceux qui doivent exercer des responsabilités ? »
Difficile de croire que Nicolas Sarkozy ait prononcé ces phrases musclées pour faire rire l'auditoire : ce serait une attitude bien trop cynique. Impossible non plus de penser qu'il n'a pas fait le rapprochement avec la polémique actuelle : ce serait faire injure à son intelligence.
On doit donc en déduire que Nicolas Sarkozy condamne les manoeuvres choquantes visant à propulser son fils sur la basse scène des Hauts-de-Seine.
Impregné de valeurs républicaines, Nicolas Sarkozy est d'ailleurs constant dans son refus catégorique des nominations scandaleuses du type de celle de son fils de 23 ans. Voici ce que disait le candidat en 2007 :
« Je veux que les nominations soient irréprochables (…) Je souhaite, si vous me faites confiance, être le président d'une démocratie moderne ».
Source : Lamypolitique
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| | | lamygos - 13 ans
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Oct - 7:08 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Oct - 11:49 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 23 Oct - 4:29 | |
| - Spoiler:
Régionales. Les communistes refusent l’union au premier tour et aviseront pour le second.
Comme aux européennes. Après les Verts, c’est au tour du Parti communiste de partir sans les socialistes au premier tour des régionales de mars 2010.
La direction du PCF proposera ce week-end au conseil national (le «parlement» du parti) de reconduire la formule éprouvée en juin : un«front de gauche», autonome du PS et «ouvert», avec entre autres, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. Une proposition arrêtée par la direction lundi, en comité exécutif. Quant au second tour, le numéro 2 du parti, Pierre Laurent, plaide pour «des majorités de gauche», avec le PS et les écologistes. Condition : que le Modem de François Bayrou n’en fasse pas partie.
«Pour apporter nos propositions dans le pot commun et que les exécutifs régionaux mènent de vraies politiques de gauche, il faut que l’on crée un rapport de force au premier tour», justifie Marie-Pierre Vieu, membre de la direction. Et mieux vaut qu’il soit favorable : le PCF doit sauver un maximum de ses 185 conseillers régionaux et vice-présidents sortants.
Pour cela, les listes Front de gauche devront passer cette sacrée barre des 5%, autorisant une liste à fusionner. En 2004, sur les 8 régions de métropole où les listes PCF avaient fait cavalier seul, la moitié n’avait pas franchi ce cap. Aux européennes, les listes Front de gauche avaient dépassé ce seuil dans 15 régions. Mais un membre de la direction prévient : «il y aura des exceptions». Certains élus préférant la sécurité offerte par le PS. Le dernier mot reviendra aux militants, consultés fin novembre région par région.
L’«offre» des communistes devrait convenir au PG qui souhaitait reconduire des listes sans ses ex-camarades PS. En revanche, si cette proposition n’exclut pas d’office le NPA, elle rend quasi-impossible une alliance avec le parti d’Olivier Besancenot, qui se refuse toujours à une gestion commune des régions avec le PS. «Son espace devient de plus en plus restreint, analyse un dirigeant communiste. Ça va leur faire très mal s’ils continuent de faire cavalier seul.»
Libération
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| | | lamygos - 13 ans
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 23 Oct - 20:58 | |
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| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 65 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 23 Oct - 21:01 | |
| Le prince Jean donc sur ordre de son père a donc renoncé (provisoirement peut être) à diriger l'EPAD. Certes on ne va pas pleurer sachant que le jeune homme a dans sa ligne de mire la mairie de Neuilly puis le poste de député des Hauts de Seine.... franchement sa vaut le coup de tripler sa 2 ème année de droit non ???? | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 4 Nov - 5:44 | |
| la chute du gouvernement sarko sera orchestrée de l'interieur et pas par l'opposition semble t'il | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 5 Nov - 5:22 | |
| - Citation :
- Julien Dray prend à partie son parti
Julien Dray n'a pas du tout apprécié les propos de Benoît Hamon. Le porte-parole du PS se demandait si la candidature du député socialiste de l'Essonne aux régionales était «une bonne chose pour le parti». «Si les instances du PS me disent de ne pas y aller, je le prendrai très mal. Cela voudrait dire que je ne suis plus utile à mon parti et que je deviens un être inutile», a expliqué Julien Dray qui est visé par une enquête préliminaire sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes. «Si je ne suis pas utile à mon parti, il faut qu'on me le dise, mais qu'on me le dise en face, a poursuivi le vice-président de la région Ile-de-France. Ça suffit, cette rumeur permanente qui court me concernant. Maintenant, je ne laisse plus rien passer.»
Et Julien Dray d'habiller le porte-parole du PS pour l'hiver : «Benoît Hamon m'a accablé de gentillesses durant les mois qui viennent de s'écouler. Je le connais comme militant de l'Essonne. Il a migré dans les Yvelines. Il n'a pas laissé un souvenir, une trace formidables dans l'Essonne, c'est le moins que l'on puisse dire.» L'intéressé appréciera.
Liberation.fr avec tous les ennuis du gouvernement, on dirait que le ps fait tout pour eviter de gagner | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 19 Nov - 13:11 | |
| Peillon qui virevolte au gré du vent tancé par Ségo, du pain béni pour Sarko... A se demander si le ps (comme le disent off de nombreux baronsdu parti) ne préfere pas garder ses fiefs locaux au détriment du plus exposé pouvoir central? En tous les cas ils font tout pour | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 20 Nov - 6:54 | |
| - Citation :
- Dans sa dernière édition, Le Nouvel Observateur délivre, sous la plume de Matthieu Croissandeau, un portrait peu flatteur de Vincent Peillon.
Lui qui en appelait à la "psychiatrie" pour Ségolène Royal, était prêt, à Dijon, le 14 novembre dernier, à frapper celle-ci tellement sa présence aux débats de L'Espoir à gauche l'insupportait...
"Il s'en est fallu de peu pour que le sanguin député européen ne décide d'en venir aux mains", écrit le journaliste du Nouvel Obs, spécialisé sur le PS. Ce dernier cite alors une confidence que lui a faite Vincent Peillon au sujet de Ségolène Royal : "Si ça avait été un homme, je lui aurais cassé la gueule." Ambiance...
Source : Barbapolitique | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 26 Nov - 5:19 | |
| - Spoiler:
Trois exigences pour un retour gagnant
Le cas DSK ou l’équation politique à multiples inconnues. En bon mathématicien, Dominique Strauss-Kahn aime à se confronter à ces formules algébriques à plusieurs variables. L’hypothèse de son retour, à l’horizon 2012, dans la course socialiste à l’investiture présidentielle en constitue une, plutôt ardue. Les termes de l’équation.
Le contexte français
C’est bien évidemment à l’aune de la situation de Nicolas Sarkozy que seront jugées les chances de DSK. Lequel jouira, outre d’un statut de chef d’Etat, et éventuellement d’un bilan globalement positif, d’un positionnement consensuel sur l’échiquier électoral : «La popularité de Strauss-Kahn est au moins aussi forte chez les sympathisants UMP que chez les sympathisants PS, diagnostique Jean-François Doridot, directeur général de l’institut de sondage Ipsos. Même si, le jour où il revient pour affronter Sarkozy, elle chutera.» Pas grave, jugent ses partisans, aux yeux desquels DSK pourrait incarner, face à l’occupant de l’Elysée, «un certain réalisme de gauche» et une «aspiration à une gouvernance apaisée», résume son lieutenant Jean-Christophe Cambadélis : «Le côté rond, diplomate, en tout cas sympa dans le fonctionnement, ne présente-t-il pas un miroir intéressant, par rapport à un Président qui bouscule les Français et a fait de la rupture un leitmotiv dans tous les domaines ?»
La concurrence socialiste
Parmi les trois ou quatre candidats potentiels, dont l’intéressé, qui se détachent aujourd’hui, nul n’est en situation de n’être pas contesté. Un atout, pour ce dirigeant socialiste : «Le PS a plusieurs candidats correspondant à des équations différentes. Si c’est une équation alliant centre-gauche, écologistes et PS, il n’y aura pas de meilleur candidat que lui. Si la situation continue à se dégrader, si la tension sociale est là, la candidature sera plus celle de Martine Aubry.» Un jeune strauss-kahnien précise : «La candidature de DSK réglerait d’avance le risque que Bayrou soit devant, et du coup le débat sur le Modem. Car l’électorat qui balançait en 2007 entre PS et Modem basculera plus facilement sur DSK.» Une médaille sociale-démocrate qui présente néanmoins un revers : «Cela constituera un argument pour ses opposants en interne et pour le pôle anticapitaliste, pour qui il représente la famille sociale-libérale», poursuit un élu. Le patron du FMI dispose d’une «popularité atypique à gauche», note Jean-François Doridot : «Il fait ses meilleurs scores auprès des hauts revenus et cadres supérieurs et il est très populaire chez les sympathisants du Modem. Ce qui n’a jamais été le cas de Ségolène Royal, même si elle a lancé le débat.» Et ce qui ne constitue pas forcément l’atout maître pour disputer une primaire à gauche…
Son bilan au FMI
Sur 2012, DSK n’a rien à déclarer. «Ça n’est pas son timing», approuve le député Jean-Jacques Urvoas, un de ses partisans. Pour le directeur général du FMI, tous les chemins de la présidentielle, loin de Solferino, passent par Washington. D’abord parce que sa position lui permet de mettre de la distance avec le marigot socialiste, et d’en récolter les bénéfices sondagiers : «Ce n’est pas quelqu’un qui a toujours été populaire, note Jean-François Doridot. La coupure s’est faite à partir de l’été 2007, un peu avant sa nomination au FMI.» Et aussi parce qu’elle lui permet de se forger une nouvelle stature : celle d’un spécialiste international de la mondialisation. Patron d’une institution financière contestée, DSK, à la faveur de la crise, a tenté de la dépoussiérer (lire page 4). Reste à capitaliser en transformant cette stratégie en succès effectif et reconnu. «Sans réussite au FMI, il n’y a pas d’avenir possible. Que cet avenir soit au FMI ou sur une autre alternative», martèle un conseiller. Car quand on a sauvé le monde, on peut bien s’occuper du PS et de la France…
Libération
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 1 Déc - 11:18 | |
| - Spoiler:
L'interdiction de minarets en Suisse est "discriminatoire" pour l'ONU
Le Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a estimé mardi que l'interdiction de la Suisse d'ériger des minarets est discriminatoire et la met en infraction avec la loi internationale. Elle ne l'a pas déclarée illégale mais elle a condamné "l'exploitation de la peur de l'étranger" qui a porté ce vote, et son résultat qui "divise profondément".
L'impossibilité de réciprocité dans la constructions de lieux de cultes, l'impossibilité d'avoir la nationalité locale en cas de non religion musulmane , c'est pas discriminatoire... pas question de favoriser le culte musulman tant que, dans les pays musulmans, les chrétiens seront rejetés, que ce soit "en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, où plus de trois cents églises ont été détruites récemment dans l'indifférence générale et les chrétiens dissuadés de poursuivre leurs activités" ( Tioman ), "en Arabie saoudite, où essayez donc d'aller construire une église..." ( Arn le templier ), en Bosnie ou au Kosovo où "les églises serbes sont perdues au milieu de territoires musulmans" ( laquestion ). "On ne peut construire d'églises ou de temples bouddhistes en terre musulmane, on ne peut même pas y obtenir de citoyenneté si l'on y est né sans être musulman" ( septimus severus ).
Le référendum initié par un parti populiste de droite, l'Union démocratique du centre (UDC), a été approuvé par 57,5% des électeurs suisses dimanche.
AP | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 56 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 5 Déc - 18:28 | |
| - Spoiler:
La petite-fille de Le Pen se lance en politiqueAgée de dix-neuf ans, Marion Maréchal-Le Pen sera numéro deux sur la liste départementale du FN dans les Yvelines. Une nouvelle fille de la lignée Le Pen choisit la politique. Vendredi, c'est la petite-fille de Jean-Marie Le Pen qui s'est portée candidate sur la liste du FN en Ile-de-France. Marion Maréchal-Le Pen, 19 ans, est la fille de Yann Le Pen, cadette du chef historique du Front National. Fondateur du FNJ, son père Samuel Maréchal est aussi un ancien cadre du parti. «J'ai baigné dans la politique depuis que je suis toute petite. C'est pour moi une formidable occasion de faire mes classes», déclare la jeune fille. Etudiante en deuxième année de droit à Assas, Marion Maréchal-Le Pen a sa carte au parti depuis un peu plus d'un an. «Avant d'adhérer au Front National, je suis allée voir ailleurs, je voulais me faire une opinion par moi-même, et ensuite je suis revenue au bercail». Elle confie même avoir eu des amis communistes… Le Front National compte certainement sur sa candidature pour rajeunir son image. Marion Maréchal-Le Pen se dit très proche de sa tante, Marine Le Pen : «Marine a créé un véritable engouement. Grâce à elle, beaucoup de gens qui avaient une certaine appréhension par rapport à Jean-Marie Le Pen nous rejoignent». La jeune militante sera numéro deux sur la liste départementale des Yvelines «par amitié pour moi», assure Philippe Chevrier, la tête de liste, qui estime qu'elle contribuera à apporter un œil neuf au parti. «Bon sang ne saurait mentir», explique-t-il. Figaro.fr
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| | | Le Phénix - 17 ans
Nombre de messages : 14711 Age : 34 Localisation : Jur-Asik-Park Club et Joueur préférés : Barbapapa Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 5 Déc - 22:34 | |
| encore un superbe exemple de la maîtrise des posts d'articles par Barbapapa | |
| | | Brigade Odet Fondateur
Nombre de messages : 19227 Age : 42 Localisation : Sud-Finistère Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 6 Déc - 0:08 | |
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| | | Brigade Odet Fondateur
Nombre de messages : 19227 Age : 42 Localisation : Sud-Finistère Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 6 Déc - 0:17 | |
| Barbapapa j'ai refait ton post sur la petite fille de Le Pen sinon on y sera encore en 2010 si on attend que tu le postes correctement... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques | |
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| | | | [Topic] Echanges politiques | |
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