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| | Interview de Waldemar Kita | |
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+9Le Phénix spirit michelpolak Ogrim @rMor lamygos robinho barbapapa Max 13 participants | |
Auteur | Message |
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Ogrim Staff
Nombre de messages : 19777 Age : 39 Localisation : Massy Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Mar 9 Oct - 11:35 | |
| Fcnantais c'est un supporter de la brigade loire qui fait les news ? ... | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | Ogrim Staff
Nombre de messages : 19777 Age : 39 Localisation : Massy Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Mar 9 Oct - 11:40 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Mar 9 Oct - 11:43 | |
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| | | Darkanary Fondateur
Nombre de messages : 15447 Age : 56 Localisation : Oise (60) Club et Joueur préférés : FC Nantes et Boulogne S/Mer : Da Roch', Thil Supporter depuis : Toujours Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Mar 9 Oct - 12:42 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Sam 10 Nov - 14:44 | |
| - Spoiler:
- Citation :
- Football : Waldemar Kita : « Pas venu pour faire un coup »
Un peu plus de trois mois après sa prise de pouvoir, le président du FC Nantes a accepté de s'ouvrir sur ses méthodes. Entretien.
Retrouvez toute l'actualité du FC Nantes dans notre dossier spécial ! Monsieur Kita, après avoir fait quelques heures de voiture pour rendre à Boulogne lundi soir, on imagine que vous avez dû modérément apprécier la plaisanterie...Je n'ai pas du tout apprécié ce qui s'est passé (NDLR : défaite 4-0). En même temps, il ne faut pas dramatiser, car ne n'est qu'une partie de la saison. Ce qui est très positif, c'est qu'il y a une bonne ambiance, un bon climat dans l'équipe. Une bonne entente entre les joueurs, l'entraîneur, le staff technique et je peux dire moi-même. C'est très important car ça fait gagner des matches.Avez-vous parlé aux joueurs ou comptez-vous le faire ?Je vais le faire cette semaine (Ndlr : il l'a fait ce mercredi matin). Pas pour remettre en cause tout ce que nous avons fait, loin de là, mais leur dire un peu ce qu'on attend d'eux. Le futur, ça se prépare. J'ai toujours dit que je me donnais deux ou trois ans pour monter en première division. Maintenant, si ça arrive avant, tant mieux, et on va tout faire pour.Michel Der Zakarian, auquel vous n'avez jamais accordé publiquement votre confiance, dispose-t-il d'un nombre de jokers limités ?Non. Pour ce qui concerne MM. Der Zakarian et Gentili, ils ont un contrat, on verra ça le moment voulu, en mars-avril. Ils ont toute ma confiance aujourd'hui. Ce n'est pas le sujet du jour, ni le plus important.Vous avez, à l'instar de Nicolas Sarkozy, une image d'hyperprésident. Vous l'assumez ?Oui. À 100 %. Moi, ce qui me fait rigoler chez vous tous à Nantes, c'est que, lorsqu'il n'y avait personne qui commandait, ça n'allait pas. Vous vous retrouvez avec quelqu'un qui est omniprésent, qui veut mettre son nez partout et qui assume tout ce qu'il fait. Et vous dites : il fait trop de choses. Ce n'est pas cohérent. J'ai vu un reportage de notre président Sarkozy qui allait voir le peuple, discuter avec les gens. Où est le mal. Moi, je suis dans le vestiaire, dans les finances, dans l'administration, dans le marketing. J'essaye de me mêler de tout, c'est vrai.On a cru comprendre, à travers le cas Alain Florès, qu'il n'y avait, dans votre mode de fonctionnement, de place que pour un numéro 1...Chacun son mode de fonctionnement. Il y a dix ans, le FC Nantes était une association, maintenant, c'est une société privée, donc les choses se passent différemment. Mais je n'ai aucun problème avec Alain Florès qui est toujours salarié.Un salarié absent...Ça, c'est un autre problème. Pour le moment, on discute. On en reparlera plus tard.Comment définiriez-vous votre mode de management ?Le plus important, c'est de connaître beaucoup de choses. Ça aide à comprendre. Après, j'attends que les gens définissent les besoins dans l'intérêt de la société. Les cadres supérieurs me donnent leur vision. Mais à la fin, c'est moi qui prends la décision.Vous déléguez l'expertise mais pas le pouvoir en somme...Pour leur donner du pouvoir par la suite, il faut bien connaître les gens. Mais c'est vrai que le pouvoir final, c'est moi. Pour ce qui nous préoccupe, le FC Nantes, il ne faut toutefois pas avoir une vision trop étriquée. Rebâtir, c'est compliqué. D'où ma prudence.Dans une interview donnée à Presse-Océan, vous avez récemment dit, à propos du cas Alain Florès : « c'est mon argent ». Sous entendu, je fais ce que je veux. N'avez-vous pas été maladroit ?Attendez, on me titillait. Peut-être qu'il aurait été plus diplomatique de dire : on est dans une société avec un actionnaire majoritaire qui concentre donc les pouvoirs de décision, y compris en ce qui concerne les ressources humaines. Mais sur le fond, ça revient au même, et je ne vois pas ce qu'il y a de mal. Mais encore une fois, ça fait des années qu'on attend un patron ici. Maintenant, il y en a un.On n'a pas encore senti la marque Kita sur le club. Est-ce frustrant ?Je vais vous surprendre, mais j'ai tous les jours des messages qui me disent le contraire. Des gens qui me remercient pour tout ce que j'ai déjà fait. Et je ne peux pas encore vous dire tout ce que je suis en train de préparer. Les moyens que l'on met en oeuvre pour la télé sur internet par exemple.Mais ça, au risque d'être un peu provocateur, ce n'est pas un peu du folklore ?Je ne le pense pas (très agacé). C'est une nécessité de montrer ce qui se passe, de jouer la transparence, de ne pas fermer les portes. Mais si c'est du folklore, pour un grand club, d'avoir son car, un équipement superbe, sa télévision...Si vous préférez, pour l'instant, on n'a vu que du travail d'image...Mais c'est important ! Quand on crée une société, on essaye de voir comment la faire connaître et reconnaître. On n'avait pas cela. J'ai essayé, avec le blason, par exemple, de répondre à une attente.Mais l'image d'un club n'est-elle pas avant tout incarnée par ses résultats et sa qualité de jeu ?À mon tour d'être provocateur. Là, vous êtes un peu primaire. Car si on s'arrête aux résultats, ce n'est pas la peine de faire un centre de formation. On achète et on revend des joueurs comme 90 % des clubs, et bye bye. Moi, je ne vois pas la société comme ça. Je pense être un bon exemple. J'ai construit une société, seul au départ (Ndlr : Cornéal, spécialiste de la lentille intraoculaire). Je l'ai revendue (Ndlr : 180 M€) avec 385 employés à un groupe américain. Si vous veniez passer une semaine au club, vous verriez la marque Kita. Rien que dans les bureaux, des choses ont changé.Quoi par exemple ?L'organisation. Rien que l'organisation des bureaux. C'est important vous savez, que les gens s'y sentent bien, qu'ils viennent avec plaisir au bureau. Alors vous allez aussi me dire que c'est du folklore, mais c'est essentiel. Mais en deux ou trois mois, on ne peut pas tout changer. Et puis, ce qui a changé quand même, ce sont les résultats.Mais on peut en grande partie les porter au crédit du tandem Dayan-Gravelaine qui a constitué ce groupe...(À nouveau très agacé) C'est-à-dire ? Combien de joueurs ?Shereni, Goussé, Maréval, Moullec...Sur tout un groupe, vous me parlez de quatre joueurs. Et alors, et après ? Mais vous avez aussi Dossevi, Poulard, Heinz même si vous n'êtes pas toujours très bon visionnaire footbalistiquement (sic) à son égard. C'est nous qui les avons amenés. Et est-ce qu'on parle des négociations, des augmentations de salaires de certains.Vous pouvez nous en parler, justement ?On a revu tous les contrats. Bagayoko, Capoue ont eu des augmentations de salaire. Ce sont des négociations que j'ai menées. Car ce sont des joueurs qui n'auraient peut-être pas eu le rendement qu'ils ont sans ces interventions. Et ce sont des joueurs qui pouvaient partir dans trois ou six mois. Là, j'étais comme un con. Et il ne faut pas oublier, encore une fois, que je n'ai pris le club qu'au 3 ou 4 août. J'ai pris trois joueurs. J'aurais voulu deux de plus. On m'a dit non, pour le moment, ça suffit car il y a un groupe.Vous allez les prendre au mercato d'hiver ?Oui, je pense qu'il faut en prendre deux ou trois. Ce qui est normal. On construit le club ! Quand on fait une réunion au centre de formation, on s'aperçoit qu'en 16 et 17 ans, ils ne sont pas trop mauvais. Mais entre 18 et 21, il n'y a rien. Il faut qu'on travaille dessus. Mais ça ne se voit pas aujourd'hui. On travaille progressivement. Je ne suis pas venu pour faire un coup.Concernant Marek Heinz, beaucoup ne partagent pas votre avis et se demandent même si vous ne l'imposez pas à Michel Der Zakarian...Il l'a voulu aussi. Nous avons discuté pour les trois joueurs que j'ai amenés. Michel Der Zakarian, on ne lui impose personne. Mais Marek Heinz est un joueur qui a une super technique, quand même 40 fois international. Ce n'est pas n'importe qui. Il n'est peut-être pas encore dans le coup. Mais je suis Nantes depuis 30 ans. Souvenez-vous des Yougoslaves et des Argentins qui ont réussi. Certains ont eu besoin d'un an d'adaptation.Où en est Christian Larièpe dans sa mission ?Il met la main à la pâte pour le centre de formation. Et tous les week-ends, il voyage pour suivre un, et souvent deux matches afin de voir quels joueurs nous pouvons recruter.Vous avez donc reconstitué l'équipe de Lausanne. Un sujet sur lequel vous ne voulez pas vous exprimer. Pourquoi ?D'abord, je veux m'entourer de professionnels de confiance. Car comme cela, je gagne dix ans. C'est normal. En trois saisons à Lausanne, j'ai monté cette équipe au plus haut et fait un centre de formation. J'ai mis beaucoup d'argent dedans. On m'en a voulu parce que je suis parti et que je ne mettais plus d'argent. Une année après, le club est descendu, et on ne me parle que de ça. Je n'étais plus là. Quand je suis parti, j'ai assumé, j'ai signé des papiers. J'ai fait les choses proprement. Pour vous, que signifierait réussir à Nantes ?Je me donne entre 3 et 5 ans pour qu'on soit parmi les meilleurs clubs français. Avec un centre de formation qui fonctionne et des gens heureux et fier de travailler pour ce club. Ce serait déjà pas mal.Recueilli par Pierre-Yves ANSQUER.
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| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 64 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: Interview de Waldemar Kita Lun 12 Nov - 8:23 | |
| interview contradictoire : - Spoiler:
- Citation :
- Lariepe ? On n'en veut pas !
Dans un précédent article, FC Nantais a démontré que le centre de formation n’est pas malade, au contraire. Kita, qui parle beaucoup mais qui n'est pas très présent à La Jonelière, ne partage visiblement pas cet avis et il veut faire venir un « technicien » qui opère à … Marseille et qui compte parmi ses amis. On dirait du Gripond.
FC Nantais
Des références douteuses
Quand il arriva au FC Nantes, Jean-Luc Gripond se fit fort d'impressionner son monde. A une question qui lui fut posée, quelles sont vos références en matière de football, le fat répondit instantanément : « je connais parfaitement. Pensez : lorsque j'étais enfant, mon père m'emmenait voir les matches de l'Olympique de Marseille, au Vélodrome. »
Le petit Jean-Luc n'avait guère grandi, du moins mentalement. Sinon, il se serait abstenu d'un tel rapprochement, il aurait su qu'en matière de football la culture nantaise se situait aux antipodes de celle de Marseille. Remarquez, Gripond est parvenu à les rapprocher quelque peu. Il a apporté à Nantes le pire de l'OM : des transferts en masse, certains un peu douteux, la valse des techniciens, des effets d'annonce, un petit séjour en Ligue 2… Avant lui, Nantes n'avait jamais versé dans de tels excès. Jamais non plus il n'était redescendu.
Pourquoi attendre avant de dire ce qu'on pense ?
Waldemar Kita envisage très sérieusement de faire mieux. Aller chercher à Marseille un « spécialiste » des centres de formation ! Quelle référence là encore ! Bon, certains lecteurs vont sans doute nous faire un procès : qu'est-ce que vous avez contre Christian Larièpe ? Faut attendre avant de juger !
Attendre, attendre. Ce sont les mêmes qui assuraient : attendons avant de condamner Gripond, c'est un grand capitaine d'industrie quand même. Attendons avant de condamner Roussillon, c'est le bras droit de Dassault. Attendons, attendons… Eh bien on a vu les résultats…
Alors, avec Larièpe, il faudrait faire pareil : attendre qu'il ait coulé le centre de formation ? Le laisser venir sans rien dire et puis ensuite, quand le mal serait fait, jouer les effarouchés : ah oui, on n'aurait pas dû…
Un responsable de centre de formation n'est pas un mercenaire La vérité est que le FC Nantes n'a pas besoin de ce technicien qui ne connaît absolument rien à la culture nantaise. Le responsable d'un centre de formation est, quasiment par définition, attaché à son club. Il travaille sur la durée, selon une philosophie qu'il contribue à établir. Larièpe, c'est tout le contraire. Un jour, il est à Lausanne, un autre à Saint-Etienne, un autre à Marseille… Demain à Nantes ? Et après-demain ? N'ira-t-il pas où son ami Kita l'appellera ? En Ecosse, en Ukraine ou en Suisse, selon le vent des affaires. Peut-être dans un autre club français.
Vous parlez, si Diouf tient à lui !
En outre il commence par nous raconter n'importe quoi. « Je suis lié par contrat avec l'OM, il faut que je demande la permission de partir à Pape Diouf… » Il nous prend vraiment pour des idiots : qu'est-ce que Pape Diouf en a à faire de Larièpe ? Il sait très bien que s'il le laisse partir, il n'aura ensuite qu'à tapoter légèrement sur son portable et, hop, il y en aura dix de la même veine qui arriveront… Qu'il joue à ne pas être d'accord, histoire d'encaisser un petit chèque est de bon ton, mais ça n'abuse personne. Si Larièpe embêtera quelqu'un en quittant les bords de la Méditerranée, c'est plutôt Lorik Cana avec lequel il a ouvert un magasin à Cassis. Eh oui, s'occuper de la formation à l'OM, ça laisse du temps et puis, faut bien vivre, non ?
La liaison Lausanne – Saint-Etienne
Kita et Larièpe se connaissent donc bien, ils ne s'en cachent d'ailleurs pas. Ils ont opéré ensemble à Lausanne. Et lorsque Larièpe est allé à Saint-Etienne, il a conservé des contacts avec le club vaudois. Les Verts ont ainsi acheté Baudry, Kuzba, Masudi, Chaveriat et Hellebuyck. A part le dernier, on ne croit pas que ces recrues ont laissé de gros souvenirs dans le Forez. Mais Kita est formel : « Larièpe a fait du bon boulot à Saint-Etienne ».
Laurent Guyot en a réalisé du aussi bon et même sans doute déjà du meilleur à Nantes, comme l'a indiqué FCNantais dans un précédent article. Et pourtant Kita veut enrôler quelqu'un d'autre, de moins compétent probablement et qui en tout cas ne sait pas grand chose de la maison jaune. « Il faut changer et s'adapter au football moderne » lance Kita, formule qui ne signifie strictement rien. Comme si le mot moderne était magique. Comme si Gripond ne nous l'avait pas déjà resservi à toutes les sauces, y compris les plus avariées.
Au lieu de continuer à changer sans cesse, comme c'et la cas depuis 2001, il vaudrait mieux revenir à nos valeurs. Une équipe fanion qui joue au foot et les autres, des plus petites au CFA, qui évoluent toutes de la même manière. Il fut un temps où deux clubs seulement en France procédaient ainsi, oeuvrant en profondeur à partir d'une même philosophie, d'ailleurs opposée. C'était Nantes et Auxerre. Nantes a commencé à changer quand Gripond est arrivé. Il est descendu. Auxerre change depuis que Roux est parti et même si nous n'éprouvons pas une admiration démesurée pour l'ancien sachem de Bourgogne, notamment au niveau de ses conceptions tactiques, ce n'est guère s'avancer que de pronostiquer la prochaine plongée de l'AJA.
Les rares satisfactions, c'est encore le centre
Au lieu de remettre des recettes qui ont fait leurs preuves au goût du jour, de faire preuve de rationalisme, d'intelligence, Kita veut continuer la politique du n'importe quoi . Pourvu que ça mousse ! Quand il dit : « personne aujourd'hui dans le club n'est capable de prendre la formation en mains, il n'y a personne dans la région qui le soit… » , il se montre insultant. Qu'en sait-il ? Il connaît tout le monde ? Il sait où habite un dénommé Raynald Denoueix ? Il est allé le consulter ?
Lorsqu'il parle de garderie à propos du centre de formation, il semble aussi exagérer quelque peu. Et quand il interroge, mettant en cause la fait que peu de joueurs aient percé : « à qui incombe la faute ? A ceux qui les ont fait venir ? Aux parents ? Aux éducateurs ? Aux jeunes ? », il oublie les dirigeants. Eh oui, ceux qui préfèrent acheter des mercenaires plutôt que de donner leur chance à des jeunes. Qu'on nous comprenne bien : nous n'avons rien contre les joueurs venus de l'extérieur, mais à condition qu'ils aient de la valeur, qu'ils soient des renforts et non des recrues, qu'ils sachent jouer, qu'on les fasse venir d'abord par intérêt footballistique et non pour tenter des opérations commerciales (qui se révèlent souvent désastreuses). Si on y regarde bien, la plupart des joueurs qui ont donné satisfaction au cours des six années de plomb que nous venons de vivre provenaient du centre de formation. Et, financièrement parlant, ce sont encore deux d'entre eux, Dimitri Payet et Emerse Faé, qui ont le plus contribué à renflouer les caisses cet été.
Au lieu de critiquer, de détruire, Kita aurait dû mieux se renseigner. Plutôt que vouloir réduire le budget du centre de formation (en embauchant un technicien-ami qui sera payé !) il ferait mieux de le gonfler un peu. Faire venir de bons jeunes, leur enseigner le jeu à la nantaise (et non à la suisse ou à la marseillaise), leur donner leur chance, créer ou entretenir une véritable osmose entre les entraîneurs de l'équipe fanion, lesquels, par les temps qui courent, ne respectent guère l'héritage d'Arribas, et les techniciens du centre, c'est si dur que ça ? A moins que Larièpe aidant, le but ne consiste à aligner le jeu des équipes du centre sur celui prôné par Derzakarian ? Dans ce cas autant jumeler le centre José Arribas avec le SNUC. Au moins ce sera tendance…
Ce mec dit n'importe quoi, le budget du centre est énorme pour des résultats calamiteux, Kita fait venir Lariepe, il est déjà gentil de garder ceux qui sont en place, moi perso j'aurais tout viré. Dépenser 5/6 millions d'euros par an pour former des joueurs incapable de dépasser la 16 eme place en CFA. Bon maintenant le mal ne date pas d'hier, quels sont les anciens entraineurs de CFA, Amisse et Le Dizet soit les pires entraineurs que la terre ait portés Et si ça à l'époque c'était pas du copinage, il suffisait d'avoir joué dans l'équipe première, d'être un pote de Bud pour trouver une place. Qu'on tire un trait sur tout cela me parait vraiment salutaire. Apr_ès que Larieppe soit la bonne personne, je n'en sais rien et on le verra par la suite en surveillant les recrutements faits par le centre. Ce qui est certain c'est que j'ai lu au lendemain de la victoire de Lyon sur Stutgart un article dans l'équipe sur la formation Lyonnaise, l'OL étant le seul club de LDC a aligner 3 attaquants formés au club. Dans cet article le responsable de la formation à Lyon expliquait la difficulté pour le club de garder des joueurs face à Arsenal notamment. Ils arrivent même à faire jouer volontairement es jeunes dans des divisions inférieures à une place qui n'est pas la leur. Je crois moi qu'il est utopique depuis l'arrêt Bosmann de penser monter un club de haut niveau en L1 uniquement avec la formation. Ce n'est plus possible. | |
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