[Après-Match] Stade de Reims - FC Nantes

En effet, au-delà des blessures et faits de jeu que connaissent toutes les équipes, les joueurs du Stade de Reims semblent manquer de gnac et de caractère. Il manque clairement dans cet effectif un leader naturel, capable de booster et de rassurer ses partenaires. Lucien Aubey, récemment débarqué de Turquie, pourrait être celui-là mais il lui faut du temps et le Stade de Reims n'en a pas.

En attendant, c'est le FC Nantes qui se présentera lundi à Delaune. A la recherche de son lustre d'antan, les canaris vivent un début de saison mitigé et discret, marqué par une 10ème place au classement. « Nous devons gagner, point. Ce n'est pas la peine de faire de longs discours pour que les joueurs mesurent l'importance de ce match » assure Hubert Fournier. Sa principale crainte ? « C'est de tomber dans l'individualisme. Les joueurs risquent de trop se concentrer sur leur rôle personnel, de peur de faire des erreurs, au détriment du projet de jeu commun ». Pour cette rencontre capitale, le coach rémois devra encore jongler avec les indisponibilités. Dans un secteur défensif déjà fragile, manqueront à l'appel Tacalfred et Glombard, tout deux suspendus, tandis que Weber blessé au genou à Vannes, ne devrait pas retrouver le groupe avant un bon mois. A cela s'ajoute bien sûr les absences de Fauré et Gragnic, deux joueurs dont l'expérience serait précieuse actuellement. Ils devraient faire leur retour respectivement fin septembre et fin octobre. D'ici là, le Stade de Reims aura donc reçu Nantes et se sera déplacé à Metz (18ème) et Châteauroux (5ème). A moins d'un sursaut d'orgueil, la saison s'annonce longue et douloureuse.

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Il est temps de mettre un bon coup de rein

Le FC Nantes ne doit plus lézarder en chemin. Avec son bilan à géométrie invariable (deux victoires, deux revers et deux nuls) et sa douzième place (après les matchs de vendredi), le club de président Kita n'est pour l'heure pas dans les temps pour prétendre se mêler à la lutte pour la montée. « Si on regarde les statistiques, le champion de L2 est performant et il a une marge, observe l'entraîneur nantais Baptiste Gentili. Là, on na plus vraiment le droit à l'erreur... » Sans même parler du parcours des ex-champions, le FCN n'avance pas non plus au rythme d'une formation qui guigne simplement le podium, synonyme d'accession. « Si on veut basculer dans le haut du tableau, on se doit de gagner à Reims », affirme ainsi Stéphane Darbion. C'est d'ailleurs une obligation de résultat qui s'inscrit au contrat des Canaris au regard de l'adversité. Reims, lanterne rouge, n'a toujours pas goûté au bonheur du succès en six matchs et sera privé de plusieurs titulaires (Fauré, Tacalfred et Glombard). Tout autre résultat qu'une victoire dans la Marne serait de très mauvais goût.

Se libérer dans la tête !« Le contexte nous est favorable, estime Jean-Jacques Pierre. Car, on est plus en confiance qu'eux. On monte en régime. Il y a beaucoup d'envie et de détermination la semaine. » Un avis partagé par Darbion qui a la conviction que le FCN « est dans le vrai » et « sera récompensé très vite ». Plus fort individuellement sur le papier que la majorité des formations de L2, Nantes doit s'affranchir de cette pression inhérente à son statut. « Ce qui nous manque, c'est de la régularité, analyse Lionel Carole. Il faut qu'on arrive à travailler plus sereinement. Pour l'instant, on bosse sur du court terme. Il faut qu'on soit plus tranquilles dans nos têtes.

Source : 20min