[Topic spécial pleureuses] Olympique Lyonnais

Lyon fait-il le bon choix avec Gourcuff ?

À moins d'un retournement de situation, le jeune international français Yohann Gourcuff devrait signer à Lyon moyennant un chèque compris entre 20 et 25 millions d'euros. L'Olympique Lyonnais fait un pari sur l'avenir : renforcer son milieu de terrain, quitte à se déplumer sur les ailes et à jouer avec le feu en défense...

Il manque clairement un taulier au milieu de terrain lyonnais. Claude Puel, Jean-Michel Aulas et, de manière globale, la presse sportive sont unanimes : Pjanic et Gonalons sont des éléments d'avenir, Kallstrom et Makoun n'ont pas le bagage technique nécessaire et Toulalan va évoluer en défenseur central.

Gourcuff serait donc dans l’esprit du staff de l’OL le joueur idoine, capable d’être le patron technique au milieu, mais aussi grâce à son volume de jeu, d’équilibrer le manque d’impact physique de l’entrejeu lyonnais. Enfin, l’ancien rennais deviendrait le nouveau tireur de coups de pieds arrêtés du 11 gones, un secteur de jeu qui a été la marque de fabrique des années fastes de l’OL .

Reste le coût du joueur. Bordeaux ne devrait pas lâcher le meneur de jeu de l'Équipe de France à moins de 20 millions d'euros. Soit 14 millions de plus qu'un Ben Arfa, 5 millions de plus que Ozïl, 2 millions de plus qu'un Lucho, presque le prix d'un Robben ou d'un Ribéry... L'investissement reste risqué sur un joueur certes talentueux mais qui n' a pas toujours supporté la pression ces 6 derniers mois.

Par ailleurs, les finances lyonnaises tiendront-elles le choc ? La logique voudrait que Lyon vende Bastos au Réal pour financer le transfert de Gourcuff. Ce serait se remplumer au milieu pour mieux se dégarnir sur les ailes. Surtout, si Gourcuff était recruté à prix d'or, cela signifierait l'absence d'une recrue majeure en défense. Or, après les trois premiers matchs de ligue 1 cette saison, ni Cris, ni Toulalan et encore moins Lovren n'ont donné des gages de sécurité pour l'avenir...

La réussite de l'OL cette saison passera par deux intégrations. Celle - probable - de Gourcuff dans l'entrejeu lyonnais et celle de Toulalan en défense centrale.

Foot.fr

Lloris : «On ne peut pas voyager dans ces conditions»

Hugo Lloris était très remonté après la deuxième défaite de l’OL en quatre matches de championnat. La deuxième en déplacement. Après Caen, c’est Lorient qui a fait plier Lyon (2-0) et ça agace le portier.

Hugo Lloris, dans quel était d’esprit êtes-vous après cette défaite ?
Ce soir, il y avait en face un attaquant de grande qualité. Il était difficile à contenir. On l’a plutôt bien fait mais c’est un problème d’ensemble au niveau défensif. Il va falloir vraiment travailler là-dessus car on ne peut pas voyager dans ces conditions-là. On en prend trois à Caen et deux ici.

La situation est inquiétante selon vous ?
Inquiétante non. On n’aime pas perdre. On est des compétiteurs et on a envie de rebondir, de regarder devant. Le mois d’août n’est pas très bon au niveau comptable. Il faut continuer à travailler et enchaîner les séries. Ce n’est que le début du championnat. Il ne faut pas trop se prendre la tête et avancer.

Etes-vous d’accord avec le choix de Claude Puel de placer Jérémy Toulalan en défense centrale ?
C’est un choix du coach. On sait qu’il peut être très performant derrière car il gagne énormément de duels. C’est un très grand milieu et il l’a prouvé avant. Ce sont des choix et lui s’adapte. Qu’il soit devant, derrière ou au milieu ce qui lui importe c’est d’être performant.

Qu’est ce qui ne va pas dans cette équipe lyonnaise ?
Il y a un petit manque d’équilibre entre les phases offensives et défensives. On a un manque dans le jeu. On a du mal à se projet vers l’avant mais aussi à se replier. Il vaut mieux avoir ce problème au mois d’août qu’en hiver.

Comment avez-vous senti Yoann Gourcuff ?
Yo est un grand joueur. Il s’est très vite adapté. Il a été performant ce soir. Il nous a fait du bien dans le jeu. C’est de bon augure pour la suite. Il est au service du collectif et quand le collectif n’est pas trop bien, les résultats ne sont pas là. Il faut travailler là-dessus et avancer.

Le président Aulas est venu dans le vestiaire. Etait-il énervé et que vous a-t-il dit ?
Pas du tout énervé. Les défaites font avancer. C’est ce qu’on pense aussi. Il y a la trêve internationale et derrière il faudra réagir. Il faut améliorer beaucoup de choses car on ne peut pas se contenter de ce genre de performances à l’extérieur.

RMC

Lyon perd du temps

Les chiffres font mal. Il faut remonter à 2000 pour retrouver un si mauvais début de championnat de l'OL. [spoiler]A l'orée du nouveau millénaire, le club de Jean-Michel Aulas comptait trois nuls et une défaite après quatre journées et pointait à la 14e place. Lens, Bastia et Nantes se tiraient la bourre en tête. Dix ans après, Toulouse joue les vedettes et Lyon patauge. Au lendemain de leur défaite sans appel à Lorient (0-2), les joueurs de Claude Puel pointent ainsi à la 13e place avec 4 petits points, résultat d'une petite victoire, un nul et deux revers. Lyon a déjà laissé 8 points en route. Et une impression que l'équipe est toujours en rodage. A l'image de Jérémy Toulalan, d'une fébrilité inquiétante au Moustoir samedi soir, et qui a finalement donné raison à Laurent Blanc. Il y a bien meilleur que lui au poste de défenseur central pour évoluer en équipe de France.

Gourcuff en découverte

Les Gones étaient pourtant arrivés à Lorient le moral au beau fixe avec Yoann Gourcuff arraché à Bordeaux quatre jours plus tôt. Dans sa ville natale et face à l'équipe de son père, le meneur des Bleus a joué une heure. Insuffisant pour recoller au score après le penalty précoce de Gameiro (8e) et éviter une défaite scellée par Kitambala en deuxième mi-temps (66e). Malgré quelques bonnes séquences après la pause, le néo-Lyonnais doit encore trouver sa place dans le 4-2-3-1 organisé par Puel après la nouvelle sortie sur blessure de Cesar Delgado. Si aucun des secteurs de jeu, de Lloris à Gomis, n'a donné satisfaction samedi, Lyon paie aussi un lourd tribut aux pépins physiques qui le touchent depuis un mois. En Bretagne, Lisandro Lopez, tout juste de retour, a joué à peine 20 minutes. Cris, Ederson, Bastos et Cissokho pointent toujours à l'infirmerie alors que Delgado, à peine sorti (élongation aux ischio-jambiers en juillet), y retourne donc aussi sec.

«Il faut rectifier»

Cette guigne et les mauvaises prestations de son équipe face à des adversaires qui ne boxent pas dans sa catégorie (Caen, Brest, Lorient) inquiètent Puel. ««Il y a beaucoup d'éléments contraires en ce début de saison, on est bien en retard sur notre tableau de marche. Mais il y a de la qualité dans ce groupe. On sait qu'on va avoir une belle équipe, mais c'est un début de saison très difficile», reconnaissait le coach samedi soir avant de balayer une question sur le cas Toulalan «je ne vais pas en parler à chaque match». Côté joueur, on a aussi conscience des lacunes actuelles. «On en a pris trois à Caen, deux ce soir. Il faut rectifier. On ne peut pas voyager dans ces conditions-là», explique Hugo Lloris qui refuse cependant «de se prendre trop la tête.» Miralem Pjanic, lui, n'a pas aimé le terrain synthétique de Lorient. «Le terrain synthétique, les joueurs rapides en profitent. C'est sûr que c'est avantageux pour ceux qui s'entraîent souvent sur ces terrains mais bon c'est comme ça.» Un avis partagé par Jean-Michel Aulas pour qui la pelouse artificielle «n'est pas vraiment propice aux envolées footballistiques.» Encore faudrait-il que son équipe soit capable d'en produire.

Une trêve bienvenue

S'il est passé dans le vestiaire après la déroute bretonne, JMA n'a pas (encore) tapé du poing sur la table. «On est déçu mais il ne faut pas brûler ce qu'on a adoré. C'est un match perdu mais il ne faut pas tout remettre en cause. Il ne faut pas baisser la tête. C'est ennuyeux mais pas catastrophique. Je sais que les joueurs vont se ressaisir. Il faut laisser un peu le temps à cette équipe afin qu'elle se mette en place. On a quinze jours pour se remettre en question», explique Aulas sur le site de l'OL dimanche matin. Deux semaines durant lesquelles les éclopés pourront se soigner et Yoann Gourcuff trouver des automatismes avec ses nouveaux coéquipiers puisque, ce n'est pas un hasard, un seul Lyonnais (Lloris) a été appelé par Laurent Blanc pour jouer la Biélorussie et la Bosnie-Herzégovine. L'heure n'est pas encore à la crise mais l'OL n'a plus de temps à perdre. Car le sort réservé par le tirage au sort de la Ligue des Champions (Schalke 04, Benfica, Hapoël Tel Aviv), pourrait se révéler moins clément qu'il n'y parait. Et ce, dès le 14 septembre à Gerland.

Figaro

Un nouveau préparateur physique

La multiplication des blessures au sein de l'effectif de l'Olympique lyonnais avait entraîné, depuis le début de saison, une sérieuse remise en question de la préparation physique rhodanienne. Après les mots, les actes : Alexandre Dellal, qui a notamment officié auprès de la sélection ivoirienne, a été nommé ce jeudi préparateur physique du club, en remplacement de Vincent Espié, qui prendra désormais en charge la CFA. «On avait dit qu'on se pencherait sur toutes ces blessures concentrées dans un temps bref et sur une même chaine musculaire (les ischio-jambiers). Il y a peut-être quelque chose qui a été zappé», admet Claude Puel.

Résultat : même si l'entraîneur lyonnais ne veut pas faire porter toutes les responsabilités sur le préparateur Vincent Espié, celui-ci reste au club mais est rétrogradé avec l'équipe de CFA. A sa place, un nouveau préparateur a été appelé : Alexandre Dellal, qui a dirigé sa première séance ce jeudi matin. Pendant cinq ans, cet ancien joueur de niveau National a suivi Vahid Halilhodzic, notamment en sélection de la Côte d'Ivoire. «Malgré son jeune âge, il a déjà pas mal bourlingué et il est très pointu en termes de recherche. Je pense qu'il peut nous apporter », précise Puel.

Dellal sera assisté de Nicolas Quinault, qui connaît bien le club pour y officier depuis sept ans. Après avoir débuté comme stagiaire de Robert Duverne, il s'est occupé des jeunes, des féminines et de la réserve. «J'ai voulu bonifier la structure pour donner un plus par rapport au travail individualisé et au suivi des joueurs», commente Puel.

Lequipe

«Déçus mais pas abattus»

Cinq points en cinq matches, Lyon marche au ralenti en ce début de saison. Les belles promesses nées des arrivées de Gourcuff et Diakhaté restent pour le moment sans lendemain. Et mardi, la C1 commence.

Claude Puel l'a admis sans sourciller après le nul devant Valenciennes (1-1), Lyon n'avance pas vite dans ce Championnat. Mais à en entendre l'entraîneur lyonnais, l'Olympique lyonnais se trouve tout de même plus avancé. Pour lui, son équipe a réalisé ce samedi soir son « meilleur match depuis le début de la saison ». Cependant, il n'en reste pas moins « malheureux pour les joueurs » et aurait préféré « un match moins abouti et le gagner ». « J'ai vu beaucoup de choses encourageantes, il faut continuer. »

Revenu au milieu de terrain pour mieux retrouver ses repères, Jérémy Toulalan a mis une bonne heure à trouver le bon tempo. S'il n'a pas souhaité revenir sur son état d'esprit actuel, la situation de l'OL en Championnat l'inspire davantage. « C'est inquiétant et il faut vite se reprendre car des gros matches à Bordeaux et contre Saint-Etienne arrivent vite. Quand on est Lyon, il faut marquer plus de points, c'est une évidence. On est au pied du mur. Pour avoir de la confiance et être bon dans le jeu, il faut des victoires. Cela va être dur jusqu'à fin septembre. »

« On n'a pas le temps de s'appesantir »

De l'avis de tous les Lyonnais, c'est surtout la déception qui dominait après ce nul concédé devant Valenciennes. Jimmy Briand a regretté « de ne pas avoir tué le match ». « Dans ce genre de situation, on n'est jamais à l'abri d'un contre ou d'un coup de pied arrêté, c'est ce qui s'est passé ce soir, peste l'attaquant lyonnais. Ce qui est bien dans le foot, c'est qu'il y a un gros match dès mardi (contre Schalke 04). Quant au Championnat, on fera les comptes à la fin. Il y a énormément de matches mais c'est sûr qu'il va falloir prendre les points car les autres ne nous attendent pas. »

Lyon va en avoir l'occasion dès mardi. L'aspect positif, c'est d'enchaîner tous les trois jours. « On n'a pas le temps de s'appesantir », souligne Puel, dont la démission a, comme souvent la saison dernière, été réclamée par une partie du public de Gerland. L'intéressé n'a pas changé d'un iota dans son commentaire : « Ce qui m'intéresse, c'est mon équipe, qu'elle ait montré un visage beaucoup plus consistant et séduisant et qu'elle s'en serve à l'avenir. On remontera. »

Lequipe

7 à 9M€ pour virer Puel de l’OL. C’est deux ans de Lisandro Lopez !

Ce n’est pas un hasard si Claude Puel est toujours sur le banc de l’Olympique Lyonnais. Parce qu’il n’est pas dans les habitudes de Jean-Michel Aulas de céder à la panique certainement et les quatre victoires consécutive de son club lui donnent raison. Mais plus surement parce que virer Claude Puel coûterait au club des Gones, entre 7 et 9 millions d’euros d’indemnité suivant le moment et les circonstances nous apprend l’Equipe.

Le coach lyonnais reçoit 250 000 euros par mois (3M€) et n’a plus que vingt mois de contrat dans le Rhône ; autant dire qu’il ferait une excellente opération financière à se faire lourder. A titre d’exemple, huit millions d’euros représentent pour Aulas et son club, deux ans de salaire de Lisandro Lopez. C’est pas rien.

Aulas : «L'arrivée de Claude Puel s'est faite d'une part parce que l'on appréciait l'homme et ses résultats, d'autre part parce que l'on considérait qu'il avait le profil de ce que l'on recherchait : un manageur général au rôle plus développé que celui d'un entraîneur. Sur ce plan, nous avons moins bien réussi, il faut le reconnaître, puisque je suis obligé de remonter au front très régulièrement.»

Maxifoot

" Monsieur Aulas était assis à trois mètres de ma place, je le vois passer devant moi et lui demande de garder Claude Puel jusqu'à la fin de la saison pour arranger l'OM. Il m'a alors pris le bras avant de me mettre une gifle. Il m'a traité de petit con et de connard, il y avait 15 000 personnes, d'autres ont vu son geste. Ensuite, on en a rediscuté mais il n'y a pas vraiment eu d'excuses ", explique-t-il sur RMC, dans l'émission " Le grand after ". Le présentateur, Gilbert Brisbois, a ensuite demandé au supporter s'il avait un message à faire passer à Jean-Michel Aulas. L'homme n'a pas saisit la perche tendue.

Topmercato

A l’issue de la rencontre Arles-Avignon – Lyon qui s’est soldé par un résultat nul (1-1), un supporter provençal s’est plaint de recevoir une gifle de la part du président de l’OL. A demi-mot, Jean-Michel Aulas a reconnu son geste par le biais d’un communiqué diffusé sur le site de son club : « C’est une chose très simple. Un individu s’en était déjà pris à Bernard Lacombe en première période. A la fin du match, ce même individu m’a insulté. J’ai fait ce que j’avais à faire, ce que tout homme aurait fait dans cette situation. Cet individu s’est ensuite excusé et j’ai accepté ses excuses ».

RMC

Aulas taloche un supporter

Jean-Michel Aulas n’est pas joueur !

Furieux après le nul de l’OL à Arles-Avignon, le despote Lyonnais aurait giflé un supporter avignonnais venu le chambrer à la fin du match. « Je lui avais juste dit qu’il fallait qu’il garde Puel, car je soutiens l’OM et je ne veux pas que Lyon remonte au classement... », explique le supporter en question au Progrès. Le geste exécuté, JMA s’est rapidement précipité auprès du supporter, en lui présentant de plates excuses. La communication “aulasienne” fait encore oublier que Lyon est seulement 14e après dix journées de championnat !

VIR