[Topic] OM

RLD : La famille restera à l'OM

Les héritiers de Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire de l'OM décédé samedi, ont assuré dimanche qu'ils «poursuivront l'oeuvre» de l'homme d'affaires à la tête du club. «Concernant l'Olympique de Marseille, un club auquel il était tant attaché, ses héritiers poursuivront l'oeuvre engagée», a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l'AFP par le porte-parole de "RLD" Vincent Labrune. «Conformément à sa volonté et à son action depuis 1996, ils auront à coeur de faire inscrire de nouvelles pages glorieuses dans l'histoire de ce club, avec l'équipe dirigeante actuelle», ajoute le communiqué.

Robert Louis-Dreyfus a pour héritier sa femme Margarita et trois enfants. Il était actionnaire unique de l'OM, en nom propre, via la société anonyme à objet sportif Eric Soccer. Ce message de la famille laisse entendre que l'OM demeurera dans un premier temps au moins dans le giron d'Eric Soccer. Sa promesse de continuité est de nature à rassurer les supporters et les acteurs du club sur sa pérennité.

Dassier : «L'avenir du club est assuré»

Avant même le communiqué officiel, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin s'était exprimé dans ce sens: «j'espère que sa famille continuera à rester l'actionnaire principal. Je pense qu'il a tout prévu et si tel n'était pas le cas, cela me conforterait dans l'idée que nous ne vendrons pas le Stade Vélodrome», a-t-il dit. Le nouveau président de l'OM Jean-Claude Dassier s'était également montré rassurant: «l'avenir du club est assuré, a-t-il affirmé dimanche matin sur le site du club. Robert Louis-Dreyfus a toujours su faire preuve d'une grande prudence dans la gestion de ses affaires. (...) Son décès brutal nous cause une grande peine, mais il ne remet pas en question la marche du club. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir à ce sujet.»

Lequipe.fr

Dominique Grimault va devenir, dans quelques jours, le nouveau responsable des médias à l’Olympique de Marseille. Oui, Dominique Grimault, le mec de 100% Foot, entre autres. Encore un journaliste qui tombe dans les filets d’un club de L1. Il assure pourtant qu’il n’y a aucun mélange des genres...

Vous nous confirmez votre prochaine signature à l’OM ?
Je n’ai pas encore signé, je devrais signer en début de semaine.

Quelle sera votre fonction ?
Dans un premier temps, je serai responsable du pôle média de l’OM. Le Net, les publications (par exemple, les jours de match) et bien sûr OmTv. Tout ce qu’on peut créer, aussi.

Vous avez déjà des projets ?
Oui, bien sûr. C’est un peu prématuré pour en parler mais évidemment j’ai quelques idées. J’attends de faire l’expertise et puis on va mettre tout ça en route le plus vite possible.

Vous allez continuer vos activités à côté, notamment sur M6 ?
…C’est possible. Ce n’est pas incompatible.

Comment vous êtes-vous retrouvé à l’OM ?
C’est une double amitié avec Vincent Labrune et Jean-Claude Dassier. Avec Jean-Claude, cela remonte à vingt ans. C’est lui qui m’engage à TF1 en 1988. Et Vincent, c’est France Télévisions Sports, quand je suis co-directeur avec Patrick Chêne, en 1998-2000. Vincent était à l’époque notre directeur de la communication.

Est-ce qu’on peut s’attendre à des transferts de journalistes que vous connaissez ?
Ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas quelques transferts à venir mais ce n’est pas à l’ordre du jour. C’est très naturel, une fois de plus.

Vous êtes supporter de l’OM ?
Comme tout passionné de foot, j’ai toujours suivi et aimé l’OM. Notamment depuis les années 70. L’équipe de Zatelli avec Skoblar, Magnusson, Bosquier, Carnus. Salif Keita plus tard, Georges Bereta encore. Et puis bien sûr, l’épopée européenne des années 90. J’avais même sorti un ouvrage dans les années 90, avec un journaliste marseillais, s’appelant “OM, mon amour”. Donc ce n’est pas nouveau. Je ne vois pas comment on peut être anti-OM quand on aime le foot. C’est la ville du foot par excellence. C’est le public, avec celui de Saint-Étienne, le plus bouillant, le plus impliqué. C’est un label, c’est une marque, c’est quelque chose de fort, l’OM, depuis maintenant un demi-siècle. Voire plus. Et c’est surtout le cœur d’une ville qui est assez extraordinaire. Quand la proposition est venue, je ne pouvais que l’accepter.

Qu’est-ce que vous avez pensé du recrutement de l’OM ?
A priori, Didier Deschamps souhaite une équipe immédiatement compétitive. Il prouve son attachement à l’OM, ce qui n’est pas nouveau, mais aussi son ambition collective et personnelle. Après ses expériences monégasque et turinoise, il a passé quelques moments difficiles, même s’il s’en est bien sorti en tant que consultant sur Canal. Là, il a immédiatement bâti une équipe pour être championne de France. On ne va pas se cacher derrière son petit doigt. Il a pris des joueurs chevronnés, des joueurs professionnels, des joueurs qu’il souhaitait prendre. Jean-Claude Dassier et la direction de l’OM ont tout fait pour accéder à ses désirs. C’est une équipe très compétitive qui, je l’espère, va le montrer dans les prochaines semaines, malgré la blessure malheureuse de Lucho Gonzalez. Il a doublé les postes, c’est du très sérieux.

Il y a de plus en plus de journalistes sportifs qui signent dans des clubs, n’y a-t-il pas un mélange des genres ?
En ce qui me concerne, il n’y a pas du tout de mélange des genres. Je suis journaliste depuis 1971, lorsque j’ai commencé à L’Equipe, donc cela va bientôt faire quarante ans. J’ai toujours été journaliste et je le resterai dans le cadre de l’OM. Je ne suis pas dirigeant, je ne m’occupe pas du sportif comme pouvaient le faire auparavant Charles Villeneuve, Charles Bietry ou Michel Denisot. Je m’occupe des médias et c’est mon métier. Pour le reste, effectivement, on peut constater qu’il y a un effet de mode.

C’est l’éternel débat entre le journalisme et la communication… Oui, mais je n’ai jamais été communicant. Je suis journaliste dans l’âme, ou j’essaie en tout cas, et je le resterai, quand bien même j’endosse, d’une certaine manière, le maillot de l’OM. Je vais défendre, effectivement, les intérêts de l’OM, mais voilà, ça ne m’empêchera pas… Je pense que c’est à ce niveau-là que les médias de l’OM vont un peu bouger. Je vais m’atteler à faire de l’OmTv une chaîne qui mérite mieux que son label, qui mérite d’être vraiment installée dans le PAF. Et puis il y a le Net, que je vais développer également, comme je l’ai fait sur d’autres chaînes et dans d’autres radios ou organes de presse écrite. Je n’ai pas changé.

So Foot

Jean-Claude Dassier, après un peu plus d'un mois de compétition, l'OM pointe à la 5e place du classement. Deux victoires et deux nuls en quatre matches, est-ce un bilan satisfaisant pour vous ?

Oui, effectivement ça l'est. Le dernier nul que nous avons fait est très encourageant. S'il y avait d'ailleurs une victoire aux points, nous l'aurions emporté contre Bordeaux. Plus sérieusement, nos matches sont très solides dans l'ensemble (Marseille possède la meilleure défense du Championnat). L'équipe monte clairement en puissance et c'est grosso modo ce que l'on souhaitait. Il faut dire que Didier Deschamps et José Anigo réalisent un excellent travail ensemble. Je suis très optimiste pour la suite.

Surtout que la recrue star, Lucho Gonzalez, n'a toujours pas effectué ses débuts en Ligue 1...

Cet homme devrait nous apporter beaucoup à son retour. Je ne veux pas m'avancer mais c'est un créateur de danger, un joueur porté sur l'offensive, qui va nous faire énormément de bien. Et puis cela va permettre à Marseille de poursuivre sa mutation. La cote de l'OM ne cesse de grimper. Il n'y a qu'à voir les chiffres du match contre Bordeaux et vous comprendrez. 2,7 millions de téléspectateurs en crypté, c'est énorme. On progresse dans ce sens de toute façon. Le dialogue avec les supporters est également positif. Franchement, tout va bien. A la limite, le seul bémol, c'est sur le plan personnel : je n'ai toujours pas trouvé de maison pour m'installer (rires).

Le Real Madrid et le Milan AC : On peut dire que vous avez hérité d'un tirage très difficile en Ligue des champions mais Ô combien intéressant. En tant que président, vous devez être fier de pouvoir accueillir de telles équipes au Vélodrome ?

C'est le cas. La seule chose que je n'avais pas vu sur le coup, c'est qu'on va devoir retourner à Madrid un an après les incidents contre l'Atletico. Bon, c'est vrai que là ce n'est pas le même club, mais nous allons dire aux supporters de bien faire attention, de surtout bien se comporter et de virer les brebis galeuses. Mais sur le plan sportif, je suis confiant. Je suis persuadé qu'on peut finir 2e de la poule et battre le Milan AC. De toute façon, en ce moment, l'OM est meilleur que le club italien. Le plus difficile, ce sera le Real Madrid. Si on se qualifie, ce sera un exploit. Dans le cas contraire, ce ne sera pas non plus honteux. Mais honnêtement, je privilégie la première solution.

Benoît Cheyrou confirme chaque année qu'il est la plaque tournante de cette équipe marseillaise. Mais il n'a toujours pas été sélectionné chez les Bleus...

Cela fait parti du mystère Domenech. J'espère seulement que cela ne portera pas préjudice à l'équipe de France et qu'elle va se qualifier pour la Coupe du Monde 2010. Mais franchement, quel mystère ! Ce joueur est excellent. C'est un vrai créateur qui peut apporter le danger n'importe où et qui possède une frappe croisée à raz-de-terre magique et redoutable. Sa non sélection est incompréhensible !

José Anigo a déclaré dernièrement qu'il soutenait plus que jamais Hatem Ben Arfa. Mais les prestations de l'ancien Lyonnais ne sont pas vraiment convaincantes...

Moi aussi je le soutiens à fond. Ce joueur, c'est un petit Messi. Pas par la taille, ce n'est pas ce que je veux dire, mais c'est qu'il peut se montrer dangereux sur quelques mètres carrés. Et puis ses dribbles sont vraiment magiques. Peu de joueur en France savent faire la même chose. Alors peut-être que c'est un problème psychologique, mais ce n'est pas de mon ressort. Didier Deschamps et José Anigo s'occupent bien de lui. Il faut seulement, je pense, qu'il retrouve confiance en lui. Et puis c'est que le début vous savez. Je suis persuadé qu'il va réaliser une belle saison. Il a une telle façon de jouer au football que cela ne peut qu'évoluer dans le bon sens. Il va y arriver.

France Football

Après quatre journées, Baky Koné, le petit (1,63m) attaquant de l'OM s'est déjà blessé trois fois. Indisponible maintes fois la saison dernière, l'attaquant ivoirien semble malheureusement reparti sur le même rythme. Et cela pourrait bien changer les plans de Didier Deschamps…

Bakary Koné est-il plus fragile que les autres ou n'a-t-il tout simplement pas de chance ? En tout cas, force est de constater que depuis le début de saison, l'attaquant de poche de l'OM n'est pas épargné par les blessures. Car après quatre journées de championnat, il s'est déjà blessé à trois reprises. En match de préparation à Toulouse, il a d'abord dû quitter ses coéquipiers à cause d'une cheville douloureuse alors qu'il avait ouvert le score pour les Phocéens. Il fut ensuite absent à Rennes, suite à une inflammation du genou gauche contractée en sélection. De retour pour le choc face à Bordeaux au Vélodrome, « Baky » n'a tenu que treize minutes jusqu'à ce que le Girondin Marc Planus lui tombe dessus. Résultat : l'Ivoirien souffre d'une lésion au ligament interne du genou gauche et sera absent six semaines.

Le plus embêtant dans cette histoire, c'est que l'Ivoirien sort déjà d'une saison noire où les blessures, plus ou moins graves, s'étaient enchaînées. Petit rappel des faits. Lors de la saison 2008-2009, on dénombre au moins sept blessures différentes pour celui qui venait à peine de débarquer sur la Canebière. A l'entraînement d'abord, il s'est blessé à un genou en frappant dans un ballon puis a ensuite été victime d'une distorsion d'un ligament interne. Début mars, il est touché à la cheville après cinq minutes de jeu lors de la victoire des siens à Caen. A la mi-mars, face à l'Ajax d'Amsterdam en Coupe UEFA, il doit céder sa place à cause d'une béquille. En avril, une nouvelle fois à l'entraînement, l'ancien Niçois souffre d'une lésion du mollet gauche. En mai, il est à nouveau indisponible à cause d'un décollement de l'aponévrose. Enfin, en janvier, le petit Ivoirien avait échappé au pire après un violent choc en Coupe de France avec Hugo Lloris, le gardien de Lyon. Résultat : une fracture de l'arcade zygomatique, une énième absence et un casque « à la Petr Cech » à porter pendant plusieurs semaines.

Cette année donc, avec déjà trois pépins en deux mois, Bakary Koné semble malheureusement reparti sur les mêmes bases. Et à vrai dire, cela ne fait pas les affaires de Didier Deschamps, surtout quand « Baky » doit aller faire vérifier sa blessure auprès de la sélection ivoirienne : « Il a dû partir malgré sa blessure rejoindre son équipe nationale, chose qu'on aurait pu éviter vu son état, s'est plaint le coach marseillais à La Provence. Faire des heures d'avion pour aller et revenir, ce n'est pas l'idéal. » Au-delà de ce problème, c'est surtout au niveau du terrain que le technicien marseillais va devoir plancher. En attendant l'éclosion de Ben Arfa, chose que « DD » espère toujours, la solution Koné était idéale. Toujours vif et plein d'envie, l'Ivoirien présente surtout l'avantage d'avoir une science du replacement plus adaptée à la rigueur de Deschamps. Mais Koné blessé, la donne a changé …et Mathieu Valbuena, qui n'entrait pas vraiment dans les plans de « la Dèche », n'a, du coup, pas quitté l'OM. Entre la fragilité de Koné, l'éternelle attente de l'éclosion de Ben Arfa et le retour de Valbuena le banni, le côté droit marseillais n'est semble-t-il pas encore prêt à se trouver un vrai titulaire.

Football365