[Topic] Equipe de France

Selon RMC, des joueurs de l’équipe de France auraient regretté leur action dès le dimanche soir. Djibril Cissé se serait ainsi présenté en pleurs devant le staff.

La surréaliste journée de dimanche des Bleus commence à révéler tous ses secrets. RMC nous rapporte ce lundi des détails encore inconnus jusqu’ici. Le noyau dur de la fronde serait composé par William Gallas, Patrice Evra et Florent Malouda. Parmi les anecdotes encore méconnues, la radio nous apprend que Bruno Martini, l’entraîneur des gardiens, n’aurait pu retenir ses larmes devant le refus des joueurs de s’entraîner. William Gallas aurait lui adopté une attitude très désinvolte à l’intérieur du bus pendant que Thierry Henry conservait le silence comme absent des événements qui se déroulaient sous ses yeux.

Plus surprenant, RMC croit savoir que certains joueurs sont allés voir le staff après le dîner pour leur dire qu’ils regrettaient le boycott de l’entraînement. Djibril Cissé se serait ainsi présenté en pleurs devant Raymond Domenech. Certains des nouveaux Bleus se seraient également excusés auprès du staff. Toujours selon la radio, des joueurs n’auraient plus la tête au match. «Il ne vaut mieux pas que je joue sinon je vais me faire expulser», aurait confié l’un d’entre eux.

Source : Barbafoot

Un cadre de la FFF raconte Knysna

Dans un entretien accordé à La Charente Libre, un cadre de la Fédération française de football, Henri Monteil, revient en détail sur la journée de dimanche qui aura ébranlé l'équipe de France à Knysna, entre altercation Evra-Duverne et refus des Bleus, emmenés par le duo Gallas-Abidal, de s'entraîner. Et l'intéressé de confirmer que la décision d'exclure Anelka a été prise en raison de l'ampleur médiatique prise par l'affaire samedi.

Les langues continuent de se délier dans l'entourage de l'équipe de France! Alors qu'un calme apparent est revenu ce lundi autour des Bleus qui se sont entraînés normalement à Knysna avant de quitter le Pezula Resort pour Bloemfontein, où les attend l'Afrique du Sud mardi, Henri Monteil, président de la Ligue du Centre-Ouest, secrétaire général et numéro trois de la Fédération Française de Football (FFF), raconte dans un entretien paru sur le site de La Charente Libre la folle journée qui aura embrasé la France du football dimanche.

Originaire d'Angoulême, l'intéressé commence par revenir sur la décision prise en haut lieu d'exclure Nicolas Anelka, une décision clairement dictée par le retentissement médiatique de l'affaire, suite aux révélations par L'Equipe de samedi de l'altercation ayant opposé l'attaquant de Chelsea à Raymond Domenech dans les vestiaires du Peter-Mokaba Stadium de Polokwane à la mi-temps de France-Mexique. "Rien n'aurait filtré si L'Equipe ne l'avait pas rapporté. Je ne l'ai appris que samedi. Le président Jean-Pierre Escalettes était au courant la veille. Il pensait que ça ne sortirait pas." Des déclarations qui accréditent la thèse d'une décision prise sous la pression, puisque l'intéressé poursuit: "On s'est réuni avec Raymond Domenech et les membres du comité fédéral. On a demandé à Anelka de s'excuser. Son avocat a refusé des excuses publiques parce que le joueur voulait s'en prendre à L'Equipe. Alors il était normal qu'une décision soit prise. Avec l'impact médiatique, on ne pouvait pas faire autrement que de l'exclure."

"Cette lettre, je l'ai lue. Je pense que ce ne sont pas les joueurs qui l'ont écrite"

Cette décision sera lourde de conséquences puisqu'elle va entraîner le lendemain la fronde des joueurs qui refuseront d'aller s'entraîner après en avoir informé le sélectionneur et le patron de la FFF dans le bus des Bleus: "J'étais juste à côté. Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech sont allés parlementer. Mais il n'y avait rien à faire. Des joueurs n'arrêtaient pas de frapper sur les vitres en hurlant au chauffeur de démarrer. C'était fou." Un contexte fou, mais pas une colère loin d'être unanime, si l'on en croit Henri Monteil qui explique que, contrairement à ce qu'expliquait le communiqué écrit par les joueurs et lu par Raymond Domenech, certains n'étaient pas d'accord avec la décision de boycotter l'entraînement: "Des joueurs sont allés voir Domenech dans sa chambre. Ils pleuraient. Ils disaient regretter ce qui se passe."

Lorsqu'on lui demande de donner des noms, le numéro 3 de la FFF répond, évasif: "Des jeunes. Je ne peux pas vous donner de noms. De toute façon, les trois ou quatre leaders sont des joueurs sur le déclin, qui ne joueront plus jamais de Coupe du monde. Qui sont-ils ? Je ne sais pas... Gallas, Abidal, peut-être Henry qui est ami avec Anelka." Au passage, Henri Monteil met en cause sans les nommer des membres de l'entourage des joueurs puisqu'il raconte, à propos du communiqué lu par le sélectionneur: "Cette lettre, je l'ai lue. Je pense que ce ne sont pas les joueurs qui l'ont écrite. C'était tapé à l'ordinateur et il n'y avait aucune faute d'orthographe. C'était prémédité." La lecture de cette lettre et le refus des joueurs de s'entraîner provoqueront la colère et la démission immédiate de Jean-Louis Valentin, directeur général de la FFF, joint quelques minutes plus tard par Henri Monteil: "Il m'a dit qu'il avait sauté dans une voiture et était parti. Il n'est même pas passé par sa chambre pour prendre ses affaires. Il nous a demandé de nous en occuper..." Des confessions étonnantes qui ne devraient pas passer inaperçues à la FFF...

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