[Topic Spécial] Actualité diverse du FCN

Roland-Garros. Edouard Roger-Vasselin, opposé aujourd'hui à Tomas Berdych au 2e tour, a vécu toute son adolescence à La Baule.

« J'avais à peine 5 ans quand je suis arrivé à La Baule. Avec mes parents et ma grand-mère, on a laissé la région parisienne, pris les valises et on est venu s'y installer. J'y ai vécu jusqu'à 17 ans. J'ai appris le tennis là-bas au Country Club de La Baule. C'était vraiment la belle vie. Je suis très attaché à cette région. Quand j'étais en 5e, je devais avoir 12-13 ans, j'ai également passé un an au Pôle régional de Nantes, à la Jonelière. C'était une bonne expérience mais qui n'était pas forcément adaptée pour moi.

Ensuite, il a fallu prendre une décision pas facile, à savoir monter sur Paris. Il le fallait pour profiter des structures adaptées au haut-niveau. C'était un crève-coeur de quitter La Baule. Mon père (Christophe, qui fut demi-finaliste à Roland-Garros en 1983) habite Paris, donc j'avais quand même des repères.

J'ai toujours des attaches à La Baule : ma mère y habite, ma grand-mère, ma tante... Dès que je peux, j'y remets les pieds, quatre ou cinq fois par an. J'y ai aussi beaucoup d'amis que j'appelle dès que je rentre. J'ai de petites habitudes : je vais au golf avec ma grand-mère, sur la plage, je fais un peu de thalasso aussi...

Je suis un fan du FC Nantes. Cette saison a été dure, j'y ai cru au début. Je suis un peu en contact avec le fils Kita. Il m'arrive de l'appeler quand je reviens. Il aime le tennis, il m'invite parfois à La Beaujoire. Je souhaitais l'inviter à Roland-Garros mais il ne pouvait pas. À chaque fois que je vais les voir, ils perdent ! Comme je prends des vacances à La Baule en juillet, je vois aussi généralement un match amical.

Concernant leurs difficultés du moment, je ne connais pas assez le milieu pour me permettre de porter un jugement. Il y a quinze jours, j'ai donné le coup d'envoi à Bordeaux, je rêverais de faire pareil à La Beaujoire. C'est un petit message que je lance ! »

Ouest-France

Mai 2009, on apprend que le président du FCN Waldemar Kita a rencontré le coach lorientais Christian Gourcuff pour le poste d'entraîneur, vacant à l'époque. Un an après, le Breton évoque ce rendez-vous et la situation d'un club qui lui est cher...

Il y a un an, le président nantais vous a-t-il réellement contacté?

Oui, il était intéressé par ma venue, car il pensait que j'étais capable de restaurer l'image du FC Nantes. C'est ce qui m'intéressait dans sa démarche. Quand on vient me chercher pour mes idées et mon travail, ça m'intéresse. Mais Lorient n'a pas voulu me libérer, le dossier nantais s'est donc clos assez vite...

Quel regard jetez-vous sur le FCN?

Cela fait longtemps que Nantes, tel que je l'ai connu et aimé, est mort. Quand Raynald Denoueix, fin 2001, a été limogé c'était déjà une première révolution. Après, la suite pour ce club n'est que l'illustration de l'évolution du foot business. Quand on tourne le dos à des valeurs et une philosophie qui ont fait ta force, forcément, il y a des conséquences catastrophiques...

Ce club peut-il rebondir vite?

Dans le foot, rien n'est acquis, mais rien n'est perdu non plus. Ce sont des cycles. Mais, c'est souvent plus rapide de détruire que de reconstruire. Pour Nantes, il est préférable de repartir à zéro. C'est vraiment ce que je souhaite car il y a un potentiel énorme en terme de public. Ce dernier est connaisseur et éduqué avec une certaine idée du football.

Pourquoi pense-t-on souvent à vous pour restaurer le FCN?

Parce que je suis assez proche de Denoueix au niveau de la conception du foot. On fait partie du même courant. Mais, selon moi, la personne la mieux à même de restaurer le FCN, c'est Denoueix lui-même.

Aimeriez-vous entraîner le FCN?

Moi, je n'ai plus d'objectif de carrière. Ce qui m'intéresse, c'est d'être à un endroit où on me souhaite vraiment et de travailler avec mes idées. Il est vrai toutefois que ma conception du foot est proche de ce qui se faisait avant à Nantes.

Au FCN, le coach ne semble pas avoir tous les pouvoirs. Qu'en pensez-vous?

Ce n'est pas du tout ma conception du rôle. A Lorient, j'ai un avis sur tout: la formation, la gestion des pros et le recrutement. Après, il faut une solidarité, l'efficacité est à ce prix. Dans un club, c'est ça qui est le plus dur car on se tire de plus en plus dans les pattes. Là où les coachs restent peu de temps, c'est néanmoins difficile d'avoir une emprise sur le recrutement qui engage le club sur quatre ou cinq ans.

20min

Demain, à partir de 10 heures, Musiques et chants des bandas entraîneront tous ceux qui veulen souffler les 70 bougies de l'Étoile sportive javrezacaise.

Pour l'occasion, les dirigeants et la municipalité offrent au public un grand spectacle de football en invitant les grands noms du FC Nantes. Entièrement gratuite, la fête se déroulera sur le terrain de sports de Javrezac et autour de la salle des fêtes. Un village de toile, de 250 m2, recouvrira l'actuel terrain de boules et permettra de profiter au maximum des festivités de cette journée.

À midi, un apéritif y sera offert juste avant le repas pique-nique (sur réservation).

Dès 14 heures, les écoles de foot de l'Entente Sportive Javrezac/Louzac/Saint-Laurent-de-Cognac se produiront sur le terrain pendant une vingtaine de minute, avant de laisser la place aux seniors licenciés pour un duel amical contre l'UA Cognac.

Aux environs de 16 heures, un lâcher de ballons aux couleurs de l'Étoile sportive javrezacaise teintera le ciel de rouge et de blanc.

Le match de gala entre les anciens du FC Nantes et les anciens de l'UA Cognac suivra peu après.

Les joueurs qui fouleront le terrain de Javrezac sont J.-R. Toumelin, N'Doram, Coco Suaudeau, G. Zaetta, Gaby Demichel, Gilbert Lechenadec, Philippe Daguillon, Fabien Debotté, Joël Henry, Christophe Robert, Thierry Tusseau, Jean-Jacques Eydelie, Loïc Amiss, Christophe Frankowski, Olivier Tebily, Philippe Bonnet, Loïc Paillières, Florian Duhai, Philippe Churlaud, et bien entendu David Marraud.
Anciens de l'UA Cognac

Face à eux, les anciens de l'UA Cognac, Lucien Denis, Patrick Vacher, Renaud Paultes, Bruno Perier, Jacky Castellan, Bruno Pétrie, Christian Arnéodo, Jean Loizeau, Philippe Chat, Michel Bergier, Frédéric Garcia, Pascal Denis, Roland Rousseau, Philippe Naud, Olivier Dugleux, Ch. Davin, Bruno Lasvergnas, Serge Arrouays, ou encore Jean-Jacques Delavaud.

À la fin du match, un apéritif sera offert sous les tivolis.

L'Étoile sportive javrezacaise souhaite que cette journée soit inoubliable afin de rendre hommage aux hommes, qui, en 1940, ont donné vie au club.

Sud Ouest

La fête de l'amitié

C'est un long fil rouge, de 70 ans d'existence qui a mené l'Étoile Sportive Javrezacaise de Raymond Forget, son créateur en mai 1940, à la grande fête du foot qui s'est déroulée samedi, à Javrezac. De mémoire de Javrezacais, et de Roger Garnier, qui en 1940, faisait partie de l'équipe de Raymond Forget, jamais les rues n'avaient autant vibré.

Match de gala

Tout était réuni pour que la fête soit belle : un ciel bleu azur, une légère brise et surtout les anciens professionnels du FC Nantes qui ont fait les beaux jours des Canaris. Ils avaient répondu à l'appel des organisateurs ainsi qu'à leur ami David Marraud, entraîneur de UAC Football. Ce dernier est l'enfant du pays, le « petit » entraîné par Jean-Marie Benoist. Marraud a su motiver ses troupes, qu'elles soient ex-Nantaises ou ex-UAC Football pour le match de gala.

En lever de rideau les poussins de l'entente sportive javrezacaise (Javrezac, Louzac Saint-André et Chérac) ont ouvert les festivités avant de céder la place aux seniors de Javrezac, dont certains n'avaient pas chausser les crampons depuis quelque temps et ont trouvé la reprise un peu « difficile ».

À 16 h 30, juste avant le match de gala, un lâcher de 300 ballons devait colorer le ciel en rouge et blanc. Un match amical, où malgré le score final de 4 à 0 pour le FC Nantes, il y a eu un seul gagnant : l'amitié.

On retiendra le geste de David Marraud qui a offert à Lorenzo Toffano, un petit garçon handicapé et fan de foot, le maillot de l'équipe de France. Ou encore ce monsieur, très attaché au club, venu apporter un don spontané à l'Étoile Sportive Javrezacaise pour la joie que cette journée lui a procurée.

Sud Ouest

Ayrault refuse de reçevoir l'Euro 2016 à Nantes pour cause de foot-business

Amené à réagir sur la sortie remarquée de Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Sports, à propos des Bleus et de leur hôtel, il a tout d'abord déclaré : J'aimerai bien que Rama Yade arrête de polémiquer et qu'elle défende l'équipe de France qui est assez mal en point comme ça (...) Au delà du prix des chambres des joueurs, je pense qu'il y a quand même le système du foot-business, moi je l'attends là Rama Yade, si elle a du courage...

Jean-Marc Ayrault parle en connaissance de cause puisqu'il a ensuite affirmé: "Moi j'ai refusé de payer 100 millions d'euros à Nantes pour reçevoir l'Euro 2016. Pourquoi? Parce qu'il fallait agrandir les sièges, il fallait agrandir les vestiaires, diminuer le nombre de places pour avoir des espaces pour les VIP qui sont des sponsors (...) Je ne vais pas donner un chèque de 100 millions comme ça à la FIFA pour un résultat qui n'apportera rien aux Nantais. Donc j'ai préféré mettre cet argent dans des équipements sportifs qui vont être utiles aux Nantais (...) Que les gens finissent par être ecoeurés, je comprends.

Le Post

Saâdane : «Il n’y a pas de titulaires et le Mondial n’est pas un jeu d’enfants»

Connu pour son calme et son sang-froid dans les moments difficiles, cette fois Rabah Saâdane est sorti de ses gonds pour montrer à ses joueurs qu’il s’agit là d’un rendez-vous important qui les attend dimanche face à la Slovénie et que le relâchement à ce moment bien précis n’est plus permis. Ainsi, comme pour mettre tout le monde devant ses responsabilités, Saâdane est, depuis l’arrivée de la sélection nationale en Afrique du Sud, intransigeant et plus ferme dans ses interventions. Le preuve, avant-hier, il a dû tout simplement interrompre la séance d’entraînement pour expliquer à Djebbour qu’il fallait faire preuve d’un peu plus d’abnégation dans l’effort pour éviter de perdre trop de ballons assez facilement. Contrairement à son habitude, le sélectionneur national l’a montré à son poulain à haute voix et devant tout le monde. D’autre part, lors d’une réunion tenue avec ses joueurs, il n’a pas cessé de mettre en garde de manière un peu soutenue ses joueurs. Même durant une séance vidéo, il leur a expliqué en élevant la voix que le moindre relâchement face aux Slovènes leur sera fatal.

Les joueurs n’ont rien compris

Selon nos informations, Saâdane était remonté contre ses joueurs. Cela se lisait très facilement sur son visage. Après chaque séance d’entraînement, il communiquait peu avec ses joueurs. Mardi dernier, pendant la réunion tenue avec ses protégés, il avait mis le masque des mauvais jours. Ce qui a fait croire à certains joueurs qu’il avait quelque chose sur le cœur. Mais en réalité, Saâdane a tout simplement décidé de changer de comportement avec ses éléments. Une façon de les sensibiliser en leur faisant ressentir cette lourde responsabilité qu’ils auront à assumer durant ce Mondial sud-africain. Chose pas très bien perçue par les camarades de Yebda qui sont restés abasourdis par ce nouveau langage utilisé par leur coach qu’ils ont connu tranquille et serein.

«Avec moi, il n’y a pas de titulaires, vous êtes tous sur un même pied d’égalité»

Saâdane, qui s’est rendu compte de l’excès de confiance de certains joueurs qui se prennent pour des titulaires indiscutables, a décidé de procéder autrement pour les secouer un peu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a tenu à rappeler tout le monde à l’ordre au terme de l’une de ses nombreuses interventions en pleine séance d’entraînement. «Pour moi, il n’y a pas de joueur titulaire ou remplaçant. Vous êtes tous sur un même pied d’égalité. Il n’y a que moi qui décide qui sera titulaire ou remplaçant dans cette équipe. Celui qui va se montrer le plus méritant à l’entraînement aura ma confiance. Vous devez comprendre qu’on est en train de préparer un Mondial, c’est fini la récréation maintenant. J’exige de vous une meilleure prise de conscience et un peu plus de responsabilité», a-t-il annoncé avant de prendre congé d’eux.

Les remplaçants aussi avertis

Certains ont interprété ce discours ferme du coach comme une mise en garde envers quelques joueurs remplaçants qui se sont rebellés pour s’expliquer avec le coach, à l’image du meneur de jeu du FC Nantes, Djamel Abdoun, qui s’est interrogé sur sa mise à l’écart répétitive. Saâdane voulait certainement montrer qu’il était aussi capable de hausser le ton pour protéger son groupe et éviter la débandade.

Des titulaires se sont sentis visés

D’après ce que nous avons pu avoir comme information, cette nouvelle méthode appliquée par Saâdane pour communiquer avec ses éléments a donné à réfléchir à quelques titulaires qui se croyaient indéboulonnables dans cette Equipe nationale. Quelques éléments du groupe des Verts, à l’instar de Ghezzal, se sont sentis visés. Aligné pratiquement pendant toutes les rencontres officielles et amicales avec la sélection, Ghezzal, qui est resté muet durant 11 rencontres, semblait, selon notre source, inquiet par ce discours ferme du coach. C’est aussi le cas de certains joueurs qui n’ont pas eu le rendement escompté lors des deux récentes sorties amicales face aux Emirats et à l’Irlande.

Une réaction qui intervient en retard

Cette nouvelle sortie de Saâdane, jugée opportune à quelques jours du premier match de l’Algérie face à la Slovénie, est intervenue un peu en retard. Il faut dire que l’aménité du coach a fait favoriser un climat de relâchement dans le groupe des Verts. Cela étant, personne ne peut avancer que ce changement de conduite prôné par Saâdane à quelques jours du début du Mondial, va porter ses fruits, sachant que les joueurs se sont habitués à une méthode de travail plutôt soft et moins rigoureuse.

Le Buteur

Ligue 1 Tapie : Je vais revenir

Annoncé notamment au Paris FC ou au FC Nantes malgré un ferme démenti de sa part, Bernard Tapie s'est exprimé au micro de France 2, ce jeudi, dans l'émission A vous de juger. S'il n'a pas souhaité révéler le club qui l'intéresse, l'ancien président de l'OM a tout de même confirmé qu'il reviendrait dans le football. J'étais interdit d'affaires, je suis revenu aux affaires. J'étais interdit de politique, je suis revenu en politique. J'étais interdit de foot, je vais revenir dans le foot. Une chose est sûre, Pape Diouf sera mon président. [...] Quand je suis arrivé à Marseille, j'ai dit que j'allais être champion dans les trois ans et gagner la Ligue des champions dans les cinq. Quand j'arriverai dans mon club, l'objectif sera d'arriver en finale de Coupe d'Europe dans les cinq ans, a-t-il ainsi expliqué.

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