[Topic] Championnat de Ligue 1

Le Dizet : «Ne pas faire du Nantes à Boulogne ! »

Serge Le Dizet sera l'adjoint de Laurent Guyot à Boulogne-sur-Mer. Il évoque cette nouvelle aventure...

Serge Le Dizet, comment se sont déroulés les contacts avec l'USBCO ?
Tout s'est fait par l'intermédiaire de Laurent (Guyot). Nous nous connaissons depuis 1992. Nous sommes très liés car nous avons longtemps évolué ensemble à Nantes. Je l'avais fait revenir au FCNA, il y a quelques années, pour qu'il s'occupe des 15 ans. Au-delà de l'amitié qui nous lie, c'est surtout la compétence du technicien qui m'intéressait à l'époque. Après mon passage à la tête de l'équipe première de Nantes, j'ai quitté le club mais nous sommes toujours restés en contacts. J'entraînais Concarneau cette saison. Mais le départ du président du club a précipité le mien. Je me retrouvais donc sur le marché. Et tout s'est finalement fait rapidement avec Boulogne-sur-Mer

Comment voyez-vous votre cohabitation dans votre nouveau club ?
Pour Laurent, ce sera son premier poste en tant qu'entraîneur d'une équipe de Ligue 1. Le fait que nous nous connaissions depuis de nombreuses années va nous aider à gagner du temps. D'autant qu'il va falloir rapidement être dans le bain. Nous devons déjà gérer le recrutement. Et puis, il faudra être prêts tout de suite. On sait qu'en Ligue 1, l'entame d'exercice est déterminante.

Quel regard portez-vous sur votre nouvelle équipe ?
Je crois que sa saison passée est à l'image de ce qu'elle réalisait depuis quelques années : tout en progression. Il est bien évident que ce sera un peu plus compliqué qu'en ligue 2 car l'élite nécessite d'autres choses. La pression sera plus forte. Médiatiquement, le club sera plus exposé. Notre objectif est clair : nous servir de la dynamique actuelle pour la faire perdurer. Avec les dirigeants, les supporters et les joueurs, nous allons tout faire pour rendre cet objectif réalisable. Ensuite, il ne faudra pas perdre de vue la réalité de la Ligue 1. Je ne vais pas vous dire que je connais tout de cette équipe boulonnaise. Je la connais un peu et je me dis qu'il y a de belles choses à faire avec elle.

« Heureux de redécouvrir la région »

Boulogne-sur-Mer a développé un beau football cette saison. Vous arrivez aussi avec l'étiquette du « jeu à la nantaise ». Cela vous impose-t-il une contrainte supplémentaire, celle du spectacle ?
Vous savez, je ne sais pas s'il faut parler du jeu à la nantaise. Laurent (Guyot) arrive avec ce qu'il est et ses connaissances technico-tactiques. Il a un grand vécu nantais mais cela ne veut pas dire qu'on va faire du Nantes à Boulogne ! L'USBCO a sa propre culture du jeu. Nous devons nous inspirer de cette culture. Après, le beau jeu c'est bien. Mais être efficace c'est mieux ! Il y a un vrai fossé entre la Ligue 2 et la Ligue 1. la différence, c'est l'efficacité. Nous devrons trouver les éléments qui nous permettrons de tenir la route.
Je profiterais neanmoins des rares moments de détente pour aller saluer mon vieil ami Lamygos du coté de Rennes.

Vous souvenez-vous de votre dernier passage au stade de la Libération ?
Tout à fait. Et c'est plutôt un mauvais souvenir. J'étais venu, lorsque j'étais entraîneur de Nantes, pour un huitième de finale de Coupe de France en 2005. Je me souviens que Monsieur Kalt nous avait refusé un but à quelques minutes de la fin. Je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs ! Désormais, je reviens à Boulogne-sur-Mer avec l'envie de redécouvrir ce club et cette région. Je suis très heureux de connaître la Ligue 1 avec l'USBCO et de me lancer dans ce joli challenge commun.

La voix des sports

Gourcuff va-t-il plomber Bordeaux ?

Vécue comme une aubaine par les supporters bordelais, la poursuite de l'aventure Gourcuff à Bordeaux n'a pas que des avantages. Coéquipiers qui deviennent gourmands, budget transferts limité. De quoi avoir des regrets ?

Avec Jean-Louis Triaud, les déclarations fracassantes sont rarement de mise. Sous-entendu, lecture entre les lignes. Tel est le quotidien des observateurs bordelais. Il y a deux jours sur RMC, le patron du club a donné plus de billes qu'il n'en faut à ceux qui se soucieraient des finances bordelaises. Au sujet du choix d'un Cédric Carrasso qui va coûter 8 millions d'euros au détriment d'un Yohann Pelé gratuit, tout d'abord. «Il faut voir ça avec Laurent. C'était un joueur qui effectivement nous intéressait et qui avait l'avantage d'être libre. On était aussi sur Carlos Kameni mais aujourd'hui la priorité c'est Cédric Carrasso.»

Plus rien dans la cagnotte

Dans le langage Triaud, cela revient à dire: Laurent Blanc avait le choix entre prendre un joueur gratuit ou piocher très largement dans l'enveloppe réservée aux transferts, à lui d'assumer. Et assumer, cela revient à se passer de renforts autres que le remplacement des joueurs qui seraient voués à quitter le club. D'ailleurs, sur le sujet, Jean-Louis Triaud renvoie à nouveau la balle. «Concernant le recrutement, le patron c'est Laurent Blanc. Bien sûr si un joueur majeur devait partir, il serait bien évidemment remplacé poste pour poste.» Laurent Blanc paie donc cash son souhait de vouloir à tout prix s'attacher les services de Cédric Carrasso. Car le budget transferts des Girondins n'est plus bien lourd. Et tout cela, c'est le résultat du feuilleton Gourcuff. Avec une indemnité frôlant les 15 millions d'euros, un salaire conséquent à assumer, et sans doute une prime à la signature alléchante, céder à la tentation Gourcuff entraîne indéniablement les dirigeants bordelais à se serrer la ceinture.

Des tensions fatales ?

Et c'est sans compter sur le deuxième effet Gourcuff. Avec un salaire astronomique, dans l'échelle de la Ligue 1, offert au Breton, les Girondins se handicapent financièrement, mais provoquent aussi des jalousies. La prolongation d'Alou Diarra aurait-elle été aussi longue à se concrétiser, ou Souleymane Diawara serait-il allé au clash si les deux hommes n'avaient pas vu un jeune bellâtre creuser allègrement l'écart dans la hiérarchie salariale bordelaise ? La déclaration de Karim Aklil, l'agent de Diawara, ne fait à priori aucun doute. «Les dirigeants girondins sont allés très loin pour conserver Gourcuff. Il mérite ce qu'il a mais il ne peut pas y avoir autant d'écart avec le reste de l'effectif.» Alors que la reprise se fait dans quelques jours, les Bordelais, qui jurent vouloir bien figurer en Ligue des Champions, semblent donc dans l'impasse. Qui sait ce qu'il serait advenu si le numéro 8 bordelais avait repris la route de Milanello ?

Source : Barbafoot

Campagne d'abonnements : le club a tenu à maintenir des prix bas en « populaires »

La Ligue professionnelle de football a rendu son analyse sur l'audit réalisé auprès des clubs de la Ligue 1 : c'est l'US Boulogne qui a la politique tarifaire la plus basse. Certes, la Libération n'est pas le Parc ou le Vélodrome, mais les prix abordables dans les populaires témoignent d'une vraie volonté de faire plaisir au plus grand nombre.

Crise ou pas crise, on le sait bien, un abonnement c'est toujours trop cher pour celles et ceux qui n'ont pas de boulot ou qui veulent aller à la Libération en famille. Pour autant, Jacques Wattez et son équipe doivent faire face à des contingences de budget. Ils ont ainsi dû revoir la distribution des tribunes pour satisfaire des partenaires très demandeurs. En revanche, ils ont répondu aux souhaits de Frédéric Cuvillier en laissant les populaires à des prix très abordables pour de la Ligue 1. Idem, du reste, à l'endroit des jeunes. Alors bien sûr, ce n'est pas le grand confort mais voir Paris, Marseille, Lyon ou Bordeaux en « live » pour moins de dix euros, c'est quand même très honnête. Rappelons que le 1er juillet, ce sont les abonnés désireux de changer de place qui seront reçus. Du 2 au 18 juillet et du 3 au 8 août : place aux nouveaux abonnés.

La Voix du Nord

Nancy, une reprise en sureffectif

Les joueurs de Nancy ont participé lundi matin au traditionnel footing de reprise de l'entraînement en forêt de Haye, en présence de trois des cinq nouvelles recrues de la saison. Reynald Lemaitre, Jordan Lotiès et Bocundji Ca étaient présents, tandis que Bakaye Traoré et Paul Alo'o Efoulou, qui ont disputé des matches avec leur sélection nationale, ont obtenu une prolongation jusqu'au 9 juillet. Les internationaux marocains Michaël Chrétien et Youssouf Hadji ont également pu prolonger leurs vacances de 10 jours pour la même raison, et le brésilien Helder reviendra jeudi après avoir réglé des affaires personnelles dans son pays.
Les arrivées et les départs ne sont cependant pas terminés: «l'idéal serait un effectif de 24-25 joueurs, dont trois gardiens de but», alors qu'il est actuellement de «32 éléments, dont cinq portiers», a déclaré l'entraîneur Pablo Correa. «Mais il n'est pas question de scinder le groupe pour le moment, cela se fera plus tard. Je suis vraiment très content de mon groupe. On cherche encore deux joueurs de qualité. Une bonne partie de la saison se joue en ce moment et cela se passe presque comme prévu. Presque, car nous sommes logiquement privés des internationaux africains lors de cette reprise.», a-t-il ajouté.

Lequipe

Nice : Echouafni prolonge son contrat

Le capitaine de l'OGC Nice rempile pour une saison de plus. A 36 ans, Olivier Echouafni, le milieu de terrain des Aiglons, a paraphé ce mercredi une prolongation de contrat portant désormais jusqu'au 30 juin 2010. Didier Ollé-Nicolle, successeur de Frédéric Antonetti sur le banc de touche du Gym, pourra donc compter sur l'aboyeur formé à l'OM.

Sports.fr

Au lendemain de l'officialisation du transfert de Karim Benzema de l'OL au Real Madrid, Jean-Michel Aulas en dit un peu plus et fait quelques confidences. «Karim pourrait tripler son salaire», révèle le président lyonnais dans une interview à paraître vendredi dans Le Progrès. Les principaux extraits de cet entretien sont en ligne sur le site Internet du quotidien régional. «Il gagnait 4,5 millions d'euros brut à Lyon, il pourrait être de 8,5 millions par an sur six ans (NDLR : soit 708000 euros par mois, net)», précise Aulas pour qui le départ de Benzema est, à le lire, un véritable crève-coeur. «C'est un drame sentimental, un drame affectif», lâche-t-il.
Le président lyonnais n'emploie pas de tels mots à propos d'un autre départ, celui de Kader Keita. «C'est un regret, dit-il plus simplement. Il a été excellent à Lille, il nous avait fait des misères. C'est le foot...» Aulas confirme au Progrès que l'Ivoirien a été vendu pour 8,5 millions d'euros à Galatasaray. Officiellement, il avait été acheté près de 18 millions d'euros il y a deux ans à Lille. A ce départ pourrait s'ajouter celui de Fabio Grosso. «Fabio s'est interrogé auprès de son entraîneur sur l'opportunité de rester à Lyon...», précise Aulas.
Tous ces départs inquiètent les supporters lyonnais, dont certains ont appelé à manifester ce jeudi à 18 heures devant le siège du club. L'homme fort de l'OL tente de les rassurer avec la possible arrivée de Lisandro Lopez. «Je serai demain soir (vendredi soir) à Porto pour tenter de conclure ce transfert», annonce Aulas qui aurait porté son offre à 20 millions d'euros pour convaincre le club portugais de laisser partir son attaquant argentin. Il confirme également que l'OL est en négociations avec Pierre-André Gignac, David Trezeguet et Loïc Rémy. Plus que jamais à Lyon, l'été sera chaud.

Lequipe