[Après-Match] FC Nantes - OM

Un grand merci Monsieur Tony !

Tony Heurtebis (8)

Supplée à deux reprises par Pierre puis Moullec, le Nazairien, de retour aux affaires avec le forfait d'Alonzo, a réalisé le match quasi-parfait. Ne s'inclinant qu'une seule fois sur une frappe juste sous la barre signée Koné. Il sauva les siens au moins à cinq reprises, notamment devant ce diable de Koné (15e, 33e, 87e) et en toute fin de rencontre.

Il a montré qu'il était plus qu'une doublure.

Guillaume Moullec (5)

Il a connu une entame difficile, notamment face à Ben Arfa qui, par deux ou trois fois, lui rendit la vie dure. Par la suite, le latéral droit, auteur d'un dégagement salvateur au premier poteau (39e), s'est illustré en dégageant un ballon brûlant au nez et à la barbe de Koné (65e). Mal inspiré sur un contre (75e).

Michael Gravgaard (7)

Sa meilleure prestation depuis qu'il est à Nantes. Le Danois, qui a durci à bon escient son jeu, n'a rien laissé passer, à l'image de ce joli retour sur Koné, en début de match. Il faut désormais confirmer.

Jean-Jacques Pierre (7)

Attentif, sobre, l'Haïtien a repoussé de justesse trois ou quatre actions chaudes. Très sérieux. Averti.

Rémi Maréval (6)

Quel but ! Un diamant, un bijou ! Il ne pouvait pas rêver plus belle frappe victorieuse en décrochant la toile d'araignée de Mandanda... Sûr que l'ancien chômeur se rappellera longtemps de sa première réalisation en Ligue 1. Gravée à vie. Il s'est raté sur un mauvais dégagement de la tête, qui aurait pu coûter cher (15e) et n'est pas présent sur l'égalisation.

Christian Bekamenga (3)

A la lutte avec Taïwo, le jeune Camerounais a eu du mal à prendre le dessus. Tout près, malgré tout, de tromper la vigilance de Mandanda sur lequel il buta (31e). Expulsé à la 82e.

Frédéric Da Rocha (4)

Un match sans. À l'image de ce ballon mal dégagé aux abords de sa surface (39e).

Guirane N'Daw (4)

Moins en vue que face à Saint-Etienne, le Sénagalais, bien revenu sur Taïwo à la 38e, manque d'accélérations dans son jeu. Généreux.

David De Freitas (4)

Pour son retour après trois matches passés sur le banc, l'ex-Amiénois ne s'est guère mis en évidence. Bien placé, il rata une frappe a priori relativement facile (9e). Peut-être en manque de confiance.

Mamadou Bagayoko (5)

Avec Bonnart, il avait un client au marquage. Le Malien, qui ne rechigna pas à défendre, a pourtant essayé, en provoquant constamment.

Ivan Klasnic (2)

Pris deux fois au piège du hors-jeu, le Croate a une nouvelle fois terriblement déçu. Certes, il est seul sur le front de l'attaque mais tout de même... Que de ballons perdus ! Contre productif (simulation) sur l'égalisation marseillaise. Sorti sous les sifflets. Remplacé par Djordjevic.

Presse-Océan

« Deux points de perdus »

Conscient de la domination marseillaise face à Nantes mercredi soir, Karim Ziani n'a pas fait de mystère : l'OM a perdu deux points à la Beaujoire. Il faudra donc repartir de l'avant face à Saint-Etienne, samedi au Vélodrome.

Karim Ziani, Nantes est la plus mauvaise défense du championnat mais l'OM a eu beaucoup de mal pour revenir mercredi soir après l'ouverture du score des Canaris…
Je ne sais pas si c'est la plus mauvaise défense mais face à nous, ils n'ont pas défendu qu'à quatre. Il y avait dix joueurs derrière. Depuis qu'Elie Baup est arrivé, ils ont changé leur façon de jouer et ils sont plus costauds. A part leur défaite contre Lorient, ils restaient sur de bons résultats et on est tombé sur une équipe qui n'était pas facile à manœuvrer.

Quelles étaient les consignes d'Eric Gerets avant ce match ?
Jouer, faire tourner le ballon, avoir la possession du ballon, se créer beaucoup d'occasions… Mais après ce match, on était frustré. C'est difficile de jouer une équipe très regroupée derrière. Si on avait réussi à marquer le premier but, cela aurait été plus facile pour nous parce qu'ils auraient été obligés de se découvrir. Ça n'a pas été le cas et ils ont eux marqué sur une superbe frappe. Ça nous a mis en difficulté.

Ça veut dire que l'OM joue trop au ballon ?
Vu notre possession de balle, on aurait dû frapper dix ou quinze fois face aux Nantais. Cela n'a pas été le cas car on a trop joué latéral. Dans un match comme ça, on doit marquer au moins trois buts. On a donc perdu deux points. Ce scénario se reproduit souvent cette année mais j'espère que cela va se terminer.

« J'ai la confiance du coach et c'est très important »

Eric Gerets évoque l'absence d'un « tueur » en attaque…
Koné et Niang sont des buteurs. Ils l'ont prouvé. Mais dans une saison, il y a des périodes où ça marche un peu moins bien. On garde confiance en eux. Le déclic sera de gagner les matchs. A l'exception de deux ou trois matchs dans la saison, on a toujours eu la possession du ballon et la maîtrise du jeu. Mais c'est sûr que le jour où on arrivera à tuer le match, ça sera autre chose.

Samedi au Vélodrome, Saint-Etienne aussi risque de fermer le jeu…
Il faudra qu'on se procure plus occasions pour avoir plus de chance de marquer. Mais je crois que le coach a la solution. Ça va être un match très difficile : on le sait parce que tous les matchs à domicile le sont. Mais on ne peut pas se permettre de faire consécutivement deux résultats négatifs à domicile. Surtout si on veut rester dans le haut du classement. Il va valoir gagner nos matchs au Vélodrome et samedi, on n'aura pas le choix. Saint-Etienne vient de perdre deux matchs chez lui et ils ne sont pas bien en ce moment. Je ne sais pas comment ils vont réagir mais il faudra leur rentrer dedans tout de suite et leur faire mal.

A titre individuel, vous sentez-vous mieux dans cette équipe marseillaise ?
Je crois surtout que c'est l'équipe qui est mieux. Pour l'instant, ça se passe bien pour moi. J'ai beaucoup plus de temps de jeu que la saison dernière et je me sens beaucoup mieux. J'ai la confiance du coach et c'est très important.