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barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Lun 7 Juin - 11:28 | |
| Lamygos dédicace. - Spoiler:
L’École fabrique des barbares, découvre amèrement un jeune professeur
« Dernières nouvelles du front » est un titre paradoxal pour un livre qui décrit « un système éducatif à la dérive ». (1) Son auteur, Daniel Arnaud, choisit un registre guerrier inattendu. Et pourtant, l’École n’est-elle pas devenue un champ de bataille où ses responsables ne cessent de battre en retraite depuis plus de vingt ans ?
Mais devant quel ennemi ? objectera-t-on. C’est précisément la découverte progressive de l’auteur, quand, pour pouvoir financer une thèse de doctorat, il devient provisoirement professeur en lycée professionnel.
L’acte d’enseigner devenu impossible Philosophe de formation, nourri du siècle des Lumières, qui doit à l’École sa propre émancipation, il n’a d’autre projet en tête, en entrant dans une classe, que d’offrir à la génération suivante ce qu’il a reçu de la précédente, et avec le même enthousiasme. Il doit vite déchanter : l’acte même d’enseigner, découvre-t-il à sa grande stupeur, est devenu quasiment impossible. Pourquoi ? L’IUFM, cet organe prétendu de formation des maîtres, n’y est pour rien, car il ne sert à rien ou, du moins, pas à rendre possible l’acte d’enseigner. Dans le premier établissement où l’auteur est nommé, en revanche, tout le monde se satisfait d’une transgression systématique des règles de la classe par les élèves. Il ne vient même pas à l’idée des professeurs, du Bureau de la vie scolaire en charge de la discipline et de l’administration responsable de l’ordre dans l’établissement qu’un élève qui viole ces règles délibérément puisse être sanctionné. N’est-il pas évident que cet élève est avant tout « une victime de son milieu social » ? Il faut donc le comprendre, le pauvre chéri… L’élève tyran Et c’est ainsi que le jeune professeur découvre qu’il suffit d’un ou deux « élèves en difficulté » - appellation mélangeant abusivement élèves méritants et délinquants - pour qu’une classe entière soit privée toute l’année des conditions d’études normales auxquelles elle a droit. L’auteur nomme ces délinquants très justement des « tyrans » : ils imposent, en effet, à leurs camarades leurs caprices en toute impunité et ruinent la scolarité de tous avec la leur, ce dont ils auront le culot de venir se plaindre ensuite ! Mais ces tyrans ne sont aussi redoutables que parce que l’encadrement éducatif a démissionné en rase campagne et leur laisse le champ libre. Toute exclusion ponctuelle de la classe en cas de transgression des règles est interdite par l’administration, au mépris de la circulaire du 11 juillet 2000 qui l’autorise. C’est un moyen commode pour elle de s’exonérer de ses responsabilités et d’imputer celles du désordre à des professeurs qui, masochistes, y consentent : à vrai dire - mais il ne faut pas le répéter - c’est le prix qu’ils acceptent de payer pour faire carrière - devenir chef d’établissement ou inspecteur - ou obtenir quelques misérables faveurs - des classes choisies, un emploi du temps sur mesure, un avancement rémunérateur dans les échelons au « petit choix », au « grand choix » ou - qui sait ? - aux anchois, et non à l’ancienneté… La fabrique du barbare Toute transmission d’un savoir est ainsi compromise : les élèves sont certains de ne rien apprendre et de patauger toute leur vie dans ces préjugés combattus au temps du Siècle des Lumières. Les démagogues de tous bords peuvent se réjouir : il sort de l’école « un lumpenprolétariat » abruti, prêt à grossir les rangs des extrémismes de tous poils qui leur promettront la lune. C’est ainsi que meurt silencieusement une civilisation en ne sachant plus transmettre de génération en génération ses savoir-faire et ses valeurs. Le livre d’un autre professeur avait pour titre « La fabrique du crétin ». Daniel Arnaud dénonce dans l’École une dérive plus grave encore qui en découle, « la fabrique du barbare ». Deux expériences comparables On n’est pas surpris du diagnostic. Pour tout dire, on est même rassuré sur la fiabilité de sa propre vision puisqu’on était soi-même parvenu au même constat. Le parcours de l’auteur a beau être fort différent : son expérience est étonnamment proche de celle qu’on a soi-même vécue. Les mêmes méthodes d’une administration-voyou sont mises en œuvre sur tout le territoire et la même démission d’une large majorité de professeurs leur laissent libre cours, malgré « les grévinettes » rituelles de 24 heures qui donnent le change. On a vécu par exemple un incident comparable en tout point à un détail capital près. L’auteur décide un jour de suspendre son cours après le lancement d’un projectile contre le tableau. Les élèves sont surpris. Ben quoi ! Ce n’est pas la première fois ! Les autres professeurs ne disent jamais rien ! On a soi-même réagi de la même manière … en avril 1986, mais après avoir trouvé sur la porte de sa classe une pancarte injurieuse : « Untel, t’es un âne ! ». On l’a raconté dans un livre « Cher collègue » (2). Pas besoin d’être grand clerc pour observer que le registre suranné ou « surâné » de l’injure ne sortait pas de la bouche des élèves qui en ont un autre plus fleuri ! On avait aussi suspendu son cours pendant trois semaines, non pour avoir le nom du coupable - la délation ne doit pas être encouragée - , mais pour obtenir seulement un acte public et collectif de désaveu de toute la classe. Il n’est jamais venu. On n’avait alors refusé de continuer à enseigner dans cette classe malgré les pressions sordides de la principal-voyou de ce collège d’Uzès dans le Gard, mais avec l’appui inattendu…de M. Vaudiaux, recteur d’académie de Montpellier à l’époque. Hommage public lui soit rendu ! On peut parfois rencontrer un recteur honnête et courageux qui comprend qu’un professeur n’a rien à dire à une classe refusant de désavouer une affiche anonyme injurieuse à son égard. Daniel Arnaud n’a pas eu la même chance, 20 ans plus tard : un inspecteur est descendu vite fait sur ordre pour le descendre de façon honteuse ! Ce qui est amusant dans ces deux cas de suspension de cours, c’est tout de même le souci du « programme » qu’ont aussitôt brandi les administrateurs-voyous en ameutant leur peuple courtisan : rendez-vous compte, ce professeur ne va pas faire tout le programme ! Il faut qu’un cours soit suspendu pour que ces individus méprisables se préoccupent enfin du programme dont ils se foutent à longueur d’année en tolérant que les cours soient perturbés par quelques tyranneaux d’élèves laissés libres d’imposer leur loi ! Le livre de Daniel Arnaud vient s’ajouter à la pile de ceux qui, depuis des années, racontent le désastre en cours dans l’Éducation nationale. Chacun d’eux est utile (3). Celui de Daniel Arnaud est précieux : il dit crûment la rage qui noue le ventre d’un jeune professeur enthousiaste cueilli à froid devant un gâchis aussi bien orchestré. Personne ne peut désormais nier l’ampleur de cette « dérive » d’un « système éducatif » qui « fabrique des barbares », sauf les démagogues à la François Bégaudeau, l’auteur de ce livre honteux de niaiserie, « Entre les murs », dont un film a été tiré et que les bobos de Cannes ont lamentablement palmé en 2008 (4). Il importe de savoir, cependant, que ce désastre est programmé depuis 1996 par un rapport de l’OCDE qui indique la voie à suivre pour préparer la privatisation du service public d’Éducation en le ruinant peu à peu discrètement sans susciter la révolte des usagers (5).
Agoravox
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mer 9 Juin - 18:08 | |
| francky à toi....... - Spoiler:
Le Hellfest assigné au tribunal de Nantes
La confédération nationale des associations familiales catholiques a décidé d’assigner en référé au tribunal de Nantes les organisateurs du Hellfest, un festival de musique metal qui se tiendra du 18 au 20 juin à Clisson (Loire-Atlantique). D'après le site de Ouest-France , les plaignants demandent l'interdiction du festival aux mineurs, car ils jugent les textes des chansons de certains groupes dangereux et injurieux envers la religion chrétienne. En 2009, les Jeunes du Centre national des indépendants (CNI) s'étaient élevés contre l'organisation du festival. Un collectif baptisé "Bien vivre à Clisson... Sans Hellfest" a même été créé. Parmi la centaine de groupes présents au Hellfest figurent des groupes de divers horizons de la scène metal, tels qu'Immortal, Slayer, Exodus, Arch Enemy, Finntroll, Deftones ou encore Alice Cooper.
JDD
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| | | canari56 - 13 ans
Nombre de messages : 5636 Age : 44 Localisation : Vannes Club et Joueur préférés : nantes, vannes oc, loko, pédros, ouédec, ndoram, ferri, gourvennec, landreau, sibierski, fabbri, yepes, armand, toulalan, vahirua, carriére, moldovan, da rocha Supporter depuis : 1994 Date d'inscription : 14/05/2009
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mer 16 Juin - 18:25 | |
| trés impressionnantes les inondations dans le sud est 19 morts | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Dim 18 Juil - 15:15 | |
| - Spoiler:
L'Iran veut renforcer les contrôles sur les tenues féminines
Le procureur général de la République iranienne a plaidé dimanche pour des contrôles renforcés sur les femmes qui ne respecteraient pas les codes d'habillement de la loi islamique, rapporte l'agence de presse Mehr.
Conformément à la loi coranique, la Charia, imposée après la Révolution islamique de 1979, les femmes sont obligées de se couvrir les cheveux et de porter de longs et amples vêtements.
Les contrevenantes sont passibles de coups de fouets, d'amendes ou de peines d'emprisonnement.
"Malheureusement, la loi, qui considère la violation du code d'habillement comme un délit, n'a pas été appliquée dans le pays ces quinze dernières années", a déclaré le procureur général Gholamhossein Mohseni-Ejei.
"Selon la loi, les contrevenantes à la chasteté publique, peuvent être condamnées à des peines allant jusqu'à deux mois de prison ou 74 coups de fouet", a-t-il ajouté.
"Il revient au juge de décider de condamner des contrevenantes à une simple amende", a indiqué Mohseni-Ejei.
Les codes stricts concernant les tenues féminines sont entrés en vigueur après la Révolution mais ces dernières années les mesures de répression ne se limitaient qu'à quelques semaines ou mois par an, notamment pendant l'été, lorsque les femmes arborent des vêtements plus légers.
L'application des codes régissant l'habillement féminin s'est renforcée depuis l'arrivée au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad en 2005 favorable à un retour aux valeurs de la Révolution.
Ses partisans, qui disent lutter contre l'image de la femme sex-symbol véhiculée en Occident, plaident pour un renforcement des contrôles sur les "comportements immoraux".
Reuters
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Jeu 22 Juil - 15:50 | |
| Vont nous faire chier longtemps? - Spoiler:
Deux femmes voilées veulent se baigner dans une piscine : une altercation éclate
Mardi, deux femmes, qui séjournent depuis samedi au village de vacances « Rives des Corbières » à Port-Leucate, dans l’Aude, ont tenté de se baigner dans la piscine, vêtues d’un pantalon tunique et d’un hijab, le voile islamique.
Seuls leurs visages étaient découverts, précise Midi Libre.
Le personnel du centre de vacances leur a indiqué que le règlement intérieur stipulait que la tenue pour la baignade était uniquement le maillot de bain.
Une altercation a alors éclaté entre un vigile et le mari de l’une des deux femmes.
Selon le vigile, le mari l’aurait menacé avec des boules de pétanque. Une version contestée par le mari qui dit avoir été frappé par le vigile.
Deux plaintes ont été enregistrées à la gendarmerie de Port-Leucate.
Selon Midi Libre, une troisième plainte pour discrimination n’aurait pas été enregistrée, "faute d’éléments probants".
Pour Marie-Paule Bardèche, la sous-préfète de Narbonne, cette interdiction de baignade à des femmes portant le voile intégral est "avant tout un problème de règlement intérieur du centre de vacances, mis en place pour des raisons d’hygiène et sanitaires. L’accès de la piscine est réservé aux porteurs de maillot de bain. Même les shorts longs sont interdits".
Le village de vacances est géré par la fédération audoise des œuvres laïques.
Source : Le Post
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| | | Brigade Odet Fondateur
Nombre de messages : 19227 Age : 42 Localisation : Sud-Finistère Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Lun 26 Juil - 16:05 | |
| - Spoiler:
Sarkozy confirme l'assassinat de Germaneau, un "acte barbare et odieux"
Nicolas Sarkozy a confirmé lundi dans une déclaration solennelle à l'Elysée "l'assassinat" de l'otage français au Sahel, Michel Germaneau, que Paris avait tenté en vain de libérer jeudi en participant à un raid contre une base d' Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
S'exprimant au lendemain de l'annonce par ce groupe armé de l'exécution du militant humanitaire de 78 ans, malade du coeur, le chef de l'Etat a dénoncé un acte "barbare, odieux", visant "un homme de bien", "victime innocente qui aidait les populations locales".
Dans un enregistrement sonore diffusé dimanche par la chaîne Al-Jazira, le chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdel Wadou, avait justifié la mort de l'otage par sa volonté de "venger" celle de six de ses combattants, tués jeudi lors d'une opération menée au Mali par la Mauritanie et la France contre une de leurs bases. Un bilan porté à sept tués, selon les Mauritaniens.
"Sarkozy a échoué à libérer son compatriote par cette opération mais il a sans aucun doute ouvert pour lui, pour son peuple et pour son pays l'une des portes de l'enfer", avait prévenu le chef de l'Aqmi.
L'authentification de ce message par les services français a été l'un des facteurs permettant d'établir la mort de l'otage, selon une source au ministère de la Défense. Même si d'autres indices ont permis d'accréditer cette issue fatale, assure cette même source, refusant d'en dire d'avantage.
Détenu depuis avril, Michel Germaneau était sous le coup d'un ultimatum s'achevant lundi à minuit, et les Français avaient toutes les raisons de croire qu'il allait être exécuté, s'il n'était pas déjà mort.
"Cet ultimatum émanait d'un groupe qui avait assassiné le 31 mai (2009) un malheureux otage britannique (Edwin Dyer, NDLR), enlevé dans les mêmes conditions, et n'a jamais été précédé du moindre début de dialogue avec des autorités françaises ou locales", a affirmé M. Sarkozy.
Comme le quai d'Orsay, Hervé Morin (Défense) a assuré que Paris n'avait "jamais eu de revendications précises". "Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait à l'issue d'un conseil restreint de défense et de sécurité, est revenu sur les conditions ayant conduit Paris à dépêcher 20 à 30 militaires pour participer dans le plus grand secret au raid mené jeudi à l'aube.
"Le camp de base du groupe qui a été détruit était susceptible d'être le lieu de détention de Michel Germaneau. Convaincus que nous étions que celui-ci était condamné à une mort certaine, nous avions le devoir de mener cette tentative de l'arracher à ses geôliers. Malheureusement, Michel Germaneau ne s'y trouvait pas", a-t-il expliqué.
Assurant que ce "crime" ne "resterait pas impuni", il a juré que la France était "plus que jamais décidée à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à soutenir les pays qui ont le courage de combattre" à ses côtés.
Nicolas Sarkozy a aussi instamment demandé à tous les Français de ne plus se rendre dans le Sahel, et annoncé le départ dans la soirée de Bernard Kouchner (Affaires étrangères) pour une tournée des pays de la zone afin d'examiner "les mesures de sécurité à prendre pour nos ressortissants".
Michel Germaneau était détenu par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, décrit comme "violent et brutal".
"Nous sommes face à un groupe totalement déterminé, menant une guerre sainte", a expliqué M. Morin, parlant de "450 à 500 hommes" partis en "guerre contre l'Occident".
Le Premier ministre, François Fillon, devait s'exprimer sur le sujet mardi matin sur Europe 1.
Source : Orange.fr
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| | | R1 Staff
Nombre de messages : 19111 Age : 47 Localisation : sur la côte Club et Joueur préférés : comme vous Supporter depuis : ma plus tendre enfance Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Lun 26 Juil - 16:10 | |
| j'ai entendu à la radio qu'avec ses problème cardiaque ça pourrait être aussi une mort naturelle... maintenant on s'excite une semaine avant l'exécution annoncée il y a 3 mois | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Lun 26 Juil - 16:14 | |
| Face à des mecs comme cela aucune solution. | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mer 4 Aoû - 13:51 | |
| - Spoiler:
Depuis 2007 en Tanzanie et au Burundi les autorités tentent de mettre un terme à un trafic d’organes et de membres d’albinos résultant de croyances aux supposés pouvoirs magiques des albinos.
Mardi 27 juillet 2010 la justice tanzanienne a condamné à la pendaison un homme de 50 ans pour avoir tué une fillette albinos en 2008. Selon le procureur de la région nord de Mwanza des témoins ont déclaré au tribunal que l’homme avait coupé les jambes de la fillette avec une machette à minuit et bu son sang. Une anomalie génétique L’albinisme est une anomalie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux. Les albinos naissent avec une couleur de peau et de cheveux très claire, presque blanche, due à l’absence de la mélanine qui colore la peau, les cheveux et les yeux et protège également la peau des effets néfastes du soleil en filtrant les rayons UV. Dans des régions fortement ensoleillées comme la Tanzanie ils sont plus exposés aux risques de cancer de la peau et aux brûlures liées à l’exposition au soleil. Ils pâtissent également d’un déficit de la vue. L’albinisme est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour la Santé (OMS) comme un handicap. Le gène qui en est responsable étant récessif un enfant nait albinos parce qu’il hérite ce gène de chacun de ses deux parents. Si dans le monde la proportion d’albinos est de 1 individu sur 20 000, on compte jusqu’à 1 albinos sur 200 en Tanzanie et 1 sur 16 000 au Burundi. Les albinos objets de nombreuses superstitions En Afrique un enfant blanc né de deux parents noirs est un phénomène ayant toujours alimenté de nombreuses croyances bien qu’elles tendent à disparaître de nos jours. A l’époque coloniale ces enfants étaient vus comme le fruit d’un adultère de la mère avec un colon européen voire le fantôme d’un blanc. D’un peuple à un autre on les croit dotés de pouvoirs mystiques, immortels, possédés par un démon, portant la chance ou signe d’une malédiction s’abattant sur la famille. Au Burundi et en Tanzanie des parties de leurs corps sont recherchées pour leurs puissances miraculeuses supposées et certains les emploient en tant que sacrifices humains suivant les conseils des sorciers qui ont contribué à répandre la croyance selon laquelle on en tirerait de la chance en amour, dans les affaires et dans la vie. Ces guérisseurs concoctent des potions élaborées à partir d’un membre, du nez, la langue, les os, les yeux ou les parties génitales qu’ils prescrivent à leurs clients en quête de succès. Ces différentes superstitions ont engendré un marché et sont habilement exploitées par des guérisseurs qui en ont fait leurs fonds de commerce. En Tanzanie des charlatans ont lancé une rumeur selon laquelle le sang des albinos pouvait être utilisé dans les gisements miniers pour rechercher de l’or et leurs membres pouvaient servir à améliorer la pêche de poissons. Que ce soit les hommes d’affaires ou les politiques, nombreux sont ceux qui sont convaincus que les albinos leur apporteront richesse et succès. Ces supposés pouvoirs magiques font des albinos des victimes de crimes rituels. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a indiqué dans un rapport en 2009 que le marché des pièces de albinos existe principalement en Tanzanie, où un ensemble complet de parties du corps peuvent se vendre pour 75.000 dollars. Déclenchement d’une véritable chasse aux albinos La pauvreté, la superstition et l’appât du gain ont conduit aux massacres et mutilations d’albinos dont cette région est désormais familière. Fin avril 2010 dans la province du Cankuzo dans l’Est du Burundi dix assaillants armés de pistolets et de grenades ont tué une jeune femme, Susanne Vyegura et son enfant âgé de 5 ans, d’après Kassim Kazungu de l’association des albinos du Burundi et la police locale. Les deux victimes ont eu leurs membres coupés. Les assaillants ont également arraché les yeux de l’enfant et coupé les seins de la mère. Une enquête du parlement burundais a révélé l’existence d’un marché sous-régional lié à l’emploi des membres et des organes d’albinos par des guérisseurs et l’implication des pécheurs et des orpailleurs dans ce commerce illicite. Ce trafic se concentre essentiellement dans les zones reculées bordant le lac Victoria, dans la partie Ouest de la Tanzanie, une des plus pauvres du pays où le taux d’alphabétisation est très bas. Des récits d’atrocités d’une barbarie inouïe alimentent depuis quelques années la presse locale et internationale. Entre février et avril 2010 Trois albinos ont été tués en Tanzanie, période pendant laquelle quatre tentatives de meurtres ont été signalées. Ces décès et d’autres attaques récentes en Tanzanie font partie d’une longue liste d’actes de violence contre les albinos. D’après la Fédération Internationale de la Croix-Rouge au moins 10 000 ont été déplacés suite aux attaques contre les albinos depuis fin 2007. On dénombre depuis lors officiellement 57 albinos tués en Tanzanie et 14 au Burundi d’après Vicky Ntetema ancienne correspondante de la BBC en Tanzanie et actuellement membre de l’ONG de défense des droits de l’homme Under The Same Sun (UTSS). Les albinos sont contraints de trouver refuge dans des centres urbains où ils sont plus en sécurité. Au Burundi de nombreux paysans ont été contraints de fuir les villages pour les villes afin d’échapper à ces attaques. Tout ceci a instauré un climat de peur et d’insécurité dans lequel vivent les albinos et qui les oblige à réduire au minimum les sorties, à rester cloitrés chez eux ou à faire preuve d’une vigilance extrême une fois dehors. D’après l’association des albinos de Tanzanie le prix d’un set complet du corps d’un albinos comprenant les membres, les organes génitaux, les yeux, la langue, les cheveux et le sang est passé de 75 000$ à 200 000$. Un membre à lui seul peut coûter 3 000 dollars. C’est donc un trafic extrêmement lucratif. Bien qu’un faible pourcentage de cet argent revient aux tueurs, les plus pauvres voient dans ce trafic un moyen de se faire facilement de l’argent. A ces prix les gens n’hésitent plus à exhumer des tombes les restes des corps des albinos pour en vendre les parties. La médiatisation de ces massacres par les ONG comme La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et Under the Same Sun (UTSS) ainsi que leurs combats pour exiger que soient sévèrement punis les auteurs de tels crimes ont poussé les autorités burundaises et tanzaniennes à prendre des mesures drastiques pour éradiquer ce problème. Ces autorités y sont d’autant plus contraintes que cette médiatisation donne de leurs pays une image absolument calamiteuse. A cela il faut ajouter l’initiative d’une victime de cette barbarie Mariamu Stanford à qui les agresseurs ont ôté deux bras lors d’une attaque en 2008 et qui depuis s’est rendu aux Etats-Unis et obtenu qu’un membre du congrès, Gerald Conolly sollicite Barack Obama afin d’accentuer la pression sur les gouvernements burundais et tanzaniens. Campagnes des instantes gouvernementales et des ONG afin d’enrayer ce cycle d’ assassinats Les gouvernements burundais et tanzaniens ont pris des mesures assez proches visant à assurer la protection des les albinos et en particulier celle des enfants. En Tanzanie les autorités ont instauré le recensement des albinos. La mise en place d’un service policier d’escorte des enfants se rendant à l’école et le recours aux structures comme les internats pour leur donner refuge sont autant de mesures qui ont été prises pour redonner une certaine forme de sérénité aux nombreux parents angoissés. La police a été invitée à intensifier la traque des sorciers employant des restes d’albinos et une campagne nationale de dénonciation anonyme des auteurs de meurtres d’albinos a été lancée. Certains enfants ont été équipés de téléphones portables afin de contacter la police le plus rapidement possible en cas d’attaque. La mesure phare du volet répressif de la batterie de mesures prises par le gouvernement tanzanien est l’instauration de la peine de mort par pendaison des assassins d’albinos. Par cette loi les autorités tanzaniennes ont déclaré la guerre aux trafiquants d’albinos. Le premier ministre tanzanien Mizengo Pinda a fait de l’éradication de ces massacres une cause nationale. Malgré la lenteur de la justice au moins 12 personnes ont déjà été condamnées à la peine capitale depuis 2009, la dernière en date étant celle du mardi 27 juillet 2010 d’un homme de 50 ans pour l’assassinat et la mutilation d’une fillette albinos en 2008. Plus de 27 autres cas sont encore en cours d’investigation par la justice tanzanienne. Mizengo Pinda a décidé de faire du 4 mai une journée nationale de commémoration en souvenir des hommes et des femmes albinos victimes de la barbarie de ceux qui guidés par la superstition ont attenté à leurs vies. Une journée pendant laquelle chaque Tanzanien est invité à réfléchir sur le chemin encore à accomplir pour éradiquer ces horribles meurtres. A cette occasion le gouvernement tout comme le peuple tanzanien doivent renouveler leurs engagements à garantir à tous les albinos du pays le droit à une vie sans peur. En janvier 2009 le premier ministre tanzanien avait également pris la décision unilatérale de révoquer toutes les licences des guérisseurs du pays à cause de leurs responsabilités dans les sacrifices d’albinos. Une décision critiquée par l’association des guérisseurs traditionnels qui a fustigé l’amalgame fait entre les guérisseurs qui offrent leurs services à 30% de la population du pays et les responsables du trafic d’albinos. En 2008 le président tanzanien Jakaya Kikwete a chargé la députée Shaymaa Kwegyir,elle-même albinos de mener des campagnes de sensibilisation. Cette dernière préside aussi une commission d’enquête sur les responsables des tueries d’albinos en Tanzanie. Depuis, Shaymaa Kwegyr sillonne le pays pour combattre les croyances profondément ancrées dans la conscience populaire et faire évoluer les mentalités en faveur d’une meilleure insertion des albinos dans la société. Ce travail de sensibilisation et d’éducation de la population entrepris par la députée est également engagé par le tissu associatif local et les ONG comme Under The Same Sun installée dans la capitale Dar Es Salem. Des programmes éducatifs mais aussi une assistance médicale aux albinos Les ONG comme la FICR, UTSS et les associations locales d’aide aux albinos jouent un rôle essentiel dans la diminution constatée du nombre d’homicides dont sont victimes les albinos et leurs familles. Ces organismes servent de sentinelles en alertant les autorités sur les évolutions des exactions à l’encontre des albinos et en militant pour que les auteurs répondent de leurs actes devant le système judiciaire. Cela se traduit notamment par le suivi des enquêtes policières et des dossiers aux mains des justices tanzanienne et burundaise. Parce que pour beaucoup les superstitions et l’emprise des guérisseurs sur la société tanzanienne et burundaise ne peuvent seules expliquer toutes ces affreux crimes, la lutte contre l’ignorance et la pauvreté de la population est aussi devenue un moyen de s’attaquer à ce problème. A cause de cela une meilleure éducation des populations locales est un autre impératif pris à cœur par ces organismes. Ainsi des associations d’aide aux albinos essayent de mettre en œuvre des programmes éducatifs pour la population, des programmes d’entraînement du personnel de santé ou encore des stages pour les enseignants et les parents pour les sensibiliser sur la nécessité d’aider les enfants albinos à se protéger du soleil à travers le port de lunettes, de chapeaux ou de vêtements à manches longues. Des documentaires sur le sort des albinos sont également diffusés au public. Face aux risques de cancers de la peau dus à l’exposition au soleil dans cette région fortement ensoleillée, des lotions de protection de la peau, des lunettes et des chapeaux sont régulièrement fournis à cette population. Une aide médicale aux albinos victimes des attaques est également fournie par ces organismes à ces familles majoritairement pauvres dont les bourses ne peuvent supporter le coût des soins médicaux et des moyens de protections pourtant indispensables. Les sévères mesures prises par les autorités burundaises et tanzaniennes associées à l’action des ONG et des associations d’aide aux albinos ont contribué à diminuer les assassinats et les mutilations qui ont pris de l’ampleur ces 3 dernières années. Ces mesures se heurtent cependant aux croyances et superstition profondément ancrées dont ces sociétés ne pourront rapidement se débarrasser. Un autre obstacle de taille est la pauvreté des populations locales qui poussent les personnes qui malgré tout continuent de perpétrer ces attaques contre les albinos, à mutiler leurs victimes sans leur ôter la vie afin de s’épargner la peine de mort en cas d’arrestation. Dans un pays extrêmement croyant, l’indéniable emprise sur toutes les couches de la société de ceux-là même qui élaborent des potions et autres gris-gris à base de restes d’albinos montrent aux autorités et associations qui luttent pour mettre fin à ces atrocités que les guérisseurs ne peuvent être écartés du panel de solutions qui résoudront ce fléau.
Source : Agoravox
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Dim 5 Sep - 5:57 | |
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Les mille et une raisons de ne pas obtenir de diplôme
«L’intérêt de cette carte est la mise en perspective de l’exemple français. L’indicateur retenu est un indicateur négatif, qui évalue les sorties du système éducatif sans succès, mais pas forcément avec échec, puisque des jeunes quittent l’école pour s’insérer professionnellement sur le marché du travail ou parfois dans l’économie informelle. Elle illustre également le caractère insuffisant des dépenses d’éducation dans certains Etats comme la Roumanie ou la Bulgarie, ou le caractère sélectif des parcours scolaires comme en Espagne.»
«Dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, l’évaluation des établissements peut inciter certains d’entre eux à écarter les élèves en difficulté scolaire pour ne pas abaisser les taux de réussite, la reproduction des élites supposées devient plus importante que l’élévation du niveau moyen de formation. L’intérêt général passe après le maintien de la réputation de l’établissement.
«L’obtention d’un diplôme ne garantit pas l’emploi. De nombreuses études ont montré l’importance des réseaux de relations pour accéder à un emploi durable, et qu’à niveau de diplôme égal les filles obtiennent des postes moins valorisants que les garçons.
«Dans des pays ex-communistes, le diplôme minimal est plus une validation des années d’études que le résultat d’un examen. C’est la reconnaissance que le jeune a suivi une formation jusqu’à son terme.
Mais en Lettonie, le diplôme de validation des études est obtenu sur la base d’un contrôle terminal, il faut obtenir la moyenne dans chacune des matières. Les sorties sont limitées, la diversification des parcours mais aussi l’insertion difficile sur le marché du travail incitent à valider sa formation.
«En Europe du Sud, la Grèce et l’Espagne diffèrent, le système éducatif grec est beaucoup moins sélectif que le système espagnol où le passage en classe supérieure a longtemps été soumis à l’obtention d’un examen. Jusqu’à ces dernières années, l’Espagne manquait de main-d’œuvre, le marché de l’emploi était très ouvert. Les jeunes n’avaient pas forcément besoin d’un diplôme pour être embauchés dans les secteurs en manque de travailleurs.
«La carte des sorties sans qualification en Europe à partir d’un même fait objectif, l’absence de diplôme au sortir du système éducatif, montre la différenciation des situations à l’échelle des Etats. Dans certains micro-Etats, comme les îles anglo-normandes, la structure de l’économie et de l’emploi n’incite pas à la poursuite d’études, l’insertion professionnelle est rapide, durable, sans besoin de qualification pour les métiers d’exécution.»
Libération
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Lun 20 Sep - 16:52 | |
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Grigny : Des cours d’arabe et de culture algérienne à l’école primaire
C’est une innovation de cette rentrée 2010 à l’école primaire Gérard Philippe de Grigny, dans l’Essonne (91). Les petits écoliers (à partir de 6 ans) pourront recevoir des cours de langue arabe et de culture algérienne. Des cours prodigués par des enseignants algériens. Une manière de ne pas les couper de leur culture d’origine. Le document de présentation envoyé aux parents est écrit à la fois en français et en arabe, car de nombreuses familles ne parlent pas le français. La mairie de Grigny tourne clairement ici le dos à la politique d’assimilation, qui consiste à demander à l’immigrant de se fondre dans sa culture d’adoption, en renonçant (pour une large part) à sa culture d’origine, et donc Eric Zemmour s’est fait le chantre. On privilégie ici la double culture, et la valorisation de ses origines, avec lesquelles on est invité à ne pas rompre. Le maire communiste de Grigny, Claude Vazquez, met ici en application une idée qui avait été lancée par le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé - même si Copé ne semblait prôner l’enseignement de l’arabe qu’au collège et au lycée, pas à l’école élémentaire. On est en droit de se demander si l’initiative prise par le maire de Grigny est pertinente, lorsqu’on se souvient du constat d’échec fait, le 22 juillet dernier, par le maire socialiste de Clichy-sous-Bois (93) Claude Dilain, lorsqu’il constatait que 70% des élèves de ses écoles primaires (et leurs parents) ne parlaient pas français, ne connaissaient pas les codes de la société française, et n’avaient ainsi aucune chance de s’intégrer. Va-t-on les intégrer en leur faisant apprendre la culture algérienne ? Il faut savoir qu’à Grigny, en 1999 (selon Wikipédia), 23,5 % de la population était étrangère, avec une répartition de 3,2 % de Turcs, 3,0 % d’Algériens, de Marocains et de Portugais, 1,1 % de Tunisiens, et 0,3 % d’Espagnols et d’Italiens de la population totale. On peut se demander si des cours de culture turque ne seraient pas les bienvenus, si l’on veut être équitable, voire des cours de toutes les cultures étrangères présentes à Grigny. D’ailleurs, selon la démographe Michèle Tribalat, auteur de l’ouvrage Les Yeux grands fermés, ce sont les populations d’origine subsaharienne qui seraient à présent les plus nombreuses : "À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990. C’est le pourcentage le plus élevé de France, devant Les Mureaux, Évry, Stains, Sarcelles, Saint-Ouen, Pierrefitte-sur-Seine, Bondy et Épinay-sur-Seine où il avoisine ou dépasse 20 %. Ils sont désormais plus nombreux que les jeunes d’origine maghrébine à Grigny et à Évry". Une population dont le sociologue Hugues Lagrange a montré qu’elle était surreprésentée dans les actes de délinquance... dont Grigny est très régulièrement le théâtre. Un article du Figaro du 9 octobre 2009 nous fait encore un peu mieux comprendre la situation singulière de Grigny, où la population de clandestins est en très forte augmentation, bouleverse la composition des écoles primaires, et pèse sur le budget de la ville, au point que celle-ci a été mise sous tutelle de l’Etat : "À Grigny, dans l’Essonne, ces « hébergés » pourraient représenter jusqu’à 20 % d’habitants supplémentaires, si l’on en juge par l’explosion du nombre d’écoliers. Alors que la commune compte 26 000 habitants, elle affiche 1 400 élèves de primaire de plus que sa voisine Viry-Châtillon pourtant plus peuplée (31 000 habitants) ! Cela représente presque 45 classes que le recensement n’annonçait pas. Quatre groupes scolaires à bâtir, entretenir, chauffer, rénover et autant d’enfants à nourrir le midi. Or, « un groupe scolaire coûte en moyenne 500 000 euros par an à la commune », résume Philippe Hivert, le directeur de cabinet du maire. « La Ville fait face à un surcoût scolaire d’au moins 2 millions qui vient creuser notre déficit qui avoisine déjà les 14 millions… C’est insoutenable. » Depuis des années, la ville, une des plus pauvres et des plus jeunes du pays, est incapable de redresser ses finances et vit sous tutelle de l’État. Certains accusent l’élu PCF d’avoir laissé les familles démunies se concentrer sur son territoire pour consolider sa base électorale et gérer comme une manne l’attribution de postes de fonctionnaires. Mais l’afflux de sans-papiers, qui rejoignent souvent des proches ou s’installent dans une copropriété dégradée de Grigny, a fini par grever plus encore les budgets avec une facture scolaire et sociale alourdie." Bref, au vu de ces informations, on se dit que l’initiative de l’école élémentaire Gérard Philippe de Grigny ressemble à un véritable renoncement venant d’un maire totalement dépassé par la situation, et à une course en avant un peu folle dans le communautarisme.
Agoravox
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mar 21 Sep - 17:15 | |
| - Spoiler:
Algérie/ramadan : 3 ans de prison requis pour 2 chrétiens non jeûneurs
Le procureur du tribunal d'Aïn el Hammam, dans l'est de l'Algérie, a requis mardi trois ans de prison ferme contre deux chrétiens jugés pour non jeûne lors du ramadan, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les avocats de la défense ont eu plaidé la relaxe, arguant de l'absence de loi spécifique pour interdire une telle pratique. Le jugement sera rendu le 5 octobre.
"Je suis optimiste" sur l'issue de cette affaire, a déclaré à l'AFP l'un des deux accusés, Hocine Hocini, à sa sortie du tribunal, ajoutant: "Je n'ai pas de regret, je suis chrétien et je l'assume".
Agé de 44 ans et père d'une fillette d'un mois, ce journalier a été interpellé par la police le 13 août avec un collègue, Salem Fellak, 34 ans, alors qu'ils venaient de finir de manger dans un lieu discret sur un chantier, selon leur version.
Ils avaient été déférés immédiatement devant la justice de Aïn el Hammam. Inculpés d'atteinte à un précepte de l'islam, ils ont été laissés en liberté.
Des centaines de personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal de la petite ville de montagne en Kabylie, l'ex-Michelet, créée par les Français en 1881 et rebaptisée après l'indépendance Aïn el Hammam, pour soutenir les accusés, a constaté le correspondant de l'AFP. Ils criaient des slogans hostiles à la justice.
"Je suis heureux que cette enquête ait occasionné ces déplacements et que tant d'avocats aient assumé notre défense", a déclaré l'ouvrier.
Une présence dont s'est également félicité le président de l'Eglise protestante d'Algérie, le pasteur Mustapha Krim, également venu soutenir les deux hommes contre des accusations selon lui "dérisoires".
La défense, dont Me Mokrane Ait Larbi, a plaidé la relaxe, insistant sur le fait qu'aucune loi n'interdit aux citoyens de rompre le jeûne pendant le mois de ramadan.
"L'Algérie a ratifié des conventions internationales de liberté de culte. C'est une violation pure et simple de la Constitution", a-t-il soutenu.
"Je m'inquiète" pour les chrétiens d'Algérie, quasi-majoritairement protestants et dont la branche évangéliste est "la plus dynamique", a déclaré le pasteur Krim, selon lequel les conversions sont plus nombreuses depuis les années 90.
Il évalue les protestants à 30.000, surtout en Kabylie, mais le ministère des Affaires religieuses estime à 11.000 le total des chrétiens pour 35,6 millions d'Algériens.
Le christianisme s'est implanté au Maghreb vers le IIIe siècle et a été supplanté par l'islam au VIIe siècle et il a eu ses martyrs et penseurs célèbres, tel Saint Augustin, né à Thagaste-Souk-Ahras dans l'est en l?an 354 et mort en 430 à Hippone-Annaba (est) comme évêque de la toute naissante Eglise catholique.
Dimanche, le pasteur Krim avait dénoncé l'interdiction par les autorités de travaux d'extension d'un temple protestant à Tizi Ouzou, en Kabylie.
Ce lieu de culte n'est pas agréé par les autorités.
Selon le Collectif SOS Libertés (des intellectuels algériens qui se sont constitués en collectif en 2008), une dizaine de personnes d'Ighzer Amokrane (Wilaya de Béjaïa, à l'est d'Alger) répondront le 8 novembre devant le tribunal d'Akbou (petite Kabylie) de la même accusation d'avoir interrompu le jeûne musulman.
A Tébessa, également dans l'est, deux jeunes gens, arrêtés en "flagrant délit de consommation de denrées alimentaires", ont été placés sous mandat de dépôt, affirme encore ce groupe.
Source : Barbactualité
Qu'est ce que ce serait si on avait la preuve de l'existence de Dieu | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Jeu 23 Sep - 18:36 | |
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Quelques mois après avoir distribué à ses élèves leur sujet d'examen de ponctuation où se glissait le nom "Muhammad", Thenganakunnel Joseph, professeur dans un collège catholique du Kerala, un Etat du sud de l'Inde, a été violemment agressé. Sa main droite a été mutilée, ses bras et jambes fracturés.
Quel meilleur exercice qu'un dialogue pour vérifier les connaissances des élèves en matière de ponctuation en malayalam, la langue officielle du Kerala ? Le professeur Joseph s'inspira en l'occurrence d'un dialogue entre un fou et Dieu, tiré d'un film local. Mais c'est le fou qu'il choisit d'appeler "Muhammad", le nom du Prophète de l'islam, mais également de milliers d'habitants dans un Etat où le quart de la population est musulman.
Quelques semaines plus tard, le 4 juillet, des hommes l'ont attaqué à coups de haches et de barres de fer à la sortie de la messe. La police soupçonne le Front populaire indien, un groupuscule islamiste local, d'avoir organisé cette attaque, et a arrêté vingt-sept de ses membres.
Plutôt que de venir au secours de son professeur, le collège Newman, placé sous protection policière à la suite de manifestations de musulmans, a préféré le renvoyer, l'accusant d'avoir porté atteinte au sentiment religieux de la communauté musulmane. "Il a délibérément ridiculisé le prophète", explique Thomas Malekkudy, le responsable du diocèse de Kothamangalam, sous lequel l'autorité du collège Newman est placée. Le diocèse a même fait lire pendant la messe, dans plus de 120 paroisses, une circulaire expliquant que le professeur Joseph avait cherché à discréditer l'Eglise et ses institutions.
Thenganakunnel Joseph se retrouve désormais invalide, sans emploi, avec une famille à nourrir. "Je me suis déjà excusé et je ne voulais offenser quiconque en utilisant le nom "Muhammad"", assure le professeur. La Ligue musulmane indienne et des organisations catholiques ont demandé, en vain, la réintégration du professeur.
Un modèle de coexistence
"Cet incident est symptomatique de l'influence rampante du fondamentalisme religieux qui mène à la violence dans le pays en général, et plus récemment des violences dans le Kerala", observe l'historien KN Panikkar dans une tribune publiée par le quotidien The Hindu.
Début septembre, des façades d'églises ont été vandalisées. Le Kerala, autrefois reconnu comme étant un modèle de coexistence pacifique entre hindous, chrétiens et musulmans, sombre dans les tensions interreligieuses. En 2004 et 2005, des villages côtiers ont été le théâtre de violentes émeutes entre musulmans et catholiques. Depuis, le puissant conseil interéglises du Kerala a recommandé aux familles chrétiennes de n'envoyer leurs enfants que dans les écoles de leur confession pour préserver "les valeurs chrétiennes attaquées".
Sur la scène politique du Kerala, dominée par le Parti du Congrès et le Parti communiste, des formations politiques comme les nationalistes hindous du Bharatiya Janata Party cherchent à attirer les électeurs sur la base de leur appartenance religieuse. "A quelques semaines des élections locales qui vont se tenir en octobre, le BJP va profiter de cet incident pour étendre son influence et rassembler les voix des chrétiens et des hindous en agitant la menace islamiste", estime KPM Basheer, correspondant du quotidien The Hindu dans la région.
New Delhi Correspondance
La vache faut s'appliquer | |
| | | canari56 - 13 ans
Nombre de messages : 5636 Age : 44 Localisation : Vannes Club et Joueur préférés : nantes, vannes oc, loko, pédros, ouédec, ndoram, ferri, gourvennec, landreau, sibierski, fabbri, yepes, armand, toulalan, vahirua, carriére, moldovan, da rocha Supporter depuis : 1994 Date d'inscription : 14/05/2009
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mar 19 Oct - 17:35 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mar 19 Oct - 17:38 | |
| Sarko trouve ça encore indolore ? | |
| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 64 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mar 19 Oct - 18:25 | |
| J'ai fait la manif à Rennes ce matin, record et largement de participation. Que disait Woerth pour samedi," il y a moins de monde, les Français ont compris mes explications". Et là Eric tu as compris les leurs.... | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | R1 Staff
Nombre de messages : 19111 Age : 47 Localisation : sur la côte Club et Joueur préférés : comme vous Supporter depuis : ma plus tendre enfance Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Mer 20 Oct - 13:14 | |
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| | | canari56 - 13 ans
Nombre de messages : 5636 Age : 44 Localisation : Vannes Club et Joueur préférés : nantes, vannes oc, loko, pédros, ouédec, ndoram, ferri, gourvennec, landreau, sibierski, fabbri, yepes, armand, toulalan, vahirua, carriére, moldovan, da rocha Supporter depuis : 1994 Date d'inscription : 14/05/2009
| Sujet: Re: [Topic] Actualités Ven 5 Nov - 11:15 | |
| les obsèques des 5 personnes mortes dans la nuit de lundi à mardi dans l'incendie à Bignan ont lieu aujourd'hui et demain,seul le petit Meddy,11 ans a réussi à échapper aux flammes en sautant du 1er étage...l'incendie est du à une surchauffe éléctrique. - Spoiler:
L'émotion aux obsèques des victimes de Bignan
L'incendie avait eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Hier, sept cents personnes ont assistéaux obsèques de la famille, à Moréac, dans le Morbihan. Famille, proches, enseignants, élus ou voisins... Ils étaient là, hier, pour rendre hommage à Marie-Claude et Franck Le Moine ainsi qu'à Andgel et Marine, leurs enfants, tous décédés dans la nuit de lundi à mardi dans l'incendie de leur maison à Bignan. « C'est un moment difficile, confie Janine, de Colpo. Il n'y a pas grand-chose à dire. » Janine est venue avec Fanny et Damien, de Moréac. « On a travaillé avec le frère de Marie-Claude. On pense à Medhi... » Comme beaucoup, son esprit est tourné vers le seul rescapé de ce dramatique incendie. « Je suis venu parce que je suis touché par ce drame, confie encore Jean-Luc Philippe, conseiller municipal à Guéhénno. Je suis père d'une fille de 10 ans et d'un garçon de 7 ans. »
Bien au-delà de Bignan
Louis Morio, maire de Bignan, insiste sur le nécessaire élan de solidarité envers la famille. « Cette fatalité est dure à accepter. Nous devons répondre à un élan de solidarité pour cette famille qui est dans l'épreuve. La commune de Bignan et celle de Moréac vont s'organiser pour la soutenir financièrement. » Quatre prêtres ont dirigé la cérémonie dans l'église de Moréac d'où était originaire Marie-Claude. Une église qui avait célébré le 8 août 2008, le mariage du couple et le baptême d'Andgel. « Ce drame touche bien au-delà de Bignan, insiste l'un des prêtres. Nous sommes à l'heure des pourquoi, des comment une famille entière peut disparaître si vite ? Nous voudrions réécrire l'histoire à l'envers... » Aujourd'hui se déroulent les obsèques de la dernière victime, Cameron Le Moine, 10 ans, demi-frère de Marine, Andgel et Medhi, et fils de Franck. Elles se tiennent à la basilique Notre-Dame de Pontivy, à 10 h 30.
Ouest-France | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Sam 13 Nov - 5:40 | |
| - Spoiler:
La justice vient de condamner à la pendaison une chrétienne coupable de blasphème.
Un tribunal pakistanais a condamné pour la première fois à mort une femme chrétienne de 45 ans, Asia Bibi, pour blasphème, provoquant les protestations de plusieurs associations. [spoiler]La sentence à l'encontre de cette mère de cinq enfants a été rendue lundi par un tribunal de Nankana, un district de le province centrale du Pendjab, à quelque 75 km à l'ouest de Lahore. Une décision inédite pour une femme dans l'histoire du Pakistan, selon le Pakistan Christian Post et le Christian Today.
Si la république islamique du Pakistan n'a jusqu'à présent jamais exécuté un condamné à mort pour blasphème, cette nouvelle affaire met en lumière ses lois controversées en la matière.
L'affaire remonte à juin 2009, lorsque des femmes, musulmanes, qui travaillaient avec Asia Bibi sont allées voir un responsable religieux en accusant la chrétienne d'avoir blasphémé le prophète Mahomet. Le mollah est ensuite allé voir la police, qui a ouvert une enquête.
Le cas d'Asia Bibi n'est malheureusement pas le premier. Le 19 juillet 2010, deux chrétiens pakistanais acquittés d'accusations de blasphème contre Mahomet ont été assassinés en plein tribunal rapporte France 24. Les chrétiens seraient environ 3 millions au Pakistan, pour beaucoup, d'anciens "intouchables" des basses castes hindoues, convertis par les missionnaires européens.
Express republique | |
| | | canari56 - 13 ans
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| Sujet: Re: [Topic] Actualités Jeu 18 Nov - 18:54 | |
| - Citation :
- L'huissier effaçait la dette contre un câlin
La cour d'appel d'Angers a confirmé, cet après-midi, la peine à un an de prison avec sursis à l'encontre de l'ancien président de la chambre départementale des huissiers de Maine-et-Loire, âgé de 72 ans. Les magistrats le condamnent aussi à verser 2 500 € au titre du préjudice moral à deux victimes. Enfin, l'huissier sera désormais inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
Contre un baiser et plus, il proposait à des femmes d'effacer leurs dettes. Des propositions faites à une dizaine de personnes mais seules trois victimes avaient porté plainte. Les faits étant aussi prescrits pour certaines. Notable angevin, l'huissier avait la plus grosse étude du Maine-et-Loire.
Ouest-France | |
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