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| | [Topic] Echanges politiques | |
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barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 6 Déc - 18:15 | |
| - Spoiler:
Julien Dray, un lynchage moderne
Coupable avant d'être jugé (ou même mis en examen). Julien Dray est mené par ses anciens amis vers le billot au nom du réalisme politique. Depuis longtemps l'opinion publique a décrété qu'il était coupable.
Peut être l'est-il, peut être ne l'est-il pas. Une enquête est ouverte qui pour l'heure n'a pas aboutie et n'a pas mené à une inculpation. Julien Dray est par conséquent présumé innocent.
Innocent? Non! Car la machine médiatique l'a d'ores et déjà condamné et a mis en lambeaux depuis plusieurs mois sa réputation. Jean-Paul Huchon, qui souhaite éviter les remous à l'aube d'une campagne qui s'annonce périlleuse, s'est docilement incliné devant la mise au ban décidée par les journalistes et entérinée par l'opinion.
Cette affaire n'est pas le premier exemple, ni le dernier hélas, de lynchage médiatique en règle d'une personnalité. On ne compte plus les mises en examen annoncées à grand renfort de gros titres et avec des envoyés spéciaux dépêchés devant le perron de nos tribunaux. Mais combien de caméras, une fois le tumulte passé, pour témoigner d'une relaxe ou d'un acquittement? La presse est une bête bien partiale.
Jean-Paul Huchon devrait le savoir mieux que quiconque. Lui qui se présente devant ses électeurs moins d'un an après avoir été condamné à de la prison avec sursis pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de ses fonctions de président de conseil régional! Lui qui a arpenté pendant des mois les salles d'audience harcelé de questions et suivi par une horde de caméras.
Mais les médias ont leur tempo. Ils broient ce qu'il y a à broyer le temps de distraire l'opinion et ils passent à autre chose, ne faisant plus aucun cas de ce qu'ils ont piétiné la veille. Rares sont les journalistes à se demander quelle peut bien être la légitimité de Jean-Paul Huchon, pris la main dans le sac hier, à mener une liste aux régionales. En revanche tous s'inquiètent et s'indignent de voir Julien Dray, présumé innocent, être candidat. Au diable la cohérence!
Slate.fr
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 6 Déc - 18:16 | |
| desolé c'est agence reuters le lien ..plus j'appuie sur la ligne pour remonter plus cela descend | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 14 Déc - 15:10 | |
| - Spoiler:
Un complot socialiste pour empêcher Strauss-Kahn d'être candidat en 2012 ?
C'est Pierre Moscovici qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas au PS. Le débat sur la date des Primaires est devenu la ligne de démarcation qui sépare les partisans de la candidature de Dominique Strauss-Kahn des autres petits candidats (Royal, Valls, Hollande et autres...).
L'objet du débat est simple. Afin d'empêcher toute candidature du président du FMI, les supporters des petits candidats réclament à cors et à cris la tenue des Primaires dès le début de l'année 2011. Pourquoi? Parce qu'ils sont persuadés que DSK n'osera abandonner son poste au FMI à un an et demi de l'échéance et que de cette façon, ils l'élimineront de la course à l'Élysée sans avoir à affronter celui qui bénéficie aujourd'hui, comme Ségolène Royal en son temps, de la faveur des sondages.
On notera d'ailleurs le silence assourdissant de Martine Aubry. Depuis l'université d'été de la Rochelle, où elle proclama bravement « Oui! Ces Primaires nous allons les faire! », c'est silence radio. On ne sait toujours pas si le schéma proposé par Montebourg et Ferrand, le président de Terra Nova (et qui roule apparemment pour Valls) sera retenu. Pour rappel, il s'agissait d'organiser une course d'obstacles de plusieurs mois, façon américano-italienne, afin de désigner un vrai candidat de rassemblement façon Obama. Le problème, c'est que ce déroulé ne correspond pas au calendrier que semble imposer l'inévitable candidature DSK. D'où le silence d'Aubry, qui sait parfaitement que moins elle en dit à ce sujet, plus elle restera maître de ce jeu, d'autant que, comme papa , elle aimerait bien qu'on lui demande d'en être pour avoir la joie de décliner. Bref, à quoi ressembleront VRAIMENTces Primaires? Mystère et boule de gomme... Tout ce qu'on sait, c'est que le "concept" a été approuvé à 70% par les militants votants du PS le 1er octobre dernier.
Donc, petite indication, on peut en conclure que plus la direction du PS se tait sur ses intentions, plus cela paraît indiquer son inclination pour un autre candidat que les petits candidats déjà déclarés (Hollande, Royal, Valls). Et pour tout vous dire, camarades lecteurs, si les Primaires doivent se dérouler à la fin de l'année 2011, il y a fort à parier que la procédure sera brève, ressemblera beaucoup à celle de 2006 et couronnera le vainqueur en deux temps trois mouvements. Ensuite, contrairement à la fois précédente, ce sera à DSK de ne pas faire mentir les sondages.
Le Post
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| | | Triskel - 17 ans
Nombre de messages : 11705 Age : 55 Localisation : Nanterre Date d'inscription : 03/05/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 17 Déc - 9:59 | |
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Dernière édition par Triskel le Ven 18 Déc - 9:07, édité 1 fois | |
| | | Triskel - 17 ans
Nombre de messages : 11705 Age : 55 Localisation : Nanterre Date d'inscription : 03/05/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 18 Déc - 9:06 | |
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 31 Déc - 18:21 | |
| Aubry : - Citation :
- "Alors, pour 2010, je souhaite que notre pays, qui a beaucoup d'atouts, retrouve le chemin du développement, de la réduction des inégalités et de la préparation de l'avenir", poursuit la dirigeante socialiste." Je voulais aussi vous dire au nom de tous les socialistes que nous serons là (...) pour protéger contre cette crise qui perdure dans notre pays", ajoute Martine Aubry à l'adresse des Français. "Mais aussi pour préparer l'avenir, mais aussi pour retrouver une amélioration dans votre vie quotidienne. "Pour retrouver cette France que nous aimons vous pouvez compter sur nous, vous pouvez compter sur moi", conclut le premier secrétaire du PS.
Reuters nous voilà rassurés | |
| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 64 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 6 Jan - 9:55 | |
| - Spoiler:
Echaudé après la décision du Conseil constitutionnel de rejeter la taxe carbone, Nicolas Sarkozy a décidé de nommer au sein de cette institution en mars prochain, un ami et juriste chevronné, l'avocat d'affaires Jean-Michel Darrois.
L'Express.fr
Et pourquoi pas le supprimer ! et le Sénat aussi et l'Assemblée pour ce qu'ils servent, Sarkozy rime de plus en plus avec Ceaucescu .... Lire à ce sujet l'excellent analyse de Todd dont voici un extrait : c'est iciet que dire de ce moment jouissif de l'interview de Besson alors député PS sur Sarko..... Je retourne ma veste, toujours du bon côté | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 15 Jan - 18:58 | |
| Peillon a mis une telle pagaille au ps avec son volte-face sur france 2 que les réactions "sincères "de soutien font plaisir à voir | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 11 Fév - 5:50 | |
| - Spoiler:
Le parti centriste peine à boucler ses listes et les défections se multiplient en son sein, mais l'ancien candidat à la présidentielle veut croire qu'il garde toutes ses chances pour 2012.
Engoncé dans son pardessus bleu marine, François Bayrou poursuit son tour de France des régions. Imperturbable, il affronte, sans mot dire, l'hiver glacial et les sondages désastreux. Fini de taper sur «les sondagiers», comme durant la campagne des européennes. Aujourd'hui le président du MoDem méprise. Et même si les enquêtes d'opinion donnent son parti sous la barre fatidique des 5 % d'intentions de vote aux régionales, François Bayrou retrouve le sourire au contact des «vrais gens». Comme lors d'un déplacement, la semaine dernière en Normandie, où dans les rues de Rouen on se bouscule pour se faire prendre en photo à côté de lui. Est-ce la méthode Coué ? Son entourage assure que non. «C'est tout le paradoxe de François, explique son ami l'ancien journaliste Philippe Lapousterle. Les sondages ont beau être aujourd'hui très bas pour les listes du MoDem, sa popularité reste incroyablement intacte dans la rue.» Le fameux «lien» que l'ancien troisième homme de la présidentielle de 2007 pense, lui-même, avoir tissé auprès des Français. Certes, depuis quelques mois, la maison MoDem craque de partout. Autour du leader centriste, les défections se multiplient.
Figaro | |
| | | R1 Staff
Nombre de messages : 19111 Age : 47 Localisation : sur la côte Club et Joueur préférés : comme vous Supporter depuis : ma plus tendre enfance Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 11 Fév - 7:29 | |
| - barbapapa a écrit:
- Spoiler:
Le parti centriste peine à boucler ses listes et les défections se multiplient en son sein, mais l'ancien candidat à la présidentielle veut croire qu'il garde toutes ses chances pour 2012.
Engoncé dans son pardessus bleu marine, François Bayrou poursuit son tour de France des régions. Imperturbable, il affronte, sans mot dire, l'hiver glacial et les sondages désastreux. Fini de taper sur «les sondagiers», comme durant la campagne des européennes. Aujourd'hui le président du MoDem méprise. Et même si les enquêtes d'opinion donnent son parti sous la barre fatidique des 5 % d'intentions de vote aux régionales, François Bayrou retrouve le sourire au contact des «vrais gens». Comme lors d'un déplacement, la semaine dernière en Normandie, où dans les rues de Rouen on se bouscule pour se faire prendre en photo à côté de lui. Est-ce la méthode Coué ? Son entourage assure que non. «C'est tout le paradoxe de François, explique son ami l'ancien journaliste Philippe Lapousterle. Les sondages ont beau être aujourd'hui très bas pour les listes du MoDem, sa popularité reste incroyablement intacte dans la rue.» Le fameux «lien» que l'ancien troisième homme de la présidentielle de 2007 pense, lui-même, avoir tissé auprès des Français. Certes, depuis quelques mois, la maison MoDem craque de partout. Autour du leader centriste, les défections se multiplient.
Figaro tien j'ai entendu hier que chamack etait candidat sur la liste modem de bordeaux | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 25 Fév - 7:01 | |
| - Citation :
- Georges Frêche a expliqué sur i>Télé que "95% des socialistes du Languedoc" étaient "derrière" lui.
"Pendant que Sarkozy recrutait des socialistes, Charasse, Migaud (mardi au Conseil constitutionnel et à la Cour des comptes-NDLR), Martine Aubry en excluait ! C'est les vases communicants. La gauche a déjà perdu trois présidentielles, qu'elle continue comme ça elle en perdra une quatrième", a-t-il prédit. Pour Georges Frêche, "plus tôt Martine Aubry quittera son poste, mieux ce sera".
Reuters | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 25 Fév - 7:02 | |
| - Spoiler:
Les attaques de certains élus UMP d'Ile-de-France contre le socialiste Ali Soumaré ont provoqué des étincelles au sein de la majorité, semant la pagaille dans sa campagne pour les élections régionales.
A moins de trois semaines du premier tour, l'affaire suscite l'indignation au Parti socialiste, où de nombreux dirigeants réclament des excuses de la tête de liste du parti présidentiel Valérie Pécresse, contestée jusque dans son camp.
La ministre de l'Enseignement supérieur a condamné l'opération menée par des élus UMP autour du passé judiciaire d'Ali Soumaré après les déclarations du procureur de Pontoise selon qui la majeure partie des accusations sont infondées.
Mercredi soir, le maire de Franconville, qui avait qualifié Ali Soumaré, un jeune homme d'origine malienne, de "multirécidiviste chevronné", a adressé ses "excuses publiques" au candidat, tête de liste dans le Val-d'Oise.
Il ne reconnaît cependant qu'une seule "erreur" dans ses accusations et considère que "quatre des cinq événements judiciaires sont donc avérées".
Pour Jean-Paul Huchon, président sortant d'Ile-de-France et candidat à un troisième mandat, "c'est bien peu et c'est bien tard".
"Cela ne rapporte jamais (électoralement) à des partis républicains, à la République et aux Français de se retrouver comme ça dans des attaques calomnieuses et nauséabondes", a dit le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, sur France 3.
La maire de Lille, qui avait réservé son premier déplacement de campagne régionale à Ali Soumaré, déjà mis en cause par l'UMP en janvier, estime que la droite a instauré un "sale climat" en France avec le débat sur l'identité nationale.
CAMPAGNE "PUANTE", "REDOUTABLE ERREUR"
A droite, loin de désenfler, la polémique a rebondi mercredi sur fond de sondages négatifs pour l'UMP en Ile-de-France.
Certains députés de l'UMP ont refusé toute contrition au motif qu'Ali Soumaré n'était "de toutes façons pas blanc-bleu" sur le plan judiciaire.
Axel Poniatowski, tête de liste UMP dans le Val d'Oise face à Ali Soumaré, a expliqué qu'il n'entendait pas présenter d'excuses, son opposant n'ayant pas eu une attitude "transparente".
Selon lemonde.fr, les attaques contre Ali Soumaré étaient minutieusement préparées de longue date. "On a des plans sur ce Soumaré, on les fera sortir en temps utile", a déclaré Alex Poniatowski à ses proches selon le journal.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a fait deux propositions pour "l'après-Soumaré": il souhaite que les candidats publient leur casier judiciaire, quelle que soit l'élection, et que soient déclarés inéligibles les personnes condamnées pour des violences contre les personnes.
Après la secrétaire d'Etat Chantal Jouanno, tête de liste à Paris pour les régionales qui a pris ses distances avec l'opération dès ce week-end, Fadela Amara est montée au créneau mercredi.
"Cette campagne est un peu, allez, puante. Ça ne fait pas honneur à la vie politique", a dénoncé la secrétaire d'Etat à la Ville, sur TV5 Monde. "On est dans des dérives et des dérapages qui ne sont pas bons pour la vie politique".
Fadela Amara, figure du combat en faveur des banlieues, a précisé qu'elle connaissait "parfaitement" Ali Soumaré, candidat d'origine malienne. "Une chose est sûre, c'est que le fait qu'il soit noir a joué et ça, ça ne sent pas bon", a-t-elle déploré.
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a appelé au calme. "Il faut que la campagne régionale se déroule dans un climat calme, apaisé, que ce soit l'occasion d'une confrontation des propositions et des bilans", a-t-il expliqué lors d'un déplacement à Paris.
Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, a, lui, attaqué personnellement Valérie Pécresse, qui fait selon lui une "campagne d'amateur". "On a perdu l'Ile-de-France", a-t-il accusé mardi.
L'affaire Soumaré est selon lui à la fois une "redoutable erreur" et une "bêtise". "On fait de la politique pour battre un adversaire pas pour l'abattre", a-t-il déclaré mercredi sur RMC.
Source : RMC.fr
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| | | michelpolak Staff
Nombre de messages : 20610 Age : 53 Localisation : st-nazaire Club et Joueur préférés : Morientès Supporter depuis : ...que le Phénix a de l'acnée. Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 25 Fév - 17:48 | |
| Sous l'aire sarko, la France s'américanise de plus en plus... | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 15 Mar - 15:48 | |
| - Spoiler:
Régionales : L'UMP analyse les résultats... à sa manière
Si l'analyse des résultats est un domaine où l'interprétation partisane va bon train, l'UMP, notamment par les voix de Frédéric Lefebvre et Xavier Bertrand, a poussé l'exercice à son paroxysme dans ses déclarations de dimanche soir.
Avec 30 % des voix pour le Parti Socialiste, qui prend la tête devant les 26,7 % de l’UMP, difficile de dresser un autre le bilan que celui d’une nette victoire de la gauche dans ce premier tour des élections régionales 2010. D’autant que les alliés "naturels" du PS ont eux aussi réalisé un bon score : 13,3 % pour Europe-Ecologie et 6,2 % pour le Front de Gauche. Toutes les forces de gauche sont sorties gagnantes de ce scrutin, alors que le succès des uns se fait généralement au détriment des autres au sein de feu la gauche plurielle. Comme lors des Européennes où la percée des Ecologistes avait coûté des voix au PS.
Pourtant, rares ont été les représentants de l’UMP à reconnaître la défaite de leur camp, dimanche sur les plateaux télés et dans les conférences de presse. On a même assisté à quelques pirouettes intellectuelles mémorables, dont celles de Frédéric Lefebvre et Xavier Bertrand, respectivement porte-parole et secrétaire général de l’UMP.
Fluctuat.net | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 15 Mar - 15:52 | |
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RÉGIONALES LANGUEDOC-ROUSSILLON - Le PS impuissant face à Georges Frêche
Le PS est embarrassé. Malgré l'éclatant succès qu'il enregistre pour ce premier tour des élections régionales, le Languedoc-Roussillon reste une épine dans son pied. La Rue de Solférino doit-elle appeler à voter ou non pour le président sortant DVG Georges Frêche, qu'elle a combattu pendant toute la campagne ? Ou aller au bout de sa démarche en appelant ses électeurs à faire tomber l'indésirable de son piédestal, mais alors sous-entendre que le vote à droite est envisageable ? Une quadrature du cercle évidemment impossible à résoudre...
Dimanche soir, il a fallu attendre 22 h 30 pour que Hélène Mandroux apparaisse enfin dans sa permanence du vieux Montpellier. La candidate PS avait initialement prévu de retrouver Jean-Louis Roumégas, tête de liste de Europe Écologie, et René Revol, tête de liste du Front de Gauche, dans un café de la ville dès les résultats du premier tour connu. Celui des trois arrivé en tête devait être désigné par les deux autres pour mener la liste de rassemblement de la gauche républicaine face à Frêche. Mais le pire des scénarios est advenu. Aucune des trois listes n'obtient les 10 % nécessaires pour se maintenir au second tour, qui se jouera donc entre un Georges Frêche a priori imbattable, l'UMP Raymond Couderc et le FN mené par France Jamet.
Rengaine
Le rendez-vous au café annulé, Hélène Mandroux s'est entretenue au téléphone avec la patronne du PS Martine Aubry, le bras droit de cette dernière Claude Bartolone et le secrétaire national à la Rénovation Arnaud Montebourg pour peaufiner sa déclaration. Qui se résume finalement en deux phrases : "Il faut faire barrage à la droite et à l'extrême droite. Nous invitons notre électorat à voter en son âme et conscience." Une rengaine que Hélène Mandroux a répétée en boucle toute la soirée aux journalistes qui lui demandaient si cela équivalait à un appel à voter Frêche. Une rengaine que tous les leaders PS, de Martine Aubry sur France Inter au porte-parole Benoît Hamon au micro de RTL , ont repris en coeur et mot pour mot lundi matin. À l'exception des éternels soutiens de Georges Frêche toujours encartés au PS, le maire de Lyon Gérard Collomb et le député européen Vincent Peillon en tête, les socialistes refusent d'appeler à voter clairement Georges Frêche.
Embarrassés, les meneurs des listes Europe Écologie et Front de gauche ne donnent pas non plus de consigne de vote. L'écolo Jean-Louis Roumégas renvoie même timidement la responsabilité de cette débâcle au PS, regrettant, selon Libération ,"le maelstrom médiatique et le réflexe émotionnel" autour de la candidature tardive et imposée par la direction à Paris de Hélène Mandroux, qui n'a pas permis le rassemblement de la gauche dès le premier tour. Finalement, au second tour, le seul à savoir ce qu'il ferait s'il votait en Languedoc-Roussillon est Arnaud Montebourg. Le Monde rapporte que le président du Conseil général de Saône-et-Loire irait... "à la pêche".
Source : Barbapolitique | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 15 Mar - 15:53 | |
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Régionales 2010 : le coup de force de Ségolène Royal
Elle vient de déjouer diaboliquement les sondages qui lui prédisaient un pathétique 35% en réalisant le meilleur score, au premier tour des régionales, avec un sublimissime 39%. D’ailleurs, c’était la seule capable, bien sûr, de le faire en France. Et lorsqu’on entend les éditorialistes politiques de pacotille qui se trompent sur tout depuis 30 ans, inlassablement, et qui nous vendent la daube insipide selon laquelle Martine Aubry, l’illégitime n°1 du PS serait le "noyau dur" de la poussée socialiste, c’est une escroquerie. Ah, Ségolène Royal ! Quelle femme ! Incroyablement convaincante, magiquement douée. Sa campagne a été magistralement menée. Elle a réussi à rassembler et, le chantage de certains, notamment Europe Ecologie, leur restera en travers de la gorge puisque leurs menaces ne s’avèrent être qu’un coup d’épée dans l’eau. Oui, que ce parti et son chantage abscons reste donc dans la course et se maintienne au 2e tour. Bon débarras !
Plus de doute possible. Les jeux sont logiquement faits avec le coup de force de Ségolène Royal lors de cette première partie des régionales. D’ailleurs, nous le prédisions ici même, dans SégoRoyalement vôtre. Mais, la direction actuelle vogue vers ce qui ressemble de plus en plus à un vaste changement des règles. Oui, un coup d’état est en préparation. De sources sûres, comme le dit la mère Denis. Les primaires n’auront pas lieu, avec l’aide des médias qui "légitimeront" Martine Aubry et/ou la troïka de bras cassés qui a plus à trembler qu’autre chose de la consultation des militants de gauche. Voici pourquoi. Le rêve sordide du Politburo finira par tuer le Parti socialiste. Avec la complicité des médias et leur perpétuel TSS. Mais pourquoi donc ? Mais, là au moins, les choses sont claires. Ségolène Royal est la seule personne légitime qui doit entrer à l’Élysée en 2012. Puisque personne ne peut oser lui discuter une victoire certaine si des primaires honnêtes sont organisées. Quand on voit l’échec de ce bureau politique en Languedoc-Roussillon, un vrai signe, il ne faut pas s’étonner. La pauvre Hélène Mandroux a été envoyée au casse-pipe, sous des prétextes fallacieux. Comment peut-on faire confiance à des personnes qui surfent ainsi sous le mensonge ? Figurez-vous que, si la gauche avait été unie, Georges Frêche et Ségolène Royal pouvait l’emporter au premier tour, lorsqu’on voit lesdits résultats.
le chiffre 39 résonne comme un couperet. Un véritable coup de marteau grec sur le crâne de l’immobilisme, un coup de massue sur la tentative de falsification que prépare le Politburo avec la probable politique du fait accompli qu’on risque de nous servir sur un plateau d’argent. C’est le triomphe d’une autre politique, la victoire d’une nouvelle dialectique : "faire la politique autrement". Ainsi, vous ne louperez pas le discours mortifère des mamamouchis médiatiques qui vous serviront leur sempiternel "Quel succès de Martine Aubry qui se positionne en présidentiable !" ; "Enfin un leadership au PS" ; "Martine Aubry est légitime"... Bref, une volonté manifeste de mettre hors-jeu les autres, pour faire encore gagner Sarkozy le financier de ces médias. Est-ce un hasard ? Or, contrairement aux idées reçues et les choses se précisent même, seule madame Royal peut battre cet homme puisque ses potentiels adversaires fabriqués de toutes pièces sont les amis de l’actuel locataire de l’Élysée qui était hier, avec son épouse, tous les deux sapés comme des dieux congolais de la fringue pour aller voter. Pour atténuer le score de Madame Royal, certains journalistes disent que son score est moindre qu’en 2004. Or, les forces en présence étaient différentes. Il faut quand même rappeler que ces 39% survolent tout, puisque toute la gauche plafonne à 30%. Ah, l’anti-Ségolénisme primaire !
Finalement, si vous regardez bien, la seule personne qui aura vraiment un emploi stable en 2012, c’est encore Ségolène Royal. Donc, elle pourra mener à bien sa campagne présidentielle. Les autres ? Ce n’est vraiment pas le cas. Tous les analystes politiques qui se gourent depuis des décennies n’ont pas encore déceler cette force tranquille qui est Ségolène Royal, une force de la nature. Le charisme ne s’achète pas. La popularité non plus. Malgré des attaques de bas étages, un lynchage médiatique à nulle autre pareil, comme le disent les Antillais, c’est toujours la femme doubout. Le signal subliminal que voulaient adresser les médias aux Français pour disqualifier cette femme qui s’est battue bec et ongles pour sa région, sur tous les plans -d’ailleurs les électeurs ne se sont pas trompés-, a envoyé un signal fort : "je suis encore là, et pour longtemps".
Aucun triomphalisme, une humilité de tous les temps. Quand on pense au cavalier seul de François Bayrou lors des présidentielles de 2007 alors que la dame du Poitou lui tendait la main, la France ne serait pas aujourd’hui, au bord de l’implosion. Résultat des courses : le Modem n’existe plus, peut-être dans la tête de son président, qui croit toujours avoir raison. Et là, pour finir, d’entendre les cris d’orfraie de ceux qui font le lit du Front national avec qui ils s’allient pourtant depuis des lustres, est risible. Avec leur débat sur l’identité nationale, leurs petites phrases assassines, leurs indignations sélectives, leur malgouvernance, à quoi s’attendaient-ils au juste ? Pire, après les bourdes de Nicolas Sarkozy au salon de l’agriculture sur l’écologie qui commence à bien faire, ses partisans redeviennent comme par enchantement, écolos.
Agoravox
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| | | R1 Staff
Nombre de messages : 19111 Age : 47 Localisation : sur la côte Club et Joueur préférés : comme vous Supporter depuis : ma plus tendre enfance Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 16 Mar - 11:50 | |
| - barbapapa a écrit:
- Spoiler:
RÉGIONALES LANGUEDOC-ROUSSILLON - Le PS impuissant face à Georges Frêche
Le PS est embarrassé. Malgré l'éclatant succès qu'il enregistre pour ce premier tour des élections régionales, le Languedoc-Roussillon reste une épine dans son pied. La Rue de Solférino doit-elle appeler à voter ou non pour le président sortant DVG Georges Frêche, qu'elle a combattu pendant toute la campagne ? Ou aller au bout de sa démarche en appelant ses électeurs à faire tomber l'indésirable de son piédestal, mais alors sous-entendre que le vote à droite est envisageable ? Une quadrature du cercle évidemment impossible à résoudre...
Dimanche soir, il a fallu attendre 22 h 30 pour que Hélène Mandroux apparaisse enfin dans sa permanence du vieux Montpellier. La candidate PS avait initialement prévu de retrouver Jean-Louis Roumégas, tête de liste de Europe Écologie, et René Revol, tête de liste du Front de Gauche, dans un café de la ville dès les résultats du premier tour connu. Celui des trois arrivé en tête devait être désigné par les deux autres pour mener la liste de rassemblement de la gauche républicaine face à Frêche. Mais le pire des scénarios est advenu. Aucune des trois listes n'obtient les 10 % nécessaires pour se maintenir au second tour, qui se jouera donc entre un Georges Frêche a priori imbattable, l'UMP Raymond Couderc et le FN mené par France Jamet.
Rengaine
Le rendez-vous au café annulé, Hélène Mandroux s'est entretenue au téléphone avec la patronne du PS Martine Aubry, le bras droit de cette dernière Claude Bartolone et le secrétaire national à la Rénovation Arnaud Montebourg pour peaufiner sa déclaration. Qui se résume finalement en deux phrases : "Il faut faire barrage à la droite et à l'extrême droite. Nous invitons notre électorat à voter en son âme et conscience." Une rengaine que Hélène Mandroux a répétée en boucle toute la soirée aux journalistes qui lui demandaient si cela équivalait à un appel à voter Frêche. Une rengaine que tous les leaders PS, de Martine Aubry sur France Inter au porte-parole Benoît Hamon au micro de RTL , ont repris en coeur et mot pour mot lundi matin. À l'exception des éternels soutiens de Georges Frêche toujours encartés au PS, le maire de Lyon Gérard Collomb et le député européen Vincent Peillon en tête, les socialistes refusent d'appeler à voter clairement Georges Frêche.
Embarrassés, les meneurs des listes Europe Écologie et Front de gauche ne donnent pas non plus de consigne de vote. L'écolo Jean-Louis Roumégas renvoie même timidement la responsabilité de cette débâcle au PS, regrettant, selon Libération ,"le maelstrom médiatique et le réflexe émotionnel" autour de la candidature tardive et imposée par la direction à Paris de Hélène Mandroux, qui n'a pas permis le rassemblement de la gauche dès le premier tour. Finalement, au second tour, le seul à savoir ce qu'il ferait s'il votait en Languedoc-Roussillon est Arnaud Montebourg. Le Monde rapporte que le président du Conseil général de Saône-et-Loire irait... "à la pêche".
Source : Barbapolitique résultat complètement compréhensible et logique tant Freche a apporté à la commune de montpellier et son agglo en quelques années... après je comprends sans approuver | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 17 Mar - 5:19 | |
| pourtant le classement de la région en termes d'emploi, endettement en fait la 22eme région | |
| | | R1 Staff
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| | | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 17 Mar - 17:55 | |
| - Spoiler:
Bilan de Frêche
A l’heure des comptes, Georges Frêche, président hors normes, ne peut échapper au bilan personnel. Sa méthode. Sa stratégie. Sa personnalité. Les constestations. Les dossiers brûlants n’ont pas manqué. A peine installé au perchoir, Frêche a fait parler la poudre. Septimanie. Dérapages verbaux, actions musclées tous azimuts. La maladie ne l’a pas épargné non plus. Et le PS l’a exclu.
Et la Septimanie fit flop !
Il l’avait dorlotée, choyée, peaufinée. C’était son idée. Celle de l’historien. Tout au long de la campagne électorale de 2004, il déclinait l’idée. Meeting après meeting. Par la magie d’un nom retrouvé dans les livres, la région allait retrouver son identité. Le Languedoc-Roussillon deviendrait la Septimanie. Ce fut un couac de toute beauté. Comme on n'ose pas en rêver… Entre incompréhension rigolarde et ramdam de tous les diables, l’épisode septimanien de la gestion Frêche restera gravée dans les mémoires. A gauche on demeura sceptique. A droite on s’arc-bouta. Qu’avait-on à faire, embouchèrent les opposants, de ce royaume wisigoth de l’an 500 ? Languedociens tant qu’on voulait. Catalans naturellement. Mais Septimaniens, non, trois fois non ! Si quelques thuriféraires suivirent l’empereur de Septimanie pour cause financière, d’autres plus nombreux sonnèrent la rébellion. Même les viticulteurs rejetèrent l’idée. Mais le pire vint du royaume catalan. Du pied du Castelet partit la fronde populaire. Attisée par une droite revancharde, tenant là son bâton de maréchal, la grogne gagne la région. Pétitions, âne masqué. Embarras à gauche. Tout alla de mal en pis pour l’idée frêchiste. « La maladie m’a empêché de bien vendre mon idée », dira Georges Frêche, un rien dépité. L’enquête de Midi Libre porta la dernière estocade. Nos lecteurs par milliers ne voulaient pas en entendre parler. L’idée coûta tout de même quelques millions d’euros.
80 % de hausse des impôts en un an
Ce fut la première décision difficile à faire passer. Deux ans après son élection, Frêche entend avoir les coudées franches pour ses projets. Il veut doubler son budget et annonce une hausse de 80 % de la part régionale de l’impôt foncier bâti et de la taxe professionnelle. Joutes verbales musclées dans l’assemblée au moment du vote. L’UMP proteste. Mais pas seulement. Côté communiste, Colette Tignères s’abstient en signe de protestation lors du vote. La punition sera immédiate. Frêche lui retire la délégation aux droits des femmes qu’elle avait créée. Depuis, Frêche a toujours été vilipendé par l’opposition pour cette hausse spectaculaire : « La plus forte de France… »
La douloureuse empreinte
La décapitation de la culture, le changement de nom des lycées, etc. Protecteur des arts et de la culture, fier de sa Montpellier capitale de la danse et de la musique, Georges Frêche subit, dés le début du mandat, les foudres de l’intelligentsia française. Pire : 1 800 intellectuels, dont Philippe Sollers, François Maspero et Jacques Derrida, pétitionnent en 2005 pour défendre le Centre régional des Lettres que le nouveau président vient d’éliminer. Quelques mois plus tard, nouveau combat : haro sur le nom des lycées. A tour de bras, Georges Frêche rebaptise les établissements scolaires en troquant les enseignes historiques contre des noms de personnages de gauche illustres. C’est le tollé régional ! Face à la défense de la notoriété et de l’identité des sites, il répond histoire et grands hommes. Autre couac : la gratuité des livres scolaires. Idée généreuse développée pendant la campagne, elle connaît d’emblée des ratés. Les fédérations de parents d’élèves, qui voient les bourses aux livres disparaître, perdent des adhérents et râlent. Comme l’éditeur Hachette qui, en litige avec l’un des libraires retenus, bloque l’arrivée des ouvrages : 14 000 lycéens sont privés de livres à la rentrée.
Mandroux, la c.... se rebiffe
L’ex-premier adjoint chargé des finances le défie aux régionales. En 2004, à peine élu à la Région, lorsqu’il installe Hélène Mandroux à la tête de mairie de Montpellier, Georges Frêche est sûr de son coup. La « potiche », son ancienne première adjointe chargée des finances de la Ville, l’écoutera au doigt et à l’œil. Sauf que… Socialiste de toujours, discrète, divorcée et mère de trois enfants, cette anesthésiste-réanimatrice de formation, entrée au conseil municipal en 1983, s’émancipe progressivement. En 2008, la liste qu’elle conduit est élue avec un score qui lui donne des ailes. Avec Frêche les choses se gâtent : sa créature lui échappe. Un jour il la traite de « conne », le lendemain il ironise sur ses rides. Elle pardonne de moins en moins. Jusqu’au jour où, en public, il étale sa vie privée. « La ligne rouge est franchie », annonce celle qui approche les 69 ans. Rebelle sur le tard, elle s’entoure alors de Christian Assaf et Alban Zanchiello, les "bannis" du cabinet Frêche. Maire de Montpellier, elle exige la présidence de l’Agglo. Larvé au début, le conflit humain se transforme en guerre nucléaire politique. La bombe est lâchée lorsque Martine Aubry demande à Mandroux d’affronter Frêche aux régionales. Entre ces deux-là, le retour en arrière n’est plus possible.
Midi Libre
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| | | R1 Staff
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 17 Mar - 18:10 | |
| il est à l'image de sa région | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 24 Mar - 5:49 | |
| - Spoiler:
Pourquoi Ségolène Royal fait bande à part
Réélue à la tête de la région Poitou-Charentes, l’ex-candidate à la présidentielle ne veut pas rentrer dans le rang. Pour 2012, elle n’est pour l’instant « pas candidate », mais elle croit encore en son étoile.
Ségolène Royal refait le coup du « frigidaire ». Interrogée hier soir par Laurence Ferrari sur TF 1 sur son éventuelle participation à la présidentielle de 2012, la présidente de Poitou-Charentes l’a affirmé : « Pour l’heure, je ne suis pas candidate. » Petit air de déjà-vu… Le 15 septembre 2008, sur le même plateau, Royal avait remisé « au frigidaire », selon son expression, sa candidature à la tête du PS… pour mieux la ressortir quelques semaines plus tard. La manoeuvre ne lui avait pas permis d’arriver à ses fins.
En réalité, Royal ne renonce à rien. Simplement, l’ex-candidate socialiste à la présidentielle n’a d’autre choix que de temporiser. Pourquoi ? Depuis dimanche soir et l’écrasante victoire de la gauche aux régionales, le PS a retrouvé des couleurs. Même si elle s’est relancée avec sa brillante réélection en Poitou-Charentes (60,61 % des voix), les militants ne lui auraient sans doute pas pardonné de raviver les querelles internes au PS. Sans compter les risques de brouiller son message à l’adresse des Français. « Elle ne veut pas que le débat d’idées soit pollué par ces questions de candidature », explique son porte-parole, le député Guillaume Garot. Royal maintient donc le suspense. « Je peux être candidate, d’autres s’y sont repris à plusieurs reprises… » souligne-t-elle, sans doute en référence à son modèle, François Mitterrand.
De retour sur la scène politique nationale, Royal entend bien, dans les prochaines semaines, occuper l’espace. Dès demain, elle est annoncée sur le plateau d’Arlette Chabot sur France 2. L’ex-candidate prépare aussi les troupes de son association Désirs d’avenir au cas où (lire ci-dessous). Fatigués par sa démarche souvent qualifiée de « trop personnelle et imprévisible », nombre de ses soutiens sont déjà partis vers d’autres horizons. Si elle veut pouvoir concurrencer le chouchou des sondages, Dominique Strauss-Kahn, et empêcher Martine Aubry de s’installer définitivement dans le rôle de « candidate naturelle » du PS, Royal doit reprendre des forces.
Le Parisien
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Avr - 15:35 | |
| - Spoiler:
Retraites : le PS ne sait pas compter
"REFORMER LES RETRAITES suppose d'introduire sans tarder de nouvelles ressources dans le système", a expliqué Martine Aubry dans une tribune très remarquée au Monde, il y a une semaine, intitulée Réussir notre révolution par l'âge. Et la première secrétaire du PS de lister un certain nombre de pistes qui permettraient de trouver ces nouvelles recettes censées rééquilibrer à terme les régimes de retraite. Quitte, en passant, à énoncer quelques contre-vérités, et surtout à mettre en avant des solutions qui auraient des effets pervers sur l'économie et ne suffiraient pas à résoudre nos problèmes. La Madone du PS est d'ailleurs en ligne sur ce dossier avec Bernard Thibault, le patron de la CGT, comme les deux l'ont déclaré à l'issue de leur rencontre au siège du PS ce mercredi. Démonstration.
Les contre-vérités d'abord. Martine Aubry propose notamment de mettre des "cotisations sur les stock-options et d'autres rémunérations non assujetties". Comme si ce n'était pas le cas aujourd'hui. Or c'est faux. Outre l'imposition sur le revenu de 30 à 40% des plus-values (d'acquisition et de cession) réalisées, les stocks-options subissent 11% de prélévements sociaux (CSG et CRDS), 1,1% de taxe RSA et surtout ne sont pas exemptes de cotisations sociales : 10% pour l'employeur et 2,5% pour le salarié. C'est peut-être trop peu, mais cela existe et le PS ne peut pas faire comme si ce n'était pas le cas. Idem pour les "autres rémunérations non assujeties", comprenez l'épargne salariale, l'intéressement et la participation. Là encore, le PS ment en affirmant que ces dispositifs ne supportent aucun prélévement social. Les sommes versées au titre de la participation, de l'intéressement et de l'abondement aux plans d'épargne subissent 8% de prélévements sociaux. Les gains et les plus-values réalisés sont taxées socialement à hauteur de 11% (CSG et CRDS) ainsi que de 1,1% (taxe RSA). Mieux, depuis 2009, une nouvelle cotisation sociale a été instaurée sur l'épargne salariale à hauteur de 2%, et doublée à 4% cette année.
Voilà pour les contre-vérités. Les enjeux maintenant et les effets pervers. Le PS envisage notamment de passer à 50% la taxation des plus-values réalisées sur les cessions de stocks-options. Gain estimé ? 1 milliard d'euros, voire moins car les entreprises réduiraient à coup sur leur distribution de stock-options si elles étaient plus taxées. Pourquoi ne pas doubler les prélévements sur l'épargne salariale, suggèrent aussi quelques cadres socialistes ? Le gain serait là encore minime, de l'ordre de 400 millions d'euros. Autre piste soulevée par la rue de Solférino : rogner sur les 20 milliards et quelque d'allégements de charges sur les bas salaires accordés chaque année aux entreprises. Faire passer le plafond des exonérations de 1,6 à 1,5 smic ramènerait ainsi 2 à 3 milliards d'euros par an, selon Bercy, mais aurait le désavantage de supprimer... 100 000 emplois peu qualifiés.
Le PS propose encore de surtaxer de 10% l'impôt sur les sociétés des banques et d'affecter cette ressource au fonds de reserve des retraites. Pourquoi pas mais là aussi on est loin du compte. L'IS rapportera cette année 20 milliards d'euros (contre 50 en année normale, hors crise du siècle). Appliquer la solution du PS permettrait donc de récupérer quelques centaines de millions, au plus. Le tout pour abonder le F2R dont les réserves se montent aujourd'hui à 34,5 milliards, soit un cinquième des 150 milliards attendus en 2020. Autre piste du PS : "l'abolition des privilèges fiscaux qui minent la cohésion sociale". Comprenez le bouclier fiscal et ses 600 millions de rendement en 2009. Là encore, pourquoi pas mais on est loin des 40 milliards de besoin de financement estimés par le COR en 2015 ou des 100 milliards dans le scénario moyen en 2050. Par an, et non cumulé !
Reste l'élargissement de l'assiette de cotisation à la valeur ajoutée, non chiffré à ce jour. Sauf à ce que cette mesure permette de ramener 10 milliards d'un coup - ce qui en passant ne manquerait pas de peser sur la compétitivité des entreprises et se répercuterait forcément dans le prix de vente des produits, donc sur le pouvoir d'achat des Français -, on devrait là encore être loin du compte.
Certes, diront les plus sceptiques, le PS a déjà trouvé quelques milliards pour financer les déficits. C'est vrai mais à quel prix : 100 000 emplois par ci, quelques points de compétitivité par là. Surtout, les "contre-propositions" avancées par le PS ne suffiront pas à elles-seules à combler le besoin de financement des régimes de retraite. Au mieux peuvent-elles permettre de réduire la douloureuse d'une augmentation de la durée de cotisation ou d'un recul de l'âge de départ légal à la retraite, inéluctables. D'autant plus que les syndicats et le PS demandent de nouveaux droits pour les salariés qui rallongeront encore un peu plus l'ardoise.
Source : Barbapolitique
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| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 21 Avr - 15:36 | |
| - Spoiler:
Ce mercredi 21 avril est une date qui rappelle que le FN, régulièrement enterré par les observateurs, reste présent sur la scène politique.
Au point que l'hypothèse d'un second tour PS-FN lors de la présidentielle de 2012 - un 21 avril à l'envers donc, en référence au second tour Jacques Chirac-Jean-Marie Le Pen de 2002 - est un scénario qui ne peut être exclu. La déception de l'électorat de droite vis-à-vis de Nicolas Sarkozy (un désamour qui s'est traduit par la forte abstention aux régionales), ajoutée à l'habileté de Marine Le Pen à parler au nom d'une génération se présentant comme éloignée des obsessions de la vieille extrême-droite collaborationniste, antisémite et raciste, sont des éléments qui peuvent porter un FN devenu plus présentable. Je n'oublie pas que c'est le porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui a choisi le premier, en octobre 2009, de dédiaboliser le FN, en surenchérissant sur ses accusations contre Frédéric Mitterrand.
Bref, il n'y a rien d'étonnant à observer le Chef de l'Etat tenter de reconquérir cet électorat déçu, en s'attaquant une nouvelle fois au problème de la sécurité dans les cités. Hier, il a rappelé qu'"aucun quartier n'échappera à l'autorité" et que "la République ne reculera pas d'un millimètre". "Je tiens à ce que les forces de police interviennent sans restriction (...) et marquent leur autorité dans les halls d'immeuble des cités touchées par la délinquanceé", a-t-il également déclaré, en installant le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, ancien patron du Raid. Parmi les mesures annoncées: la suspension des allocations familiale en cas "d'absentéisme scolaire injustifié", et l'installation d'un représentant des forces de l'ordre dans certains établissements sensibles. Mais il est peu probable que les Français se contenteront de ces discours déjà entendus.
Source : Barbapolitique
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