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| | [Topic] Echanges politiques | |
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+14flof fl044 AJ44 nantais73 lamygos Fat Mike Triskel Max michelpolak Ogrim Brigade Odet Darkanary R1 barbapapa 18 participants | |
Auteur | Message |
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michelpolak Staff
Nombre de messages : 20610 Age : 53 Localisation : st-nazaire Club et Joueur préférés : Morientès Supporter depuis : ...que le Phénix a de l'acnée. Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 26 Aoû - 19:05 | |
| Schéma mainte fois usités | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 27 Aoû - 4:56 | |
| un peu long mais edifiant - Spoiler:
Suite à la mort récente de dix jeunes soldats français dans le bourbier afghan, accusé d'avoir embarqué la France dans une guerre illégale en Afghanistan, et illégitime contre le terrorisme dit et supposé "global", le président Sarkozy a commémoré lundi 25 août le massacre de 124 civils par des soldats allemands, soixante-huit ans plus tôt, lors du jour de la libération de Paris.
Tel un ovni débarquant sur la planète France, Nicolas Sarkozy n'a ainsi pas hésité à accuser les institutions françaises précédentes, de faute morale, quant à la non-commémoration, jusqu'alors, de ce massacre.
Le président Sarkozy serait-il donc plus moral que ses prédécesseurs ? Aurait-il une éthique qu'aucun des présidents français jusqu'alors depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale n'aurait jamais eue ? Pouvons-nous le croire quand il affirme que la guerre au terrorisme doit continuer, sous-entendant un appui inconditionnel à la politique états-unienne jusqu'à présent menée suite aux attentats du 11-Septembre ?
Plusieurs éléments semblent indiquer le contraire. En effet, dans l'émission Le Dessous des cartes, sur le terrorisme "global" ou "local", le spécialiste Jean-Christophe Victor est clair : le concept même de terrorisme global ou de guerre contre la terreur qui est défendue par l'administration américaine est faux, cela se veut une idéologie mobilisatrice, mais c'est inadapté et comme pensée politique et comme stratégie militaire. On ne peut pas vouloir faire en même temps la guerre à Al-Qaïda, aux talibans, au Hezbollah et à l'Iran en pensant qu'il s'agit du même ennemi, et c'est pourtant bien la position adoptée et par l'administration américaine et par le service de communication élyséen incarné par Sarkozy, prônant notamment l'idéologie d'une famille occidentale dont les intérêts communs prévaudraient au reste du monde... Et malgré cela, des journalistes opèrent dans leur entreprise de véritables propagandes de guerre, à l'image de cette édito vidéo de Christophe Barbier, au regard duquel on peut se demander mais quelle légitimité peut-on bien donner à une moralité encourageant les actes de guerre et ces crimes associés ? La guerre a-t-elle jamais créé la paix, et d'autant plus lorsqu'elle est clairement basée et de manière documentée sur de fausses idéologies ? La légitimité même de la guerre dans le monde, légalisée par des conventions, n'est-elle même pas elle-même à questionner ?
Et par ailleurs, la moralité de M. Sarkozy est-elle à ce point extraordinaire pour tenir des discours aussi moralisateurs que celui tenu à Maillé en Indre-et-Loire, ce lundi ? Un président qui récemment accusait les responsables militaires d'amateurisme, ou qui ne cachait pas sa nervosité lors du discours d'honneur aux soldats morts pour la France en Afghanistan, aurait-il une relation bien saine avec ce corps de métier ? Il semble effectivement que le rapport du chef de l'Etat français à l'armée soit assez paradoxal. En effet, à plusieurs reprises, y compris pendant la campagne présidentielle de 2007, le président Sarkozy, alors candidat, expliquait que son grand-père maternel avait combattu pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Or, une investigation journalistique professionnelle dément ces informations dans un livre autobiographique publié en septembre 2006 : Les Sarkozy, une famille française de Pascal Nivelle et Elise Karlin aux Editions Calmann-Levy.
Oui, je suis un enfant d’immigré, fils d’un Hongrois, petit-fils d’un Grec né à Salonique, qui s’est battu pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
Nicolas Sarkozy, 10 avril 2007, Tours, meeting d’avant premier tour de l’élection présidentielle.
J’ai été élevé par mon grand-père, je l’aimais passionnément. Il avait fait la Première Guerre, et il avait eu peur, lui le Juif de Salonique, de la Seconde Guerre mondiale.
Nicolas Sarkozy, 3 mai 2006.
Elise Karlin, alors journaliste à L’Express, et Pascal Nivelle, correspondante en Chine pour le journal Libération, relataient dans leur livre d'investigation une information complètement différente concernant Bénédict Mallah, grand-père maternel de l’actuel président de la République. En effet, selon cette enquête réalisée à partir d’interviews de la famille Sarkozy, page 64, le grand-père maternel du président de la République n’a pas servi pour l’armée française lors de la Première Guerre mondiale, car échappant à la mobilisation de justesse en tant que soutien de famille.
Un président qui aurait menti sur les services d'armes de son grand-père aurait-il la légitimité de faire la morale sur des services de faits d'armes, ou aux militaires engagés malgré eux dans des conflits dont les intérêts en jeu sont loin d'être clairs ? Interrogé par mail sur cette contradiction officielle, le service de communication des Editions Calmann-Lévy n'a pas souhaité donner suite à la confirmation de cette contradiction flagrante entre le discours du candidat Sarkozy et ces informations, pas plus que les auteurs concernés. Il est à noter toutefois que l'une des deux journalistes, Elise Karlin, a depuis été nommée journaliste pour le magazine politique Entre les lignes, sur la chaîne Public Sénat.
Agoravox
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 27 Aoû - 11:38 | |
| - Spoiler:
PARIS (AFP) - Au moment où le PS se cherche une orientation et un leader, la gauche entre en ébullition à ses frontières, avec un Olivier Besancenot qui lance un Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et un Daniel Cohn-Bendit qui, avec les Verts, tente de rassembler la "galaxie écologiste".
Tout à ses grandes manoeuvres en vue du Congrès de Reims de mi-novembre, à l'issue duquel doit être élu son premier secrétaire, le PS a du mal à être audible.
En revanche, le jeune postier de la LCR, qui talonne Bertrand Delanoë dans les sondages comme meilleur opposant à Sarkzoy, a le vent en poupe, comme en témoignent ses apparitions médiatiques et le succès de son université d'été à Port-Leucate (Aude).
L'ex-candidat à la présidentielle (4,08%) ironise sur le PS qui a mis en place un Comité pour surveiller l'évolution de son parti: "au lieu de surveiller la LCR, ils feraient mieux de surveiller la droite et de faire leur travail d'opposition à Sarkozy, au lieu d'attendre l'issue incertaine de la présidentielle de 2012".
Son NPA qui sera porté sur les fonts baptismaux en janvier 2009, intéresse, selon la LCR, près de "10.000 personnes", et espère occuper tout l'espace à gauche du PS. Sa marque de fabrique: indépendance vis-à-vis des institutions et du PS. Toute idée de gouvernance avec "les sociaux-libéraux" est ainsi exclue.
Traditionnels alliés du PS, les Verts, laminés par l'élection présidentielle de 2007 (1,57%), veulent eux rassembler une "galaxie écologiste" qui irait de l'altermondialiste José Bové (1,32% à la présidentielle de 2007) aux proches de l'animateur Nicolas Hulot, promoteur du Pacte écologique. "Nous devons dès maintenant travailler à la construction de cette gauche rénovée, transformée", indiquent les élus Verts Alain Lipietz, Noël Mamère, Dominique Voynet.
Au PS, on minimise ce "big-bang" écologiste. François Hollande, premier secrétaire du parti, assure ne "rien" craindre "des rassemblements qui peuvent s'opérer" chez les partenaires du PS, "à une condition, que l'on reste dans l'union de la gauche et des écologistes".
"L'objectif des Verts est de gagner des électeurs, c'est quand même légitime" assure-t-il. "Il y a suffisamment d'espace pour tout le monde". "Le secret de la victoire, c'est un PS fort dans une gauche elle même dynamique".
Mais à l'égard du parti de Besancenot, le ton est moins conciliant. Le PS estime que la LCR est instrumentalisée par la droite. "La LCR a changé de nom, mais pas de stratégie. Ce n'est pas une autre voie. C'est une impasse. A nous de convaincre les électeurs de ne pas se réfugier dans une contestation sans débouché politique," soulignait mercredi M. Hollande dans Libération.
De son côté, le fabiusien Henri Weber, ancien trotskiste, prévient: "On assiste aujourd'hui à une remontée en puissance de l'extrême gauche et des Verts". Pour stopper cet élan, l'eurodéputé voit à la tête du PS une personnalité "qui soit au centre de gravité de la gauche", avec "une image à la fois très marquée à gauche et moderne". A ses yeux, ce candidat idéal s'appelle Martine Aubry.
Pour la maire de Lille, Olivier Besancenot "soulève avec force des problèmes de notre société. Mais son discours se résume à de la dénonciation", indique-t-elle à L'Express. "Or, la politique consiste d'abord à proposer une vision pour la société et les moyens de la changer. Ce qui est beaucoup plus difficile!".
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| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 27 Aoû - 17:34 | |
| - Citation :
- PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a l'intention de déposer une motion en vue du prochain congrès du Parti socialiste à Reims en novembre "pour représenter le point de vue de la gauche" du PS.
Le sénateur de l'Essonne précise dans un communiqué qu'il se lance dans cette démarche de rupture avec le "surmoi libéral" et les "tentations centristes" du PS en compagnie du député du Nord, Marc Dolez.
Ils se disent animés par la volonté de sauver le PS du "naufrage de la social-démocratie" nord-européenne, de rompre avec le "suivisme" des Etats-Unis en politique étrangère et de créer un "autre mode d'organisation sociale" remettant en cause le modèle productif.
Tous deux anciens partisans du "non" à la Constitution européenne en 2005, ils prônent "la rupture complète et totale avec le modèle actuel de construction européenne" ce qui implique l'arrêt de la ratification du traité de Lisbonne.
Ils promettent un texte "contre les renoncements et les demi-mesures qui ont rendu le point de vue socialiste inaudible et souvent inacceptable par la gauche populaire".
Les motions, programmes rédigés par les courants internes, sont soumises au vote des militants lors du congrès. Elles découlent des rapprochements entre dirigeants et fédérations sur la base de "contributions".
Au début de l'été, 21 de ces textes préliminaires ont été envoyés aux militants - un record dans l'histoire du PS - mais les deux mois de pause estivale n'ont pas permis de faire émerger des alliances claires.
A moins d'un mois de la date-limite pour enregistrer une motion, le 23 septembre, seuls Bertrand Delanoë et Ségolène Royal ont formellement annoncé qu'ils en défendraient une au congrès de Reims. | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 28 Aoû - 18:06 | |
| - Spoiler:
PARIS (AFP) - L'université d'été du PS s'ouvre vendredi à La Rochelle dans un climat très lourd, la majorité du parti volant en éclats à l'approche du congrès de Reims, au moment où les écologistes et l'extrême gauche s'organisent pour contester l'hégémonie socialiste.
Le sursaut des municipales, marquées par les victoires du PS en mars, a déjà été effacé par la volonté de certains de ses leaders d'en découdre pour doter le parti d'un leadership solide dès le congrès de novembre, anticipant ainsi la bataille pour l'investiture à la présidentielle de 2012.
L'impuissance du parti de François Hollande a éclaté au grand jour lors de l'adoption de la révision de la Constitution en juillet, avec un PS incapable de s'assurer de la solidarité de ses alliés radicaux de gauche et d'éviter une polémique interne sur la "dissidence" de Jack Lang.
"Le parti est en fin de cycle", soupire le député Jean-Christophe Cambadélis, "metteur en scène" de l'université d'été.
M. Hollande a poussé mercredi un "coup de gueule". "Si on ne met pas un coup d'arrêt à la fragmentation, à la dévalorisation du travail collectif, à l'individualisme, il y a risque de déclassement du Parti socialiste, de perte de sa crédibilité et de désespérance à gauche", a-t-il mis en garde dans Libération, ajoutant: "ça suffit".
A l'exception de Dominique Strauss-Kahn, "exilé" à Washington, toutes les figures marquantes du PS passeront à La Rochelle, Lionel Jospin compris. Un festival de petites phrases ne s'annonce pas pour autant, le passé ayant prouvé que les socialistes peuvent, quand on s'y attend le moins, ne pas trop étaler leurs querelles au grand jour.
En pleine préparation du congrès, les ténors - Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry - jouent chacun leur partition, en dépit de leur proximité idéologique, alimentant le sentiment d'une lutte pour le pouvoir. Seule en effet la gauche du parti assume ouvertement une ligne politique alternative.
En partie dévalué par cette crise rampante, le premier secrétaire François Hollande n'est pas parvenu à progresser cet été vers la réunion, d'ici le congrès, de la majorité modérée du parti, c'est-à-dire de "tous ceux qui pensent la même chose".
L'annonce mardi par Bertrand Delanoë qu'il conduirait une motion à Reims et prendrait la succession de M. Hollande en cas de victoire en a fait la démonstration. En se portant candidat, le maire de Paris entre en concurrence directe avec Ségolène Royal, postulante déclarée depuis mai.
Silencieuse depuis quinze jours, la présidente de la région Poitou-Charentes ne restera que vendredi à La Rochelle, le temps de prononcer comme chaque année l'allocution de bienvenue avant d'aller répondre à une invitation de la gauche en Italie.
La plupart des socialistes sont convaincus qu'elle ira jusqu'au bout de sa tentative de prise du parti. Elle a d'ailleurs réservé le Zénith de Paris pour la fin septembre, après le dépôt de sa motion.
Quant à Martine Aubry, elle veut réunir sous une même bannière strauss-kahniens, fabiusiens et au-delà. Une fusion des aubrystes et des strauss-kahniens devrait intervenir à La Rochelle, selon M. Cambadélis.
Mais l'autre leader strauss-kahnien Pierre Moscovici pose comme préalable que la maire de Lille ne soit pas candidate à la direction du PS, alors que lui-même fait tout pour s'imposer comme patron.
Le député du Doubs joue à fond sur le refus de la présidentialisation du parti. "S'ils y vont, c'est Tchernobyl" pour le PS, prévient-il à propos des ambitions des présidentiables à Reims.
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| | | Triskel - 17 ans
Nombre de messages : 11705 Age : 55 Localisation : Nanterre Date d'inscription : 03/05/2007
| | | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Ven 29 Aoû - 15:00 | |
| - Citation :
- LA ROCHELLE (AFP) - Ségolène Royal a appelé vendredi à l'unité des socialistes en lançant "Aimez-vous les uns les autres, ou disparaissez!", à l'ouverture de l'université d'été du PS à la Rochelle.
La présidente de Poitou-Charentes a ouvert les travaux en tant que présidente de la région hôte. Elle a fait une entrée triomphale dans la salle qui l'a acclamée débout longuement, en criant : "Ségolène, Ségolène".
"La France a besoin de nous, nous attend, elle nous appelle, nous cherche", a affirmé Mme Royal appelant les socialistes à "unir toutes les intelligences pour dessiner une alternative".
"Oserai-je vous dire malicieusement, ne le prenez pas au premier degré: les Français nous parlent comme Juliette Greco nous le chante: +Aimez-vous les uns les autres ou alors disparaissez!+", a-t-elle ajouté sous les bravos et les applaudissements.
"L'exaspération et la colère ne sont pas loin, elles sont même parfois déjà là, devant le spectacle que nous donnons", a-t-elle lancé. "Ayons le courage de le reconnaître avec lucidité, car avoir ce courage c'est déjà avoir une partie de la solution".
"Les militants en appellent à la responsabilité de chacun, à de la retenue, personne ne peut se permettre de gâcher l'esprit studieux de nos rencontres et de nos échéances politiques", car "c'est la droite qui prospère sur les dissensions" et "ce sont les dissensions qui laissent orphelins ceux qui souffrent de sa politique", a estime Mme Royal
"Nous avons la capacité, ici à La Rochelle, de porter un message positif, fort et entraînant, parce que si les idées sont fortes et claires, elles s'imposeront sur les querelles de personnes et les enjeux de pouvoir".
"Et c'est vous, militants, qui allez y veiller", a-t-elle dit, ajoutant "Qu'on laisse les militants travailler et puis ils voteront le moment venu".
Analysant l'impact de la mondialisation, elle a estimé que "l'heure n'est pas au diagnostic (...) il y a besoin de radicalité", il faut dénoncer "les fondements" du système. "Nous ne voulons pas que ce capitalisme nous arrache notre avenir". "Une autre politique est possible : telle est notre responsabilité historique" a-t-elle dit en se prononçant pour une "économie d'innovation".
"Nous avons la capacité de prouver que le socialisme est une force neuve pour le 21e siècle", a-t-elle conclu.
Les principaux dirigeants du PS se sont retrouvés vendredi pour la 15e édition de l'université d'été à La Rochelle dans un climat de crise larvée du parti et de divisions profondes, à dix semaines du congrès de Reims qui choisira le successeur de François Hollande.
Mme Royal, qui ne participe pas aux travaux des ateliers, devait quitter La Rochelle vendredi soir, en réponse à une invitation du Parti démocrate en Italie. | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 11:54 | |
| - Citation :
- LA ROCHELLE (AFP) - Le strauss-kahnien Pierre Moscovici a réaffirmé samedi sa "détermination totale" à être le leader de la coalition en cours de formation entre ses partisans et ceux de Martine Aubry avec le renfort de "grands élus" et du "pôle écologiste" du PS, en vue du congrès.
"Il y a eu unanimité de la salle: nous entrons dans la discussion avec un candidature au poste de premier secrétaire, la mienne. Ma détermination est totale et je me sens conforté par ce soutien", a déclaré à l'AFP le député du Doubs, lors de l'Université d'été du PS à La Rochelle.
M. Moscovici s'exprimait au lendemain de l'assemblée générale commune des strauss-kahniens et des partisans d'Arnaud Montebourg.
Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg y ont proposé la fusion de leur contribution commune avec celles de Martine Aubry, du maire de Lyon Gérard Collomb et du Marseillais Jean-Noël Guérini et enfin celle du Pôle écologiste pour arriver à une motion commune lors du prochain congrès du PS à Reims.
L'ancien ministre a confirmé qu'il ne faisait pas de sa candidature "un préalable" à une fusion avec les partisans de Martine Aubry et d'autres, mais a présenté cette concession comme "une politesse de langage".
Il s'agit simplement de "ne pas faire preuve d'égotisme". "Je ne peux pas critiquer les ambitions personnelles chez d'autres en adoptant le même comportement", a-t-il dit.
Mais "je pense être capable de diriger ce parti", a insisté M. Moscovici, en rappelant son statut d'"ancien ministre, avec une expérience des affaires internationales et européennes, d'élu d'une circonscription ouvrière de l'Est de la France".
"Mes soutiens se renforcent à l'intérieur (du courant strauss-kahnien, ndlr) et à l'extérieur", a encore affirmé M. Moscovici.
Selon lui, "une dynamique" s'est créée autour du pôle qu'il prétend incarner et c'est "la surprise de La Rochelle".
Toutefois, des ambiguïtés doivent encore être levées, a estimé l'ancien ministre. "A Martine Aubry, je pose deux questions. Nous sommes contre la présidentialisation du PS, quelle est sa position sur ce point ? Quant au périmètre de la future majorité, (...) nous pensons que Laurent Fabius ne peut être au coeur de cette majorité".
Un rapprochement s'était amorcé entre strauss-kahniens, aubrystes et fabiusiens sous l'appellation de "reconstructeurs". Les fabiusiens souhaitent ardemment une candidature de Martine Aubry, plutôt que de M. Moscovici.
Pierre Moscovici s'est aussi félicité de "l'identité de vues sur les points principaux" et "des convergences extrêmement fortes" avec le maire de Lyon Gérard Collomb et le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini.
Il a précisé qu'il rencontrerait "en début de semaine" des représentants du "pôle écologiste" car "le socialisme du 21e siècle doit être écologiste". | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 14:50 | |
| - Spoiler:
LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) - Loin des travaux de l'université d'été du Parti socialiste, Martine Aubry, Laurent Fabius et Jean-Christophe Cambadélis déjeunent à la même table dans un restaurant de La Rochelle.
Ils offrent ainsi les premières images d'une alliance balbutiante en vue du congrès de Reims, pendant qu'à quelques mètres Pierre Moscovici, candidat déclaré au poste de premier secrétaire, s'assoit seul à la terrasse d'un café voisin.
Il déplie un journal avant de déjeuner en face, dans une brasserie. Même Arnaud Montebourg, avec qui l'ancien ministre des Affaires européennes avait scellé une alliance en vue du congrès, passe sans le saluer pour aller s'installer à la table des "Reconstructeurs".
Codirigé par Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis, le courant de Dominique Strauss-Kahn, parti présider le Fonds monétaire international (FMI), semble sur le point d'imploser.
Ses deux dirigeants interprètent de façon contradictoire les conclusions d'une assemblée générale qui s'est tenu à huis clos vendredi soir à La Rochelle.
Pour Pierre Moscovici, les Strauss-Kahniens ont pris "à l'unanimité" la décision de se rapprocher de deux courants - celui de Martine Aubry et la "Ligne claire", groupe des grands élus locaux du PS comme le maire de Lyon - soit une alliance à trois côtés, pas plus.
Selon Jean-Christophe Cambadélis, aucun anathème n'ayant été prononcé lors de cette réunion, l'union avec les Fabiusiens est désormais possible.
TRIANGLE OU CARRÉ ?
"Notre triangle à nous n'a pas vocation à devenir un carré", conteste Pierre Moscovici, qui redit sa "détermination totale" à prendre la succession de François Hollande à la tête du PS.
A ses yeux, Martine Aubry n'a pas renoncé clairement à ses ambitions présidentielles pour 2012 et l'adouber comme chef de file reviendrait donc à alimenter la guerre des présidentiables que se livrent à distance le maire de Paris Bertrand Delanoë et la présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal.
De plus, les dissensions persistent sur la question européenne, trois ans après le référendum sur le projet de Constitution de l'Union. Les Fabiusiens défendaient le "non", les Strauss-Kahniens le "oui".
Les proches de Martine Aubry, persuadés d'avoir entre les mains les clés du congrès, minimisent ces querelles.
"Quand on perd un aileron, ce n'est pas une explosion en vol", plaisante François Lamy, interrogé sur la scission des Strauss-Kahniens. "On arrivera ensemble jusqu'au bout", assure le bras droit de la maire de Lille.
Furieux d'avoir été traité de "passager clandestin" par Pierre Moscovici cet été, Laurent Fabius savoure son retour en grâce.
"Cela fait quand même vingt ans qu'on perd les élections présidentielles (...) il faut changer, il faut une majorité de renouveau, il faut que des responsables qui n'ont pas toujours travaillé ensemble réfléchissent ensemble", déclare l'ancien Premier ministre avant de s'engouffrer à son tour dans le restaurant "Les Flots".
Les photographes s'agglutinent aux fenêtres pour immortaliser la tablée avant d'être rappelés vers la terrasse : François Hollande vient de s'y installer avec quelques journalistes, face aux "reconstructeurs" mais tournant le dos à Pierre Moscovici. dallas | |
| | | Darkanary Fondateur
Nombre de messages : 15447 Age : 56 Localisation : Oise (60) Club et Joueur préférés : FC Nantes et Boulogne S/Mer : Da Roch', Thil Supporter depuis : Toujours Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 15:19 | |
| - Citation :
- Les scores non négligeables de l'extrême gauche aux municipales et l'intérêt dont jouit le nouveau parti anticapitaliste qu'Olivier Besancenot s'apprête à lancer (10.000 adhérents potentiels contre 3.500 dans l'actuelle LCR) commencent à faire débat au PS. « C'est une contestation sans débouché politique », répète François Hollande. Fidèle à la fermeté qu'il affiche à l'égard de l'extrême gauche, le premier secrétaire du PS s'est appliqué, hier dans « Libération », à décrédibiliser la formation trotskiste : « La LCR a changé de nom, mais pas de stratégie. Ce n'est pas une autre voie. C'est une impasse. » Le fabiusien Henri Weber a, lui, son idée. Insistant sur « la remontée en puissance de l'extrême gauche », l'eurodéputé estime que, pour stopper cet élan, le PS doit porter en novembre à sa tête une personnalité « qui soit au centre de gravité de la gauche », avec « une image à la fois très marquée à gauche et moderne»... c'est-à-dire Martine Aubry.
Source : lesechos.fr Pour ma part, je ne me retrouve plus dans le PS, donc pour moi c'est tout vu. Direction Besancenot-Land! | |
| | | Ogrim Staff
Nombre de messages : 19777 Age : 39 Localisation : Massy Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 19:14 | |
| Le probleme avec l'extreme gauche c'est que ca menera jamais bien loin ( j'ai déjà voté besancennot ) Maintenant le ps je les sens plus.... a part les vert je vois pas pour qui voter | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 19:54 | |
| - Ogrim a écrit:
- Le probleme avec l'extreme gauche c'est que ca menera jamais bien loin ( j'ai déjà voté besancennot ) Maintenant le ps je les sens plus.... a part les vert je vois pas pour qui voter
les verts non plus iraient pas loin...l'avantage c'est que l'extreme gauche importante oblige la gauche de gouvernement a revenir aux sources et se recentrer sur son ideologie primaire... | |
| | | michelpolak Staff
Nombre de messages : 20610 Age : 53 Localisation : st-nazaire Club et Joueur préférés : Morientès Supporter depuis : ...que le Phénix a de l'acnée. Date d'inscription : 29/03/2007
| | | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Sam 30 Aoû - 20:10 | |
| fabius a adoubé aubry dony t il se gaussait il ya qq mois | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Dim 31 Aoû - 14:54 | |
| - Spoiler:
LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) - Après onze ans à la tête du Parti socialiste, François Hollande a entamé le passage de témoin, tout en assurant qu'il ne disparaîtrait pas de la scène après le congrès de Reims.
Devant des centaines de militants réunis à La Rochelle, il a conclu son dernier discours de clôture de l'université d'été du PS en tant que premier secrétaire par les mots "merci (...) A demain !".
Son allocution d'une heure et demie a été fortement teintée d'actualité internationale et contenait moins de critiques de la droite et moins de bons mots que d'ordinaire.
Le député de Corrèze a défendu son bilan - "j'assume, j'assume tout !" - et distillé de nombreux conseils pour la suite au PS, dont il quittera la direction en novembre après le congrès de Reims.
François Hollande, qui n'exclut pas d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012, a brièvement évoqué son avenir personnel, semblant prendre date.
"Je ne fais pas mon discours d'adieu. Il y en aura bien d'autres, je ne pars pas, mais quand je dis ça je commence à soulever des inquiétudes, je change simplement de rôle", a-t-il déclaré.
"Je tiens (...) pour tout ce que nous avons fait ensemble et tout ce qu'il nous reste à accomplir à vous dire deux mots : merci du fond du coeur (...) et à demain !", a-t-il conclu avant d'être salué par une longue standing-ovation des militants.
Celui qui prendra sa succession - quatre se sont officiellement déclarés candidats - devra veiller à la "cohésion, la cohérence, le collectif" pour faire parler le PS d'une seule voix, a-t-il souligné.
"Parfois on dit que le Parti socialiste est inaudible mais moi je l'entends trop", a-t-il plaisanté.
"À L'OFFENSIVE MALGRÉ LE CONGRÈS"
"Si l'on veut de la crédibilité, il faut que le premier secrétaire puisse avoir l'autorité indispensable et il l'aura parce que chacun autour de lui aura veillé à la lui conférer", a-t-il dit sous le regard de Bertrand Delanoë, un des candidats officiels, et de Martine Aubry, autour de qui une alliance se dessine.
Ségolène Royal, qui brigue elle aussi le poste de premier secrétaire, n'a assisté qu'à la première journée de l'université d'été vendredi, s'envolant ensuite pour Florence où elle était invitée par la gauche italienne.
François Hollande a demandé aux socialistes d'être "à l'offensive malgré le congrès", "au service des Français" qui subissent un "déclassement économique, social et moral" imposé par la droite.
Après trois jours de tractations en coulisses pour construire une majorité lors du congrès, le Premier secrétaire a assuré aux militants qu'ils auraient le dernier mot.
"J'ai confiance parce que ce sont les militants qui vont décider par leur vote (...) Ils le feront en fonction du seul intérêt qui vaille, celui du Parti socialiste", a-t-il estimé à moins de trois mois du congrès.
Dans son allocution qui sonne traditionnellement la rentrée des socialistes, François Hollande a longuement évoqué la politique internationale de Nicolas Sarkozy, qu'il juge fondée sur le "coup d'éclat permanent".
Il a posé les conditions pour que le PS vote en faveur du prolongement du mandat des forces françaises en Afghanistan lors du débat parlementaire du 22 septembre en réclamant une redéfinition de la stratégie et un calendrier.
Face à la crise économique mondiale, il a demandé la convocation d'une conférence internationale, un "nouveau Bretton Woods", sur la coordination des politiques monétaires et un "plan de développement des énergies alternatives" pour réduire la dépendance au pétrole.
Sur la scène nationale, il a appelé les socialistes à construire de "nouvelles solidarités". Un an après l'accession de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, "la France est déclassée, divisée, désespérée", a-t-il estimé.
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 1 Sep - 17:34 | |
| - Spoiler:
PARIS (AFP) - "Tambouilles", "manipulations", "individus malfaisants"... Le ton monte au PS au lendemain d'une université d'été très mouvementée et les manoeuvres se multiplient pour le Congrès de mi-novembre qui doit décider de la succession de François Hollande.
Les semaines jusqu'au 23 septembre, limite pour le dépôt des motions soumises au vote des militants, s'annoncent comme celles de tous les conciliabules.
Le rendez-vous de La Rochelle a été marqué par le retour au premier plan de Martine Aubry, qui pourrait prendre la tête d'une alliance entre ses propres partisans, les fabiusiens, des strauss-kahniens... voire d'autres forces. La maire de Lille -qui ne s'est pas déclarée au poste de premier secrétaire- affronterait alors les candidats déclarés: Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Pierre Moscovici.
Les tractations et rencontres autour de Mme Aubry ont irrité: ainsi, Vincent Peillon, qui soutient Mme Royal, s'en est pris à "une dizaine d'individus qui sont éternellement malfaisants" à la direction du PS, "qui ont été de toutes les combines", "assis au secrétariat national depuis 25 ans" et qui "font les constructions les plus compliquées dans les avant-congrès".
Pour l'eurodéputé, il faut "sortir" du parti ces responsables qu'il n'a pas nommés, tout en semblant viser notamment l'entourage de Laurent Fabius, accusé de "fomenter des combinaisons invraisemblables".
Furieux, Guillaume Bachelay, proche de Laurent Fabius, dénonce à l'AFP les "propos outranciers", qui "montrent surtout le désarroi de leurs auteurs". Vincent Peillon "devrait se souvenir qu'il est philosophe de formation, donc faire preuve de plus de sagesse et de modération", assure-t-il.
De son côté, Stéphane Le Foll, fidèle lieutenant de François Hollande, a fustigé l'attitude de certains responsables, qui "porte préjudice à l'image globale" du parti.
Pour lui, La Rochelle a toutefois le mérite d'"avoir clarifié les choses": "on sait maintenant que Martine Aubry est avec Laurent Fabius, c'est officiel". "A nous de construire un pôle central, cohérent", une "majorité stable, qui rassure les militants".
Se voyant lâché par certains de ses amis strauss-kahniens, Pierre Moscovici a déploré un étalage de "manoeuvres, de manipulations, de tambouille, de combines", dénonçant des comportements "inélégants, voire déloyaux".
Le député du Doubs compte, pour l'heure, le soutien des grands élus Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini, et du député Arnaud Montebourg qui a affirmé sa volonté de "poursuivre pleinement" le travail à ses côtés.
Très déterminé, M. Moscovici multiple les rendez-vous: après avoir rencontré François Hollande à La Rochelle, il devait discuter lundi avec Bertrand Delanoë et rencontrer mardi Martine Aubry, "une femme qui représente beaucoup pour la gauche", selon son expression.
Mais pour Michèle Sabban, proche de M. Moscovici, "Martine Aubry s'est mise au coeur de la division, a cristallisé tous celles et ceux qui ne veulent pas rassembler".
Même l'ancien premier ministre Pierre Mauroy, soutien de la maire de Lille, a fustigé le rapprochement Aubry-Fabius. Selon lui, "il faut tout faire pour éviter l'affrontement de deux blocs au congrès de Reims, sinon nous allons tout droit vers la répétition du congrès de Rennes, ce qui serait catastrophique".
"Martine Aubry a toujours dit qu'elle mettrait un certain nombre de conditions. Si elle s'engage, elle s'engagera avec un socle fort", modère de son côté un cadre du parti.
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mer 3 Sep - 13:49 | |
| vraiment honte de rien quand c'est quilès qui a demarré les hostilités - Citation :
- PARIS - Le PS, le PCF, le MRC et le PRG ont décidé mercredi de lancer une pétition commune contre la "privatisation" de La Poste, lors d'une réunion du comité de liaison de la gauche au siège du Parti socialiste.
Cette pétition nationale sera diffusée "en cohérence avec les initiatives prises par les syndicats, le collectif de défense du service public et les associations d'élus", selon le relevé de décision publié après la réunion, à laquelle participaient François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Pierre Chevènement (MRC) et Jean-Michel Baylet (PRG). Les Verts, qui souhaitaient "un débat de fond", n'ont pas assisté à la réunion.
Le comité de liaison a également décidé d'organiser dans la première quinzaine d'octobre un forum de l'alternative pour élaborer des propositions communes.
Les leaders des partis de la gauche gouvernementale ont convenu de se réunir tous les premiers mercredis de chaque mois, à 9h, "afin de travailler ensemble et dans la durée". La prochaine réunion se tiendra le 1er octobre, au siège du PRG.
Le comité de liaison, dont la première réunion s'est tenue le 13 novembre 2007, ne s'est réuni qu'épisodiquement depuis un an.
Le président du groupe La Poste, Jean-Paul Bailly, a confirmé le 28 août son intention de demander à l'Etat son changement de statut d'établissement public en société anonyme, avec une ouverture de capital. Six syndicats de La Poste (CGT, FO, CFDT, CFTC, Sud et CGC) ont lancé mardi un appel à une grève nationale le 23 septembre contre ce premier pas, selon eux, vers une "privatisation".
AP | |
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 4 Sep - 17:42 | |
| - Citation :
- Par Didier Couineau Agoravox - il y a 1 heure 21 minutes
Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole. (Publicité)
L’opposition entre Martine Aubry et Pierre Moscovici n’est pas qu’affaire d’ego. Elle recouvre de vrais enjeux et mérite débat.
Après la cacophonie de La Rochelle, il est de bon ton de crier haro sur le baudet. Le baudet étant en l’occurrence Martine Aubry. Il est vrai que Martine Aubry est au centre de beaucoup d’enjeux et que par voie de conséquence cela fait beaucoup de jaloux. Pierre Moscovici en premier, qui ne cesse, depuis samedi, de crier sur tous les toits qu’il a été trahi et qu’il n’a pas l’intention de renoncer à être premier secrétaire. Se poser en victime, c’est peut-être un argument suffisant pour que se tendent... les micros, mais cela ne fait pas pour autant un argumentaire. Homme de gauche, non-membre du PS, je ne roule pour aucune chapelle et les querelles sémantiques sur la définition du social-libéralisme ou du libéralisme social me laissent de marbre, mais je crois qu’il y a un vrai enjeu politique à la confrontation actuelle entre Pierre Moscovici et Martine Aubry. Les ambitions sont légitimes lorsqu’elles expriment un enjeu.
Pour ma part, je crains fort qu’à l’occasion des prochaines élections, les élections européennes, ne se manifeste de manière brutale la désillusion du peuple de gauche face à l’impuissance du Parti socialiste. Et je crois également que, si Pierre Moscovici est choisi comme premier secrétaire du Parti socialiste, cette désillusion s’exprimera avec d’autant plus de force. Un PS au niveau du Parti de Besancenot ou des écologistes ? Ce n’est pas une hypothèse absurde. Lève le nez du guidon Pierre, oublie un instant le Parti socialiste et demande-toi qui sont les maîtres du débat public. Le Parti socialiste est inaudible depuis longtemps et le coup de force de Fabius en 2005 en a signé l’acte de décès. Quant aux paillettes de Ségolène Royal… L’idée selon laquelle le remède serait d'élire un non-présidentiable à la tête du PS (ce qui est ta théorie) est une absurdité. Au contraire, il faut une voix forte au PS. Le sujet n’est pas d’empêcher la présidentialisation du Parti, comme tu le suggères, le sujet est d’empêcher que l’élection présidentielle ne se joue à l’extérieur, au sein des rédactions des journaux et des instituts de sondage, comme cela a été le cas en 2007. Ce sont les médias qui ont "fait" Ségolène. Ils l’ont "fait" à leur main, avec pour seul cahier des charges de se situer sur le même terrain que l’étoile montante du camp d’en face, Nicolas Sarkozy (dit autrement, d’être son faire-valoir). Si Ségolène Royal a remporté les primaires au sein du PS, ce n’est parce qu’elle représentait quoi que se soit, mais parce que les militants socialistes savaient que la force de corruption de la machine à propagande médiatique ne laissait au Parti socialiste pas d’autre choix que de se soumettre à leur diktat. Il en va de même pour les présidentiables actuels (ceux désignés par les médias). Ils seront les otages de cette machine à propagande si le Parti socialiste ne pèse pas sur ce qu’ils sont et ce qu’ils disent.
Pour ma part, je crois que désigner Martine Aubry comme première secrétaire est aujourd’hui le meilleur des choix possibles, non point tant parce qu’elle serait un point d'équilibre entre la gauche et la droite du parti, non point parce qu’elle serait ma championne pour les prochaines élections présidentielles (quoique…), mais parce qu’elle est l’antidote à Ségolène Royal, symbole de l’inexistence politique du PS. Aubry est, elle, le symbole d’une résistance. Elle est le "nous" de la gauche face au "je" de Ségolène Royal, face au "je" de la société du spectacle, face au "je" de la droite. Elle est le chemin qui peut permettre au Parti socialiste d’être entendu hors ses murs.
La démocratie est malade et la gauche a des réponses à cet état de névrose collective. Si tant est qu’elle sache faire les bons choix. La gauche doit résister à la marchandisation de l’espace public. Ce devrait être l’honneur du Parti socialiste que de tenter d’en être le fer de lance. | |
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Jeu 4 Sep - 17:43 | |
| - Citation :
- Par Laurent Pirot AP - il y a 2 heures 36 minutes
PARIS - Ce doit être la fête de "l'unité". Alors que les responsables de l'UMP éludent les rumeurs de remaniement à la tête du parti majoritaire, l'université d'été organisée à partir de vendredi à Royan (Charente-Maritime) se veut "une démonstration d'unité" autour de l'action du gouvernement. (Publicité)
Pour l'état-major de l'UMP et les "jeunes populaires" chargés de ce "campus" de trois jours, il s'agit de proposer une antithèse au "déballage des ambitions personnelles" de l'université d'été socialiste de La Rochelle et de montrer que le parti majoritaire est, lui, "résolument tourné vers les Français" et les propositions concrètes.
Pourtant, le parti présidentiel aborde la rentrée avec une petite mine. Tout d'abord, les adhésions ont chuté ces derniers mois, passant de 370.000 en janvier à 210.000 aujourd'hui, soit à un niveau proche de celui du début 2006, selon les chiffres du parti. Même si ce recul peut s'expliquer en partie par la fin des campagnes électorales de 2007, il passe mal au sein d'un parti qui tirait sa fierté de la croissance très forte du nombre de ses militants dans les premiers temps de sa création.
L'UMP reste aussi sur l'échec des municipales, qui a valu à son secrétaire général Patrick Devedjian d'être désormais flanqué de trois adjoints (Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet et Christian Estrosi). Ce qui n'a pas empêché quelques tiraillements entre le parti et le gouvernement, comme sur le RSA ou la question fiscale.
Du coup, les spéculations sur l'avenir personnel du secrétaire général vont bon train, alimentées par les "engueulades" entre Patrick Devedjian et Nicolas Sarkozy. Ce dernier reste "le vrai patron de l'UMP", a assuré Patrick Devedjian, qui a de nouveau fait publiquement allégeance au chef de l'Etat, répétant ces derniers jours que son poste était entre ses mains.
L'hypothèse d'un remaniement à la tête du parti est renforcée par la décision de Jean-Pierre Raffarin de quitter la vice-présidence après les sénatoriales. Le sénateur de la Vienne espère profiter du renouvellement du Sénat pour en prendre la présidence.
Mais pour l'heure, aucun des dirigeants de la droite n'a directement évoqué un changement d'équipe rue La Boétie. "L'UMP ne se cherche pas de chef", a encore écarté Nathalie Kosciusko-Morizet mercredi.
Difficile pourtant de croire que les ténors du parti qui se croiseront pendant trois jours à Royan n'aient pas l'esprit occupé par la question quand ils monteront à la tribune.
A part "le patron", très absorbé par ses activités à l'international, tous les responsables de la majorité seront là: 21 ministres, soit plus de la moitié du gouvernement, prendront la parole, avant le discours de clôture dimanche confié au Premier ministre François Fillon. Pour ceux qui n'ont pas été invités à la tribune -comme Jean-Louis Borloo-, il restera les couloirs pour évoquer l'avenir de la majorité avec les militants de droite. AP | |
| | | barbapapa National
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 8 Sep - 17:28 | |
| - Citation :
- AP - il y a 1 heure 9 minutes
PARIS - Le Parti socialiste a demandé lundi à François Bayrou de faire "la clarté" sur ses idées au lendemain de l'appel au rassemblement contre la politique de Nicolas Sarkozy lancé par le président du MoDem en clôture de son université d'été. (Publicité)
Dans un appel du pied en direction du PS, le dirigeant centriste a demandé à ses amis "d'accepter la différence et, s'il le faut, la concurrence" pour l'emporter à la présidentielle de 2012.
"Nous attendons de M. Bayrou qu'il précise un certain nombre de ses idées", a répondu Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections du PS, lors du point presse hebdomadaire au siège du parti.
"Si nous pouvons nous retrouver aujourd'hui sur la condamnation de la politique de Nicolas Sarkozy (...), il lui reste un certain nombre d'éléments à préciser sur ce qui fonde sa politique économique", a ajouté le député PS de Seine-Saint-Denis. Il a notamment demandé si M. Bayrou reprenait à son compte la proposition de son conseiller économique Jean Peyrelevade d'abroger totalement la loi sur les 35 heures. Selon Bruno Le Roux, "rien n'a montré" que François Bayrou "était de gauche".
Le secrétaire national aux élections a rappelé les conditions du PS à une éventuelle alliance avec François Bayrou, fixées par François Hollande avant les élections municipales de mars dernier. Le Premier secrétaire du PS avait exclu tout accord avec les candidats MoDem, sauf s'ils condamnent la politique de Nicolas Sarkozy, acceptent le projet du PS et son alliance avec les autres composantes de la gauche. Des accords locaux PS-MoDem avaient été conclus à Dijon, Grenoble ou Montpellier dès le premier tour et à Lille ou Marseille pour le second.
En tendant la main aux socialistes, l'objectif de M. Bayrou est avant tout d'accentuer la zizanie au PS. Car cette question de l'alliance avec le centre divise les socialistes dans la préparation de leur congrès du 14 au 16 novembre à Reims. Proche de Ségolène Royal, qui avait tendu la main au centriste entre les deux tours de la présidentielle de 2007, Vincent Peillon a proposé vendredi au président du MoDem "un débat sincère, qui pourrait déboucher sur un contrat de gouvernement".
Mais cette volonté de Mme Royal de poursuivre le dialogue avec le centriste n'est pas partagée par le reste du PS. Ses rivaux, de Martine Aubry à Bertrand Delanoë, prônent le maintien des alliances traditionnelles avec les Verts, les communistes, les radicaux de gauche et les chevènementistes.
L'aile gauche du PS écarte totalement une hypothèse qui remettrait en cause l'ancrage à gauche du parti. "Plutôt Buffet et Besancenot que Bayrou", s'est exclamé lundi Jean-Luc Mélenchon. Le sénateur de l'Essonne s'est réjoui de l'offensive de M. Bayrou "qui va obliger les principaux protagonistes de la majorité du PS à clarifier leurs positions, alors qu'ils comptaient bien s'en dispenser".
A l'UMP, on ironisait sur la stratégie du président du MoDem. "François Bayrou est en politique le type-même du coucou, cet oiseau qui n'a pas le courage ou les moyens de construire son abri et essaie de se glisser dans celui des autres quand il sent que la maison est un peu désertée. C'est ce qu'il essaie de faire avec le Parti socialiste", a raillé Dominique Paillé, porte-parole du parti sarkozyste.
"Personne n'est dupe, en tous cas pas les Français et encore moins les électeurs de gauche qui ont bien compris que cet appel ne vise qu'à servir la seule ambition personnelle du président du MoDem", a commenté le député Nouveau centre Maurice Leroy. AP | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 8 Sep - 17:29 | |
| - Citation :
- AFP - Lundi 8 septembre, 13h51
PARIS (AFP) - Le fait que François Bayrou se présente comme "l'opposant à Nicolas Sarkozy en dit long sur l'état de la gauche", a affirmé lundi la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, qui s'est dite "préoccupée" par la situation du PS. (Publicité)
"Que François Bayrou puisse se présenter comme l'opposant à Sarkozy" et appelle à une "alliance" avec les socialistes "en dit long sur l'état de la gauche", a déclaré la numéro un communiste à des journalistes.
"Cela montre le travail qui reste à faire à gauche", selon elle.
En clôturant dimanche l'université d'été de son parti, François Bayrou avait aspiré à être le pivot de l'opposition au président de la République et appelé les socialistes à se rapprocher du MoDem pour réussir l'"alternance" en 2012.
Mme Buffet s'est dite "inquiète et préoccupée" par l'état du Parti socialiste. "L'image renvoyée est une image qui cloue l'espoir aux fers", a-t-elle jugé en dénonçant "les disputailleries de vieux couples", alors que le PS est secoué par une crise de leadership à deux mois de son congrès.
Selon la responsable communiste, la question est de savoir "quelle orientation sortira du congrès" de Reims. Soit le PS "lève les dernières digues et s'engage dans une voie social-libérale et un rapprochement avec Bayrou", a-t-elle estimé, en rappelant les propos de Vincent Peillon proche de Ségolène Royal sur un possible contrat de gouvernement avec le MoDem.
Ou alors, selon Mme Buffet, le PS choisit "un projet de transformation réelle avec des partenaires à gauche", orientation qui a sa faveur.
Elle a souligné que le "Comité de liaison de la gauche" (qui avait réuni le 3 septembre le PCF, le PS, le PRG et le MRC) tiendra un colloque le 1er octobre sur la mondialisation. | |
| | | lamygos - 13 ans
Nombre de messages : 5905 Age : 64 Localisation : Rennes Club et Joueur préférés : Pedros Loko Ouedec N'Doram Supporter depuis : 1973 Date d'inscription : 01/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 8 Sep - 17:48 | |
| Je vous invite tous à signer la pétition sur le net contre le fichier Edwige, véritable attaque contre la démocratie, que le gouvernement s'apprête à faire passer en douce comme les 3/4 de ses lois importantes, et qui nous entraine aux confins de l'univers décrit dans 1984, Big Brother is actualy watching you !!! | |
| | | barbapapa National
Nombre de messages : 47315 Age : 55 Localisation : Lourdes Club et Joueur préférés : La Sainte Nitouche Supporter depuis : 33 après JC Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Lun 8 Sep - 17:49 | |
| - lamygos a écrit:
- Je vous invite tous à signer la pétition sur le net contre le fichier Edwige, véritable attaque contre la démocratie, que le gouvernement s'apprête à faire passer en douce comme les 3/4 de ses lois importantes, et qui nous entraine aux confins de l'univers décrit dans 1984, Big Brother is actualy watching you !!!
big brother ça fait une paye qu'il nous regarde et qu'on courbe l'echine...on nous enfonce le clou toujours plus...l'excuse securitaire a bon dos | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 9 Sep - 16:18 | |
| barbapapa lamygos y sont des socialos..ya ke l'ump cap de foutre de l'ordre |
| | | Darkanary Fondateur
Nombre de messages : 15447 Age : 56 Localisation : Oise (60) Club et Joueur préférés : FC Nantes et Boulogne S/Mer : Da Roch', Thil Supporter depuis : Toujours Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques Mar 9 Sep - 16:22 | |
| - stade rennais of love a écrit:
- barbapapa lamygos y sont des socialos..ya ke l'ump cap de foutre de l'ordre
arrêtes deux secondes d'écrire sms c'est gonflant à force Merci! Le Staff | |
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| Sujet: Re: [Topic] Echanges politiques | |
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