Coupe de France 2011

Paris FC (N) - AS Magenta (DH, Nouvelle Calédonie)
Sedan (L2) - Amnéville (CFA)
Pont-de-Roide (DH) - Epinal (CFA) ou Drancy (CFA)
Sens (DH) - Forbach (CFA 2)
Thaon-les-Vosges (DH) - Strasbourg (N)
Illkirch-Graffenstaden (Exc) - Sezanne (DH)
Schiltigheim (CFA 2) - Troyes (L2)
Jarville (CFA 2) - Dijon (L2)

Clermont Foot (L2) - Thiers (CFA 2)
Semnoz Vieugy (PHR) - Evian Thonon Gaillard (L2)
Vaulx-en-Velin (DH) - Lons Le Saunier (DH)
Firminy (DH) - Jura Sud (CFA)
Raon-l'Etape (CFA) - Grenoble (L2)
Chambéry (CFA 2) - Seyssinet Pariset (DHR)
Yzeure (CFA) - Paray Le Monial (DH)

Trélissac (CFA 2) - Marignane (CFA)
Cannes (N) - Ajaccio (L2)
Nîmes (L2) - Istres (L2)
Agde (CFA) - Agen (CFA 2)
Martigues (CFA) - Fos-sur-Mer (DHR)
Auch (DH) - Aurillac (CFA)
Fréjus-Saint-Raphaël (N) - Colomiers (CFA)

Challans (DH) - Fontenay-le-Comte (CFA)
Le Poirée-sur-Vie (CFA) - Angoulême (DH)
Vierzon (CFA 2) - Poitiers (CFA 2)
Saumur (CFA 2) - Cognac (CFA 2)
Nantes (L2) - Vertou (CFA 2)
Chauvigny (DH) - Châteauroux (L2)
Créteil (N) - Laval (L2)

Rennes TA (DH) - Angers (L2)
Avranches (CFA) - Pontivy (CFA 2)
Bayeux (DH) - Le Mans (L2)
Cherbourg Octeville (CFA) - Dreux (DH)
La Montagnarde (CFA 2) - Dinan Lehon (CFA 2)
Vannes (L2) - Guingamp (N)
US Quevilly (CFA) - Lannion (CFA 2)

Fayet (PL) ou Reims Saint-Anne (DH) - Issy-les-Moulineaux (DH)
Sannois-Saint-Gratien (CFA) - Metz (L2)
Boulogne (L2) - Roye Noyon (CFA 2)
Wasquehal (CFA 2) - Tourcoing (PH) ou Viry Châtillon (CFA)
Douai (CFA 2) - Rouen (N)
Marck (CFA 2) - Amiens SC (N)
Marquette-lez-Lille (DHR) - Poissy (CFA)
Arras (CFA 2) - Reims (L2)

Comme en 2007, le club du sud-Loire jouera Nantes en Coupe

« Alors mon Guy-Ro, on va vous battre bientôt en Coupe de France... » La rodomontade de Guillaume Garnier, le gardien de but de Vertou, à l'endroit de Guy Roland Ndy Assembe, le portier du FCN, d'il y a deux mois, n'a jamais été autant d'actualité. Et pour cause : Vertou (CFA 2) croisera sur son chemin le FC Nantes, lors du 8e tour de la Coupe de France. Le match se déroulera à la Beaujoire, vraisemblablement le samedi 11 décembre (à 19 h). « Un joli remake... sauf que c'est un 8e tour cette fois-ci », souffle le président de la Sainte-Anne, Stéphane Dabet. Le 24 novembre 2007, lors du 7e tour de la Coupe de France, Vertou, alors en DH, s'était incliné 2-0 à la Beaujoire contre le FC Nantes (déjà en L2).

Kita était sorti de ses gonds en 2007

Alban Attonaty a gardé en mémoire « l'escorte du car par les CRS, la musique d'entrée sur la pelouse et l'accueil des spectateurs ». Ils étaient près de 12 000 ce soir-là. Sur le terrain, le grand n'avait pas eu le temps de toiser le petit. « On avait eu la plus grosse occase en première période, se souvient Attonaty. Mais on était rentrés aux vestiaires à 0-0. » Un scénario qui avait agacé les Canaris. « Ils commençaient à s'énerver avant l'ouverture du score [par Dossevi à la 48e] », explique Yvonnick Sidaner, qui s'était fracturé la mâchoire dans un choc avec Capoue... Involontaire, aux dires du défenseur vertavien. En attendant, le président Kita, à l'issue du match, était sorti de ses gonds, car Shereni s'était fait une entorse. « On n'avait pas compris pourquoi il gueulait, car il s'était blessé seul », se rappelle Attonaty. La revanche s'annonce chaude.

20min

Coupe de France (8e tour). Comme en 2007, les deux derniers représentants du département se retrouveront. Certainement le 11 décembre prochain à La Beaujoire.

Samedi soir, dans l'intimité du vestiaire, à la mi-temps du match contre Plabennec, alors que le tableau d'affichage indiquait toujours un 0-0 porteur d'espoirs, Johann Sidaner a demandé à ses joueurs de se replonger trois ans en arrière. À une ou deux virgules près, ses propos avaient cette saveur : « Souvenez-vous du match contre le FC Nantes, de cette baisse de pression à l'attaque de la seconde période car vous aviez le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait. Eux avaient accéléré et marqué. » Aujourd'hui, une seule conclusion s'impose à ses yeux : « certaines rencontres font grandir. » L'histoire ne s'est pas répétée contre les Bretons. Elle va permettre à la Sainte-Anne de reprendre le chemin de la Beaujoire, certainement le samedi 11 décembre à 19h. C'est du moins le souhait émis par le président vertavien, Stéphane Dabet, à ses homologues nantais. Le FCN est en effet sorti le premier du chapeau. Un seul niveau séparant les deux clubs, les Vertaviens n'ont pas le choix du lieu.

Au regard des groupes constitués par la FFF qui pouvaient tout aussi bien leur proposer un anonyme déplacement à Châteauroux, Angoulême ou Poitiers, les coéquipiers de Guillaume Garnier peuvent se sentir soulagés. « Au début, j'étais un peu partagé dans le sens où j'aurais bien voulu affronter une équipe d'un niveau plus faible. Mais bon... Dans notre chapeau, il y avait Châteauroux, Laval, Créteil alors quitte à prendre un gros, autant que ce soit Nantes. En plus, je n'étais pas à Vertou en 2007. Donc finalement, je suis satisfait. Je le serai encore plus au soir du 11 décembre, quand on sera passé (sourire) » s'amuse son latéral gauche, Jérôme Corbineau. Ce 24 novembre 2007, Vertou s'était incliné 2-0 sur un doublé de Dossevi au retour des vestiaires. « On avait été pas mal... On avait fait de la résistance » se souvient Johann Sidaner. Guillaume Garnier, lui, n'occupait pas encore la cage de l'USSA. « C'est la récompense des efforts consentis face aux Herbiers et à Plabennec. J'ai joué à Nantes mais je ne suis pas animé d'un esprit de revanche. C'est une grande fierté d'amener mon fils à La Beaujoire voir jouer son père. C'est un grand plaisir aussi de retrouver des amis comme Ndy Assembé, Pereira, Nego, Vainqueur et aussi les dirigeants, les salariés du club, les Fenillat, Bracigliano... » Rayon souvenirs, l'attaquant Arnaud Biguet en possède également un rayon. « Ça a été dur de se concentrer au travail cet après-midi. C'est top. Nantes, c'est le club qui m'a formé. Mais le seul avec qui j'ai joué, c'est Aurélien Capoue et c'était à Fontenay. »

Vendredi soir, le coach vertavien sera dans les tribunes pour assister à Nantes - Clermont. « C'est la dernière occasion pour les voir, sinon j'irai à Istres ! J'ai bien fait huit heures de voiture pour observer Plabennec un vendredi soir pluvieux. » Le petit a le temps de rêver, comme l'attaquant Nicolas Guillerme - « On a éliminé une National alors on commence à se croire invincible. On a toutes nos chances. » En tout cas, les Nantais ne les prendront pas à la légère. « Quand l'exploit arrive, c'est que le pro n'a pas fait son boulot » aime à répéter Baptiste Gentili, qui avait suppléé Michel Der Zakarian suspendu en 2007.

Ouest-France

Tribunes vides et opération blanche

La Beaujoire sonnera le creux samedi pour le match de Coupe de France entre Vertou et le FC Nantes, ce qui ne fera pas les affaires de la Sainte-Anne. Explications.

À l'oeil expert du réalisateur d'Eurosport de faire oublier les tribunes vides. Car ils ne seront que 6 000 pour cette rencontre du 8e tour de coupe de France. « Et c'est un grand maximum » à en croire Jean Épiard, le vice-président vertavien. Les raisons ? Déjà l'horaire, 20 h 30, alors que les deux clubs militaient pour la fin d'après-midi, histoire de séduire les indécis du froid et de ne pas gâcher une deuxième partie de soirée. Ensuite, la diffusion sur la chaîne thématique. Par respect pour les institutions et un partenaire bailleur de fonds, personne ne crie néanmoins au scandale.

Malgré tout, l'explication se trouve ailleurs : Nantes a perdu son public et l'USSA Vertou n'en dispose pas à ce jour. À 2 et 4 € l'entrée pour les abonnés, 4 et 8 € pour le grand public, la dépense se veut raisonnable. « Moins cher qu'une place de ciné » pour reprendre un slogan en vogue à la Jonelière à une certaine époque. « Quand on les joue en 2007, le FC Nantes venait tout juste de redescendre en L2 pour la première fois de son histoire et tournait encore à 23 000 spectateurs de moyenne, rappelle Jean Épiard. Résultat, on avait réussi à attirer 11 800 spectateurs. Même si l'équipe semble afficher plus d'envie et mieux jouer, ce n'est plus le cas aujourd'hui. » La Sainte-Anne de Vertou ne s'avoue pas mieux lotie. « Si certains espéraient 2 000 personnes pour la visite de Plabennec au tour précédent, nous n'avons réalisé que 570 payants et 950 entrées au total. Maintenant, on peut lire ces chiffres d'une deuxième façon : c'est toujours cinq fois plus que pour un match de championnat ! »

Le sport ne ferait plus recette en ville, à moins de proposer du très haut de gamme. « On est trop proche de Nantes, contrairement aux Vendéens qui disposent d'un véritable espace sans concurrence à 20 km à la ronde, se désole le dirigeant vertavien. On ne peut donc pas s'attendre à la recette du siècle ! »

Pour mémoire, la répartition s'effectue ainsi : 10 % est retiré au titre de la taxe sur les spectacles, 25 % de la somme restant va au FCN pour les frais d'organisation, les deux clubs se partageant à valeur égale le solde. En 2007, Vertou avait été tiré le premier et par conséquent se trouvait dans la peau de l'organisateur. « Le FCN avait été grand seigneur, je tiens encore à le rappeler, en prenant les frais fixes d'organisation (1) que l'on peut évaluer à minimum 35 000 euros. Hormis le nombre de stadiers qui peut être revu à la baisse, malheureusement pour le FCN, ils ne vont pas diminuer cette année. » Baptiste Gentili et ses joueurs ont le pouvoir d'équilibrer la balance. Une qualification en 32e de finale rapporte en effet 35 000 euros !

La location se poursuit dans les points de vente habituels (magasins E. Leclerc) jusqu'à samedi midi.

(1) éclairage, pelouse, nettoyage des tribunes, secouristes.

Ouest-France

Coupe de France (8e tour). Alors qu'ils pensaient pouvoir jouer, quatre Vertaviens ont appris qu'ils seraient finalement suspendus samedi contre le FC Nantes.

Alban Atonatty avait choisi une mise au vert plutôt atypique. Le défenseur central de Vertou est, en effet, aujourd'hui encore, à l'Ile Maurice. Prévues de longue date, ses vacances ne devaient pas l'empêcher d'affronter le FC Nantes, à la Beaujoire, samedi soir (20h30). Et pourtant, le capitaine de l'USSA sera bien privé de cette fête en raison d'une suspension à laquelle il pensait échapper. « Je suis dégoûté, ça fait ch... » lâche t'il. Tony Soulard est dans la même situation. Il a appris mardi qu'il ne serait pas de la partie. « J'ai pris un troisième carton jaune en dix matches contre La Châtaigneraie, explique le latéral, qui devait alors être suspendu automatiquement. Le club a trouvé une solution en décalant la rencontre de coupe de l'Atlantique à mercredi (hier, N.D.L.R.). » Alban Atonatty, Ali Kanouté et Pierre-Antoine Hauray devaient aussi profiter du stratagème. Ils devaient purger leur match de suspension hier, lors du 16e de finale de coupe de l'Atlantique, avancé, à Saint-Nazaire. « La Ligue avait accepté mais la fédération a refusé », se lamente l'arrière gauche.

Si elle résulte d'une logique implacable, la décision de la FFF n'en est pas moins cruelle. « Je suis très affecté pour mes joueurs », soupire le coach, Johann Sidaner. « C'est dommage pour les amateurs que nous sommes », insiste Alban Atonatty. « Je suis hyper déçu, commente Tony Soulard. Le club a fait le maximum. Je ressens beaucoup de déception pour moi bien sûr mais aussi pour tous mes proches, mes amis, qui devaient venir à La Beaujoire. » Vertou devra faire sans ces éléments importants. « On se présente diminués » résume Johann Sidaner. « On va soutenir le groupe, conclue Tony Soulard. Une qualification serait un beau cadeau pour nous. » Encore mieux qu'une semaine à l'Ile Maurice.

Ouest-France