[Topic Spécial] Actualité diverse du FCN

Un espoir pour le FC Nantes ?

Le FC Nantes meurt à petit feu. Depuis son dernier titre en 2001, le club octuple champion de France tombe chaque jour un peu plus en décrépitude. Succession d'entraîneurs, gestion calamiteuse, recrutement désastreux, la chute semblait inéluctable. Sous l'ère Waldemar Kita, la Maison jaune n'a jamais paru si près de plonger dans l'abîme. Proche de de la descente en National la saison passée, l'avenir des Canaris n'inspire guère d'optimisme.

2001: si près, si loin. La saison passée, les Jaune et Vert ont terminé à une peu reluisante quinzième place en Ligue 2, arrachant leur maintien en toute fin de championnat. Après deux descentes en trois ans, le FC Nantes est devenu un club quelconque dans le paysage du football français. Malgré un palmarès flamboyant et une culture du jeu reconnue, les espoirs de voir le club renouer avec le succès semblent aujourd'hui proches du néant.

Chronique d'une fin annoncée

Au moment de congédier Raynald Denoueix, au cours de l'exercice 2001-2002, les dirigeants de la Maison jaune n'imaginaient sans doute pas les conséquences de leur décision. En se séparant du dernier dépositaire du jeu estampillé "à la nantaise", ils précipitaient le club dans un marasme dont il n'allait pouvoir s'extirper. On connaît la suite: trois présidents incompétents, onze entraîneurs sacrifiés, des erreurs de casting répétées, l'écroulement d'une structure formatrice réputée, l'éviction des anciens, pour un club qui arbore aujourd'hui le visage d'un malade incurable.

La dernière saison s'est confiné dans l'ubuesque. Les méthodes douteuses de l'omnipotent homme d'affaires, et accessoirement président, Waldemar Kita, n'ont pas porté leurs fruits. Avec un effectif de 39 joueurs professionnels (sans compter les divers prêts), et la succession de trois techniciens sur le banc (Gernot Rohr, Jean-Marc Furlan et Baptiste Gentili), l'équipe n'a pu proposer qu'un football flirtant avec une indigence assommante, laissant les plus fidèles supporters déserter les travées de la Beaujoire, abandonnant derrière eux les souvenirs d'une gloire passée.

Une association porteuse d'espoir?

Devant cette lente et douloureuse agonie, les amoureux de l'institution jaune et verte ont décidé de se mobiliser. C'est dans ce contexte qu'est née l'association "A la Nantaise" en mai dernier. Le président et instigateur de ce projet inédit, Florian Le Teuff, nous en explique l'objectif: "Le but est de rassembler tous les amoureux du FC Nantes, les anciennes figures emblématiques et historiques du club, les partenaires économiques, les supporters etc. Nous voulons nous ériger en interlocuteur représentatif et en force de proposition durable afin de préconiser un retour aux valeurs et aux principes qui ont fait la force et le succès du club". Concrètement, on souhaite revoir du côté de la Jonelière "du jeu et des jeunes", en remettant au goût du jour "l'héritage des pères fondateurs José Arribas, Jean Vincent et Jean-Claude Suaudeau, qui a fait ses preuves à travers les âges".

L'association a multiplié ses efforts de communication et compte déjà plus de 1000 membres, dont certaines personnalités historiques de la Maison jaune. Parmi elles, citons Jean-René Toumelin, ancien président, Jean-Paul Bertrand-Demanes, Thierry Tusseau, Patrice Rio, Reynald Pedros ou Japhet N'Doram. Avec ces hommes influents dans ses rangs, "A la Nantaise" envisage, à moyen terme, d'influer sur le décisionnel du club, en devenant un intermédiaire de poids face aux instances dirigeantes. Le pari peut paraître utopique, mais l'initiative est à la fois courageuse et symptomatique du malaise grandissant qui règne autour de la Maison jaune.

Les Canaris repartiront la saison prochaine en Ligue 2 avec un budget réduit de 18 millions d'euros (contre 45 millions l'an dernier). La masse salariale devrait être considérablement réduite, entraînant de nombreux départs. Waldemar Kita, en proie à des problèmes de santé, ne serait pas réticent à une vente anticipée. Le FC Nantes ne veut pas connaître un destin pareil à celui du Stade de Reims. Plus que jamais, le temps de la reconstruction doit s'amorcer sur les bords de l'Erdre...

football.fr

Les coéquipiers de Bruno Cheyrou connaissent depuis jeudi midi le premier adversaire de la saison dans le cadre du 1er tour de Coupe de la Ligue. Le tirage au sort a réservé la formation de Boulogne Côte d'Opale au Stade de la Libération. Les rencontres sont programmées les 30 et 31 juillet 2010. Le programme du 1er tour :

Angers SCO - SC Bastia
Evian TG FC - RC Strasbourg
Grenoble Foot 38 - EA Guingamp
Clermont Foot - FC Metz
Dijon FCO - Amiens SC
ESTAC - Stade de Reims
Tours FC - Vannes OC
AC Ajaccio - FC Istres
Boulogne Côte d'Opale - FC Nantes
Havre AC - Le Mans FC
Stade Lavallois - Châteauroux
CS Sedan - Nîmes Olympique

Source : ???

Bruno Cheyrou est un milieu défensif, qui sait orienter le jeu par de bonnes relances mais qui s'exprime au mieux dans ses tâches défensives.
Il nous a sauvé de nombreuses fois sur la ligne, aime combiner avec les latéraux pour accélérer la récupération et est plus souvent propre que fautif dans ses interventions.
Cela dit, ce n'est du tout un joueur comme M'Bia ou Diarra (Alou) qui va vraiment au contact pour récupérer le ballon. Il ne met pas beaucoup d'impact physique, mais cela ne l'empêche pas d'être un récupérateur plutôt efficace. Il utilise plutôt sa malice et sa technique
Il a également une bonne frappe et un bon jeu de tête. Deux atouts non négligeables pour les coups francs lointains (qu'il sait tirer) ou les corners.
Mais ce qui le caractérise le plus, à mon avis, c'est sa vision du jeu. Il a une excellente vision du jeu qui lui permet d'exploiter efficacement sa petite science des passes longues. Et c'est par cette qualité là qu'il compense une certaine lenteur vers l'avant.
S'il avait eu plus de vista dans les jambes pour gagner quelques km/h dans ses courses, ce joueur aurait été un titulaire potentiel en Equipe de France, c'est ma conviction.

Après, comme on te l'a déjà dit, c'est un garçon intelligent, un bon communiquant. C'est aussi un excellent élément dans un vestiaire qui n'hésite pas à relayer le coach pour motiver l'équipe et la pousser à réagir. A Rennes, même s'il n'était plus aussi motivé qu'avant, son départ a laissé un petit vide, sans lui l'équipe avait moins de caractère.

Au final, je suis très content d'avoir eu un gars de sa trempe à Rennes.
J'espère que les conneries sont bien terminées à Nantes et que Gentili aura un bon groupe autour de Bruno Cheyrou, pour jouer la montée. Je veux voir Bruno Cheyrou terminer sa carrière sur une bonne note.