[Après-Match] FC Nantes - Evian TGFC

L'entraîneur d'Évian-Thonon assure que sa formation est toujours en apprentissage. Visiblement, ses élèves retiennent vite la leçon. Les partenaires de Nicolas Goussé, blessé, ont en effet remporté leurs deux premières rencontres. Mais le technicien haut-savoyard garde les pieds sur terre.

Bernard Casoni, comment abordez-vous ce déplacement à Nantes ?

Dans le même état d'esprit que notre premier match à Metz. Nous sommes en découverte, de la Ligue 2, de notre stade à Annecy. Le centre d'entraînement s'est construit rapidement. On est attentifs à tout. On a quasiment la même équipe que la saison dernière et pour l'instant, on reste sur notre dynamique. Tout ce qui nous arrive, c'est du bonus.

Votre apprentissage est rapide puisque vous comptez deux succès après deux journées. Redoutiez-vous une certaine inhibition à l'entame du championnat ?

Pourquoi serait-on inhibés ? On vise le maintien. C'est la seule pression. Une fois qu'on a dit ça, il faut aller le chercher. On l'obtiendra à travers des objectifs de jeu. On adopte les mêmes principes de récupération qu'en National. Mais l'important est de savoir comment utiliser le ballon une fois qu'on l'a récupéré.

Votre effectif a peu évolué par rapport à la saison dernière. Est-ce un choix du technicien ou une donnée imposée par des critères économiques ?

Pourquoi chambouler 15 mecs quand on a le potentiel pour progresser ? On s'attache beaucoup à l'état d'esprit. Prenez l'exemple d'un joueur comme Nicolas Goussé, c'est une vraie valeur, un élément important dans le groupe auquel il apporte beaucoup.

Evian en tête de la Ligue 2, Caen 2e de Ligue 1. À quoi attribuez-vous ce bon départ des promus ?

En Ligue 1, Lyon ou Marseille ne sont pas à leur place. Sans doute que Caen ou nous-mêmes sommes sur la dynamique de la saison passée. Mais on ne s'enflamme pas. Les points pris ne sont plus à prendre. Vous savez, chez nous, l'hiver est rigoureux. Dans ce championnat très homogène on peut perdre ou gagner contre n'importe qui. C'est aussi une question de concentration. Il faut rester le plus cohérent possible et avoir la bonne attitude. Quand on voit l'équipe de France en Norvège, on a quand même pu constater un autre comportement que celui affiché pendant la coupe du monde.

Que vous inspire le FC Nantes ?

L'équipe s'est bien reprise à Troyes. On sait que ce n'est pas facile de gagner à l'extérieur. Le FC Nantes a un budget important. Ça reste une place forte du football, même si ce n'est [b]plus le FC Nantes d'il y a 15 ans et que le football à la nantaise a disparu.

Ouest-France