[Topic] Equipe de France

Football : Evra tacle Thuram

Patrice Evra répond à Lilian Thuram, et pas tendrement. Le footballeur revient sur les différends liés au Mondial dans une interview donnée au Figaro lundi. En estimant qu'il est temps de tourner la page, il déclare : «J'avais l'impression que tout le monde voulait tourner la page du Mondial. Il faut penser au futur. Pourquoi nous sanctionner plus que d'autres. On l'a déjà été», dit-il, alors que le Conseil fédéral a décidé de renvoyer Evra et quatre autre joueurs devant une commission de discipline après la grève de l'entraînement des Bleus au Mondial 2010. «La sanction de ne pas sélectionner les 23 mondialistes pour le match de la Norvège est cohérente», ajoute-t-il.

Concernant la Coupe du Monde: «Le Mondial a été un véritable cauchemar. On a oublié l'essentiel, plus parlé de problèmes quotidiens que de foot. Mais il n'y avait plus de dialogue avec le coach. Il n'y avait aucune structure collective, ni de projet".

A propos des relations entre les joueurs et Domenech: «Je recevais des plaintes après chaque entraînement. Les joueurs lui reprochaient son manque de travail tactique et le décalage avec les exercices auxquels ils sont habitués en club. J'ai essayé de faire passer le message à ses adjoints. Sans résultat.»

S'agissant de l'incident Anelka / Domenech à la mi-temps de France- Mexique: «Pendant dix minutes, le coach n'a pas parlé puis, d'un coup, il a dit à Anelka: “Putain, je te dis de rester en pointe mais tu décroches.” Nico lui a répondu. Il y a eu un échange de mots, mais pas ceux retranscrits en Une de l'Equipe.»

Le défenseur revient enfin sur les propos de Lilian Thuram, qui a demandé son bannissement définitif de l'équipe lors du Conseil fédéral du 2 juillet : «Je l'ai appelé pour demander des explications. Il ne m'a pas répondu. Je lui ai alors laissé un message assez salé (...) Dans une interview qu'il a donnée après, il a affirmé qu'il m'avait appelé et que je n'avais pas daigné répondre.»

Et de continuer : «Il a sali mon nom sans savoir ce qui s'était passé. Lilian se prend à la fois pour le nouveau sélectionneur, le président de la Fédération et le président de la République», assène le joueur, ajoutant : «Il est temps que Lilian arrête de jouer un rôle qui n'est pas le sien en disant que les Bleus contribuent à faire augmenter le racisme. Il ne suffit pas de se balader avec des livres sur l'esclavage, des lunettes et un chapeau pour devenir Malcom X.»

AFP

Equipe de France - Mexès : "C'est beaucoup plus ouvert"

Capitaine de l'équipe de France pour le premier match de l'ère Laurent Blanc, Philippe Mexès a savouré son retour en Bleu malgré la défaite concédée en Norvège (2-1). Pour le défenseur central de l'AS Rome, l'ambiance qui a régné entre les joueurs et le staff n'avait rien à voir avec ce qui se faisait sous la tutelle de Raymond Domenech. "C'est un autre état d'esprit. C'est une autre mentalité. C'est beaucoup plus ouvert. On ne se connaissait pas et en trois jours, j'avais l'impression que cela faisait deux semaines qu'on était ensemble. On rigolait tous ensemble, à midi on faisait de la musculation en chantant. C'est vraiment à la bonne franquette. Il y a plus de dialogue, avec le coach, avec le staff, avec tout le monde. C'est un dialogue qui est ouvert, tout le monde parle avec tout le monde", explique l'ancien Auxerrois.

Sport.fr

Le onze de Laurent Blanc pour France – Biélorussie et Bosnie - France

Qui va bien pouvoir choisir Laurent Blanc le 26 août pour affronter la Biélorussie et la Bosnie? Avec le retour des mutins, c’est un choix crucial qui se présente au sélectionneur. Qui pour s’installer dans l’équipe? Qui pour y revenir? Autant de questions qui stimulent l’imagination et qui poussent 20minutes.fr à proposer son scénario.

La formation

Un 4-2-3-1 similaire à celui de la seconde mi-temps contre la Norvège est le plus probable afin d’exploiter au mieux les qualités des joueurs, et même si la seconde mi-temps, où elle a été alignée, a été la plus décevante.

Gardien

Aucune discussion possible, Hugo Lloris reste un numéro un indéboulonnable. Ce n’est pas la prestation – pas vraiment convaincante – de Stéphane Ruffier contre la Norvège qui va bouleverser l’ordre établi.

En défense

Pour la charnière centrale, 20minutes.fr fait le choix de la continuité avec le match amical. Blanc a sans doute envie redonner sa chance au duo Adil Rami et Philippe Mexès parfois en difficulté face aux attaquants norvégiens. Le sélectionneur a témoigné sa confiance en Mexès en le désignant capitaine, Rami – parfois mal placé – a au moins le mérite de sécuriser le secteur aérien. Et Blanc a bien insisté sur le fait qu’il souhaitait du neuf, la carrière internationale d’Adidal et Gallas risquent de se conjuguer au passé. Sur les côtés, Rod Fanni et Aly Cissokho devraient être renouvelés, même s’il leur reste des choses à prouver. Pour Fanni, proposer une meilleure qualité de centre, et pour Cissokho prendre le couloir gauche avec la même gourmandise dont il fait preuve à Lyon.

Au milieu

Les mondialistes Alou Diarra et Abou Diaby devraient garder la confiance du sélectionneur, Diarra dans son rôle de milieu défensif et Diaby, dans celui du relayeur, capable d’éliminer et de se projeter vers la surface adverse. Sur les ailes, Blanc ne pourra pas se passer de Florent Malouda, le meilleur mondialiste, et de Franck Ribéry sur la droite qui n’a pas d’équivalent à ce poste (quand il ne se met pas en tête de dézoner). Le Munichois peut être remplacé dans les dernière minutes par Ben Arfa, buteur et très convaincant face à la Norvège. Yoann Gourcuff suspendu, Samir Nasri endosse le rôle de meneur de jeu. Son début de saison avec Arsenal et sa première mi-temps à Oslo plaident pour lui.

En attaque

Avec Guillaume Hoarau, Laurent Blanc a peut-être trouvé son Chamakh. Le sélectionneur apprécie le jeu en remise, la grande taille et la disponibilité du Parisien. Gignac convalescent, Henry retraité, Anelka indésirable, Karim Benzema est l’autre solution en pointe. Mais l’attaquant du Real risque de payer la reprise tardive du championnat espagnol et paraît un peu juste pour débuter. Après rien ne l’empêche de faire la différence comme joker dans les dernières minutes.

Et vous, que pensez-vous de ce onze? Qui a selon vous gagné sa place en équipe de France lors du match contre la Norvège et qui mérite de revenir?

20 min

Anelka suspendu 18 matchs en équipe de France : et pourquoi pas 152 ?

Il n'y a rien de juste dans la décision rendue par le conseil de discipline de la FFF à l'encontre des cinq "mutins" d'Afrique du Sud. Tout au contraire, les décisions rendues soulignent que la justice politique ainsi exercée est de pure opportunité.

D'abord, on remarquera que l'échelle des sanctions (rien pour Abidal, un match de suspension pour Toulalan, trois pour Ribéry, cinq pour Evra, dix-huit pour Anelka) reflète la hiérarchie du besoin qu'a Laurent Blanc des joueurs incriminés à plus ou moins long terme. Il est plus urgent de pouvoir disposer de Toulalan et Abidal en défense que de Ribéry au milieu. Quant à Anelka et ses 18 matchs, tant qu'à faire, la commission aurait pu le suspendre, 30,50,72,105,132 ou 152 matchs !

Il est donc permis de se demander si cette échelle des peines, relative clémence pour quatre, ultra sévérité pour un, n'est pas révélatrice du fait que la FFF prend le monde des amoureux du football français pour des gogos à qui on peut faire avaler n'importe quoi. Cette façon de cogner sur Anelka, pour le coup transformé en bouc émissaire coupable de tous les maux du football français, a quelque chose de déplaisant. Cela ressemble à une opération de camouflage des responsabilités réelles des uns et des autres dans le fiasco de la Coupe du monde autant qu'un rappel à l'ordre à Laurent Blanc, qui apparaissait comme tenté de s'emparer du pouvoir absolu sur la sélection bleue.

On en terminera là d'ailleurs. Depuis quelques jours, tous les soirs sur Europe 1, dans le club Sport auquel je participe avec talent, j'entends Guy Roux hurler contre cette procédure disciplinaire injuste, qu'il qualifiait encore hier soir de "justice bananière", et pointer du doigt le fait que toute cette mise en scène est en fait destinée à désigner un ou des boucs émissaires susceptibles d'exonérer de toute responsabilité tous ceux, qui, en 2008, avaient reconduit Raymond Domenech dans ses fonctions de sélectionneur au mépris de toute équité sportive et de toute raison, et l'ont ensuite laissé faire ce que bon lui semblait pendant deux ans. Il n'a pas tort. C'est pour cette raison, que bien que navré par le comportement imbécile, stupide et sot de bien des joueurs français en Afrique du Sud, on se gardera bien d'applaudir à la manoeuvre orchestrée par la FFF. Etre déçu sportivement et humainement, passe encore, mais être pris, en plus, pour des imbéciles à qui l'on peut faire prendre des vessies pour des lanternes, non merci.

Sports24

Nicolas Anelka a qualifié de «mascarade» les sanctions prises mardi par la commission de discipline de la Fédération française de football et de «clowns» les responsables du football français, dans un entretien à France-Soir de mercredi.

«Pour moi, toute cette histoire de commission de je ne sais quoi est une aberration, une mascarade pour ne pas perdre la face», a déclaré l'avant-centre de Chelsea, qui a écopé d'une suspension ferme de l'Equipe de France de dix-huit matches.
«Ils ont sanctionné dans le vide car Nicolas Anelka n'a jamais existé dans cette histoire pitoyable et grotesque», a-t-il ajouté. «Je le répète : la page des Bleus a été tournée le 19 juin lors de mon éviction de Knysna», a-t-il estimé, et «ils ont (...) amusé la galerie» Pour lui, «qu'ils tournent enfin la page, car Laurent Blanc a besoin de bosser sereinement». «Ce sont de vrais clowns ces gens... Je suis mort de rire!» a affirmé le footballeur, aux 69 sélections et 14 buts en équipe de France.

Source : Barbafoot

«Des analyses de sang suspectes»

L'ancien médecin de l'équipe de France, Jean-Pierre Paclet, sort "L'Implosion" ce jeudi dans les kiosques. Un livre dans lequel il révèle notamment des analyses de sang suspectes en 1998. «Des analyses de sang ont révélé des anomalies sur plusieurs Bleus juste avant la Coupe du monde 1998. On peut avoir de forts soupçons quand on connaît les clubs où certains joueurs évoluaient, notamment ceux du Championnat en Italie».

Mais pour l'ancien médecin de l'équipe de France, c'est une chose que «tout le monde sait. Je n'ai rien inventé, précise-t-il dans Le Parisien. Avoir un taux d'hématocrites élevé ne prouvait pas qu'ils avaient pris de l'EPO. Comme il n'y avait pas de preuves, on ne les a pas embêtés. Mon collègue de la Juventus Agricola a quand même été condamné par la justice italienne avant d'être acquitté. C'est de notoriété publique qu'il y avait des pratiques pour le moins limites à la Juventus à l'époque».

Le médecin, qui n'était pas en fonction au sein de l'équipe de France en 1998, écrit également dans son livre : «Je ne sais pas ce que j'aurais fait à la place de Jean-Marcel Ferret, le médecin de l'équipe de France de l'époque. Il était face à un cas de conscience». Ce dernier, interrogé par le journal, assure qu'il «tombe des nues» face à ces accusations : «nous n'avons rien trouvé. Il n'y a eu que deux légères anomalies au niveau de taux d'hématocrite. Mais elles étaient liées à la fatigue du Championnat», dit-il.

Lequipe

Franck Ribéry ne va pas faire appel des sanctions

Difficile de savoir ce qui a changé entre mercredi matin et mercredi midi. Et pourtant, durant ce laps de temps, Franck Ribéry et son avocat, Jean-Didier Lange, ont complètement retourné leur veste. Alors que le conseiller du joueur annonçait vouloir faire appel de sa sanction (suspension de deux matchs en équipe de France) dans Le Parisien, il a affirmé l'inverse dans un communiqué envoyé à l'AFP en début d'après-midi. «Franck Ribéry, bien que toute sanction individuelle prise à son égard par la commission fédérale de discipline lui apparaisse sans aucun fondement et, donc, particulièrement injuste, a décidé de ne pas faire appel de la sanction [...] dont il ne connaît d'ailleurs pas les motifs.» Celui qui était vice-capitaine des Bleus lors des événements de Knysna ne suit donc pas son capitaine de l'époque, Patrice Evra. Ce dernier a en effet décidé de faire appel lundi soir, sans aucune chance de jouer face à la Biélorussie ou la Bosnie (3 et 7 septembre), l'appel n'étant pas suspensif.

20 min

La liste des 21 :

GARDIENS : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux)

DÉFENSEURS : Bacary Sagna (Arsenal/ANG), Adil Rami (Lille), Philippe Mexès (AS Rome/ITA), Mamadou Sakho (Paris-SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux), Gaël Clichy (Arsenal/ANG).

MILIEUX : Mathieu Valbuena (Marseille), Jérémy Ménez (AS Rome/ITA), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Alou Diarra (Bordeaux), Yann M'Vila (Rennes), Abou Diaby (Arsenal/ANG), Florent Malouda (Chelsea/ANG).

ATTAQUANTS : Kévin Gameiro (Lorient), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Loïc Rémy (Marseille), Louis Saha (Everton/ANG), Guillaume Hoarau (Paris-SG).

Lequipe