[Après-Match] Arles - FC Nantes

L'AC Arles reçoit le FC Nantes

Le club d'Arles Avignon vit une aventure exceptionnelle, puisque le promu est actuellement sur le podium de la Ligue 2 avec 3 points d'avance sur le 4ème, Clermont. Ce serait historique pour cette formation d'accéder à l'élite du Football Français. Du côté des Nantais, la zone rouge vient de se rapprocher : 5 points d'avance sur le premier relégable.

Comment Arles va gérer cette soudaine médiatisation ? La réponse à cette question sera donnée à la fin de la rencontre face à Nantes. En attendant, les joueurs de Michel Estevan sont invaincus depuis 6 journées et ils viennent de s'imposer sur la pelouse du FC Metz, 2 buts à 1. A domicile, ils restent sur 1 succès face à Nîmes et sur 1 nul contre Guingamp.

Les Nantais viennent d'aligner 3 matchs sans victoire et surtout, ils restent sur une défaite inquiétante face à Sedan, 3 buts à 1, dans leur stade de la Beaujoire. En déplacement, les hommes de Baptiste Gentili viennent d'enregistrer 2 contre-performances face à des formations en difficulté : défaite à Guingamp (0-2) et nul à Châteauroux (2-2).

Au match aller, le FC Nantes avait difficilement battu Arles-Avignon, sur le score de 1 but à 0, grâce à une réalisation de Jean Claude Darcheville.

Après une gifle, Nantes a toujours relevé la tête, donc privilégiez un score de parité coté à 3,20. Parier en ligne sur le site de paris sportifs Betclic ?

Source : Barbafoot

A quatre journées de la fin, Arles pourrait faire un grand pas vers la Ligue 1 en s'imposant à domicile face à Nantes. Un match qui pourrait se transformer en passation de pouvoir entre l'ancien pensionnaire de l'élite et le surprenant promu.

Sans véritable affiche, la 35e journée de Ligue 1 pourrait voir la confirmation de la surprise de la saison vendredi soir. Arles-Avignon, plus petit budget du championnat, est à quelques minutes du plus bel exploit de sa carrière. Une victoire face à Nantes n'assurerait rien, mais mettrait un énorme coup au moral à tous les poursuivants. Après sa formidable remontée dans le duel épique face à Metz (1-2), Arles compte trois points d'avance sur le premier chasseur, Clermont… qu'il affrontera lors d'une ultime journée qui pourrait être explosive. «On nous promettait l'enfer, la saison dernière en National. Même chose cette année en Ligue 2. On ne va pas commencer à paniquer à quatre journées de la fin alors qu'on est en position de monter», claironnait récemment Michel Estevan, l'entraîneur d'Arles-Avignon. La confiance règne en tout cas du côté des Sudistes. Et pour cause, depuis 10 journées, les promus sont tout simplement la meilleure équipe de Ligue 2 avec cinq victoires, trois nuls et deux défaites. Mieux, à domicile, les Arlésiens n'ont concédé qu'une seule défaite cette saison, face à Tours le 19 février dernier. Encore plus fort, le Parc des Sports d'Avignon a vu ses petits protégés remporter l'immense majorité de ses matches face aux «gros» de la L2 (Brest, Le Havre, Metz, Laval, Nîmes…) De quoi donner une certaine confiance avant de recevoir des Nantais en panne d'inspiration.

Car en face, les Canaris ont du plomb dans l'aile cette saison. Deuxième du championnat fin octobre, les Nantais ont connu beaucoup trop de bouleversements en interne pour pouvoir prétendre à un avenir radieux. L'espoir de la montée totalement disparu, les hommes de Baptiste Gentili -troisième entraîneur de la saison après Gernot Rohr et Jean-Marc Furlan- ont repris leur rythme de croisière, à savoir deux défaites et un nul sur les trois derniers matches. Perdu dans le ventre mou (13e) depuis de longs mois, Nantes est à 11 points du podium et à 5 points du premier relégable… Autant dire qu'une fin de saison sans grande saveur attend le public de La Beaujoire. Quinzièmes loin de leur base avec seulement trois victoires, les coéquipiers de Jérôme Alonzo auront sans doute bien du mal à annihiler les rêves de Ligue 1 qui bercent les nuits arlésiennes depuis quelques semaines.

Figaro Sports

Football : Le FC Nantes en a rêvé, la bande à Piocelle le fait

Ligue 2. Arles-Avignon - FC Nantes, vendredi (20h30). C'est dans la peau du petit que les Canaris se déplacent chez un promu visant la montée.

Il en va du FC Nantes et de la montée en Ligue 1 comme de l'Arlésienne, née sous la plume d'Alphonse Daudet. Un personnage au centre d'une intrigue mais qui n'apparaît jamais dans la pièce éponyme. Au bal des ambitions, le FC Nantes s'est emmêlé les pinceaux pendant que les prétendants provençaux avançaient masqués. Encore un petit effort et les Canaris sauveront la face.

Au moins en apparence. Bien loin de ces considérations, Arles-Avignon est sur le pont. Le promu a enfilé son habit de lumière. « Ce match se jouera à guichets fermés dans une ambiance de corrida », prévient Michel Estevan. Le matador provençal a pris le taureau par les cornes et se prend à rêver d'arènes prestigieuses. Après avoir fait mordre la poussière à son rival messin vendredi dernier, le voilà en position de force au moment de lancer l'assaut final.

Arles-Avignon a squatté le podium à onze reprises cette saison et possède trois longueurs d'avance sur le quatrième (Clermont). À quatre journées du terme, et si l'on considère les moyens du bord, la performance impose le respect. Malgré ses rêves de grandeur, le plus petit budget de l'exercice ne se prend pas pour un autre. « J'ai laissé les caméras entrer dans le vestiaire. On est sensible à cette médiatisation mais on ne va pas changer prévient Estevan. Par rapport à nos structures, nos moyens, une montée serait prématurée mais on serait obligé de la prendre, car le train ne repassera pas », poursuit le Sudiste.

Le FC Nantes, lui, est bien resté à quai. Baptiste Gentili, privé de Djamel Abdoun, Christian Bekamenga et Stéphane Darbion (Sambou et Lejeune sont écartés) veut encore grappiller les trois points synonymes de maintien. Quitte à employer des arguments musclés. « Le match qui se profile sera un combat. Si Arles trouve une équipe sans âme, comme ce fut le cas par moments lors de nos trois derniers matches, il n'y aura pas de combat. Je ne me pose même pas la question de la motivation. On devrait toujours avoir cet état d'esprit. »

Pour mémoire, l'un des acteurs de la soirée au Parc des Sports d'Avignon, alors au chômage, était venu frapper à la porte de son club formateur la saison dernière pour entretenir sa condition. Sans invitation à prolonger son séjour. De blessures en choix de carrière aléatoires, Sébastien Piocelle reverdit à 31 ans dans un club où ses partenaires devaient laver leur linge eux-mêmes en début de saison. « Ce n'est pas un pied de nez, ni une revanche car je n'aime pas le terme mais ça y ressemble. Aujourd'hui, je savoure. Nous les footballeurs, on vit dans un monde d'assistés. Mais ici, des joueurs comme Merville, Diawarra ou moi qui avons un peu plus d'expérience, on a mis nos ego de côté. On est sur le podium mais on n'a pas changé de costume. Nos qualités sont le dévouement, l'engagement et un peu le foot quand même ! On est durs à bouger. »

Et il joue où « Pio-Pio » ? Au pays de Pagnol.

Ouest-France