[Topic] Championnat de Ligue 2

La victoire de Caen, hier soir, face à Ajaccio n'a rien changé (1-0). Vainqueurs de Guingamp 2 à 0 du derby breton vendredi soir, les Brestois de Steve Elana trustent la quasi-totalité des postes de notre équipe type du week-end en Ligue 2. Seuls les Angevins Oniangé et Stéphan, déjà dans le onze type la semaine dernière, parviennent à garder leur place. A noter également la présence du Nantais Abdoun en milieu de terrain et celle du Vannetais Frédéric Sammaritano à la fois buteur et passeur face à Châteauroux.

L'avis des journalistes d'Ouest-France sur le onze du week-end

ELANA (Brest, 7 sur 10). Il n'a pas eu grand-chose à se mettre sous les gants en première période, regardant les essais de Bazile (5') et El Jadeyaoui (34') filer au-dessus. Pas plus inquiété (moins ?) après le repos, malgré la supériorité costarmoricaine. Il a parachevé la victoire brestoise en détournant le penalty de Grax (87').

BOURGIS (Brest, 7/10). Sérieux, il a bien tenu son couloir tout au long de la partie. Du très bon Bourgis.

BROU APANGA (Brest, 8/10). Son coup de tête aurait pu débloquer la situation dès la 4e minute. Solide, sûr dans son placement, sa relance aussi a été très propre. Tout près de réussir le but du break d'un nouveau coup de crâne sur corner (63'). Le Gabonais n'a pas raté grand-chose hier soir.

KANTARI (Brest, 7/10). Il a connu une première partie de match sans frayeur, gérant dans sa zone, couvrant sur les côtés et dégageant au loin quand il l'a fallu. Pour la première fois de la saison, le patron et sa défense n'ont pas encaissé de but.

DAF (Brest, 6/10). Surpris par le grand pont de Bazile en début de partie, il a donné le sentiment de peiner. Plus à son affaire après le repos, il a offert le second but brestois à Roux.

ONIANGUE (Angers 6,5/10). Dans le 4-3-3 nouvellement mis à l'honneur chez les Angevins, il n'hésite pas à aller devant. La preuve avec l'ouverture du score. Suppléé par Charbonnier (77') qui vit souvent le ballon passer au-dessus de son nez.

STEPHAN (Angers, 6,5/10). C'est monsieur métronome. Il a toujours été un élément régulateur. Dans ce schéma tactique, son sens du placement et son travail de fourmi permet à Auriac et Oniangué d'être plus libérés. Une pièce essentielle, même si elle n'est pas toujours sur le devant de la scène, dans l'architecture angevine. Auteur d'une frappe lobée qui mit Costil sur le grill (33'). Il y prend goût ou quoi....

EWOLO (Brest, 7,5/10). Il a quitté son poste en solo devant la défense pour se placer aux côtés de Bigné à la récupération. Auteur d'une magnifique ouverture au millimètre pour Lesoimier sur l'ouverture du score.

ABDOUN (Nantes, 6/10). Encore une passe décisive pour le Franco-Algérien impliqué dans tous les bons coups et auteur d'une frappe enroulée boxée par Novaes au-dessus de sa transversale (34'). Sa complicité avec Darcheville semble évidente, en revanche elle semble l'obliger à se tenir moins excentrée et plus en retrait. Il termine bien délivrant deux caviars.

SAMMARITANO (Vannes; 6/10) : passeur décisif sur l'ouverture du score de Gimbert (34'), il aurait pu récidiver en seconde période mais l'attaquant vannetais trouvait cette fois la barre (61'). Entre-temps, il avait manqué l'occasion, sur penalty, de donner un nouvel avantage au Voc (57'). Mais il se rattrapait en offrant la victoire au Voc, d'une jolie frappe croisée (86').

ROUX (Brest, 7/10). Auteur d'une grosse frappe difficilement écartée par Trévisan (12'), il a subi un traitement de choc de la part des défenseurs guingampais, et notamment d'un Koné y allant gaiement dans les duels. Son rush victorieux, déjà le 5e de la saison, a assuré le succès finistérien. Remplacé par SOCRIER (84'), entré pour prendre part à la fête brestoise.

Remplaçants : Leca (Caen, 6,5), Neuman (Laval, 6/10), Gimbert (Vannes, 6/10).

Ouestfrance.fr

Dans un article que L'Equipe consacre, ce jeudi, à l'été infernal du RC Strasbourg, le milieu Pierre Ducrucq dit avoir compris «au bout de deux ou trois jours» que «les méthodes de Gress étaient d'un autre âge». Nommé entraîneur en juillet, le coach des champions de France 1979 a assez vite braqué son effectif, avec qui il ne s'est jamais compris.

«Avant le premier match amical, il nous a demandé de jouer avec un libero décroché et un stoppeur qui devait suivre le numéro neuf, explique Ducrocq, aujourd'hui à Kavala. En quinze ans de carrière, je n'avais jamais entendu ça.» Autre point d'achoppement, la préparation physique, avec des recettes à l'ancienne mais «rien de tout ce qui se fait aujourd'hui pour individualiser le travail».

Gress, qui n'a jamais assoupli ses certitudes pendant cette période, a été démis de ses fonctions au bout de deux journées. Il prépare un livre, car il ne peut pas «se laisser salir par des crétins». A part ça, Strasbourg est dernier de L2.

Lequipe