[Topic] Championnat de Ligue 2

Jean-Pierre Papin menace de claquer la porte de La Berri

Quatre anciens pensionnaires de l'élite, véritables institutions de L2 ou de L1 végètent en bas de tableau. Pour Bastia, la cause est quasi entendue. La Berri de Châteauroux, Guingamp et Nantes n'en mènent pas large...

La Berri deviendra-t-elle le seul club au monde à voir ses trois derniers entraîneurs (Sarramagna, Bijotat et maintenant Papin) jeter l’éponge ?

On espère évidemment que non. On souhaite aussi qu’après l’engouement exceptionnel suscité par l’arrivée de Jean-Pierre Papin à la tête du club, ne survienne pas un camouflet d’ampleur inverse.

"Pas eu de révolte"

En tout cas, c’est un JPP serein, mais touché dans son orgueil de compétiteur, qui s’est exprimé, hier après-midi, à la Tremblère. « J’ai très mal vécu ce qui s’est passé à Istres. On n’a jamais senti que l’équipe jouait sa survie sur ce match, il n’y a pas eu de révolte, de réaction, rien. J’ai été très déçu par notre mentalité de jeu. »

Le coach ne cherche pas de circonstances atténuantes, avec les blessés importants actuels (Fernandez, Grange, Baby,…). Il n’évoque pas davantage les problèmes et tensions internes que nous rapportent des indiscrétions. Les cas Constant et surtout Ouadah sont des dossiers sensibles. « Je ne parle jamais de la vie privée d’un club, mais ça peut avoir des conséquences sur certains joueurs », admet le coach. Ce dernier regrette aussi que « certaines choses internes à l’équipe soient connues une heure plus tard en ville ».

En tout cas, il tente l’électrochoc jusqu’au-boutiste avant la venue du dernier, Bastia : « Si on perd contre les Corses, j’arrête. Je sais que ça signifierait la fin de ma carrière d’entraîneur. J’en accepte le risque. Je suis très déçu de mon bilan. Mais ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Ils ont les clefs. » Face à Bastia, le suspense promet d’être à son comble.

Berry.fr

Dans ces deux clubs, l’organigramme change chaque semaine. Si à la Beaujoire, c’est du côté sportif, en Alsace c’est la direction qui varie très régulièrement. Mais cette fois, les deux actionnaires du club de l'Est, qui sont fâchés à peu près avec tout le monde, ont trouvé un président capable de ramener un peu de sérénité. Jean-Claude Plessis, qui avait pris se retraite à Sochaux, va hériter du poste que tenait jusqu’à aujourd’hui Luc Dayan éphémère président du RC Strasbourg.

« Strasbourg est un club intéressant. Il y a un gros challenge. Cela va me permettre de sortir de ma torpeur. J’ai été contacté par les deux actionnaires. On s’est rencontré. On s’est mis d’accord. Je vais remplacer Luc Dayan. Il y a quelques difficultés avec la mairie mais je vais m’en occuper. Je suis prêt à foncer. J’ai confiance. Il y a un beau projet mais c’est compliqué. C’est pour cela qu’on a fait appel à moi. Je vais rencontrer les joueurs la semaine prochaine. Je suis là pour construire dans la durée », a prévenu l’ancien président sochalien au micro de RMC.