La coupe du monde 2010 et ses préparatifs

A la Coupe du monde, les Bleus seront les mieux logés

Côté logement, on ne pourra pas reprocher aux Bleus de ne pas avoir mis toutes les chances de leur côté pour briller au Mondial. Avant même le début de la compétition, la bande à Domenech a déjà remporté le classement de la nuitée la plus chère. A 589 euros (en chambre double quand même...), Henry et Ribéry pourront ronfler tranquille. Selon une enquête du site voyagesmoinscher.com, l'équipe de France devance largement le Japon, deuxième au classement (395 euros), ou le Honduras, dernier de la liste avec son hôtel à 74 euros la nuit.

A venir un diaporama sur l'hôtel des Bleus

En logeant à l'hôtel Pezula de Knysna, un cinq étoiles bâti sur la Côte d'Azur sud-africaine au bord de l'Océan Indien, la fédération n'a pas chamboulé les habitudes des Bleus, déjà logés dans un palace à l'Euro 2008. La note ne sera pourtant pas aussi salée que prévu, la FFF ayant obtenu un rabais de 50% sur la durée du séjour.

Du côté des autres équipes, Cristiano Ronaldo devra se contenter dune chambre à 90 euros, dans un quatre étoiles de Johannesbourg. Les Espagnols, eux logeront dans le village universitaire de Potchefstroom tandis que l'hôtel du Brésil est toujours en construction. Vu les tarifs des hôtels choisis, le Cameroun, l'Allemagne ou l'Italie ont aussi fermé les yeux sur les prix. Seul souci, le prix des chambres n'a jamais été proportionnel aux chances des équipes.

Le classement des chambres d'hôtel :

France: Pezula (à Knysna), 589 euros la nuit Japon: 395 euros Cameroun: 319 euros Allemagne: 270 euros Italie: 253 euros Pays-Bas: 191 euros Suisse: 170 euros Algérie: 115 euros Serbie: 115 euros Côte d'Ivoire: 112 euros Afrique du Sud: 99 euros Uruguay: 97 euros Danemark: 91 euros Portugal: 90 euros Corée du Nord: 82 euros Honduras: 74 euros Etats-Unis: NC

20minutes.fr

Al Qaïda menace la Coupe du monde en Afrique du Sud

Et plus particulièrement le match Etats-Unis - Angleterre... La nébuleuse terroriste, Al Qaïda, a bien l’intention de s’inviter en Afrique du Sud pour la prochaine Coupe du monde de football (du 11 juin au 11 juillet). Dans un communiqué publié sur le site jihadiste Mushtaqun, la branche maghrébine d’Al Qaeda cible un match en particulier: «Une rencontre entre les États-Unis et la Grande-Bretagne (le 12 juin, ndlr) diffusée en direct dans le monde entier et avec un stade rempli de spectateurs, serait une occasion parfaite. L’explosion gronderait à travers la planète et les cadavres se compteraient par dizaines, par centaines, si Allah le veut.» La France, l’Allemagne et l’Italie sont aussi ciblées «car tous ces pays font partie de la campagne sioniste-croisés contre l’islam.»

20min

La FIFA cible des associations anti-sida

La FIFA est accusée par des associations anti-sida de décourager la prévention de la maladie en Afrique du Sud, le pays au monde qui compte le plus grand nombre de séropositifs. «A l'heure actuelle, la FIFA n'a autorisé aucune association à distribuer des informations sur le sida (...) ou des préservatifs dans les stades et les fans parks», écrivent dans un communiqué plusieurs associations sud-africaines. Ces organisations, qui «condamnent un blocage», disent avoir demandé en vain une réunion d'urgence avec la FIFA et le comité local d'organisation. Selon elles, la FIFA a pour «obligation morale» de coopérer à la lutte contre la pandémie. La FIFA, qui fera un point dimanche et lundi sur la préparation du tournoi, n'avait pas réagi jeudi en fin d'après-midi à l'accusation des associations.

lequipe.fr

Le directeur marketing de la FIFA se défend de protéger excessivement les marques partenaires de la Coupe du monde.

Thierry Weil, comprenez-vous les inquiétudes des personnes qui disent que vous n’aidez pas le commerce local pendant la Coupe du monde, en réservant le business du Mondial aux grosses entreprises internationales ?
J’avais fait une table ronde avec les médias sud-africains qui nous disaient que nous faisions toutes sortes de restrictions. Par exemple, en empêchant les « Mamas » de vendre leurs saucisses. Nous, on dit qu’ils peuvent vendre dans certains périmètres. On leur a même donné d’autres localités. Je réponds ceci : si vous achetez une voiture, vous ne laissez pas les clefs à l’intérieur. Vous laissez les clefs dehors pour que tout le monde puisse s’en servir. C’est ce que nos partenaires ont fait. Ils ont acheté une voiture et elle leur appartient.

Les « Mamas » pourront-elles vendre leurs produits ?
Le business pourra être fait car on n’interdit à personne de vendre à l’intérieur du périmètre. Il y a assez de place pour faire le business. Ces personnes-là ont fait du business pendant trois ans lors de la construction des stades, en vendant à manger aux ouvriers. Le business peut se faire. Tant que les personnes ne vendent pas des produits FIFA, il n’y a pas de problème. On a une zone autour des stades où on autorise à toutes ces « Mamas » et ces personnes de vendre. Cependant, on n’autorise pas les concurrents de nos partenaires.

Le business passe avant le folklore...
On ne les exclut pas. On les repositionne. Les villes les ont repositionnées à des endroits clefs. Ça peut être un ou deux kilomètres. Oui, elles seront déplacées de un ou deux kilomètres mais ce n’est pas le problème. Ces personnes feront du business avec la Coupe du monde. Le problème, ce sont les grandes sociétés qui veulent se greffer sur la Coupe du monde sans avoir eu le courage de signer avec la FIFA.

RMC.fr

Johnny Clegg se réjouit que la planète se donne rendez-vous dans son pays pour le Mondial. Le « Zoulou blanc » estime que cette aventure sera forcément profitable.

L’Afrique du Sud lui doit beaucoup. Alors que le pays en plein apartheid était boycotté par la communauté internationale, Johnny Clegg en a donné une autre image : ouverte, festive, métissée. A l’occasion de sa tournée en France, le chanteur, qui fêtera ses 57 ans lundi, évoque avec fierté l’arrivée de la Coupe du monde chez lui. Entretien.

Qu’attendez-vous de cette Coupe du monde ?
Johny Clegg. La reconnaissance que l’Afrique du Sud peut organiser un événement mondial comme celui-là. Le fait de nous l’attribuer, c’est déjà la validation de notre démocratie, de nos changements. Il faut se rappeler qu’il y a encore seize ans, on était boycotté culturellement, sportivement. Si notre régime politique n’avait pas évolué, nous n’aurions pas gagné cette Coupe du monde. C’est un événement énorme pour nous, je suis très content pour l’Afrique du Sud.

Qu’est-ce que cela change concrètement ?
C’est déjà très bien pour les infrastructures locales. Des routes ont été réaménagées, des autoroutes agrandies. Il y a désormais un nouveau train de Johannesburg à l’aéroport qui a été rénové aussi, tout comme celui du Cap. Nous sommes passés au tout digital pour que les médias du monde entier puissent travailler comme dans n’importe quel pays. On va en profiter au moins vingt ans.

C’est aussi un gros événement commercial avec beaucoup de sponsors et beaucoup d’argent. Il en restera pour l’Afrique du Sud ?
Je pense. Mais il y a une certaine amertume des petits commerçants locaux qui se sentent exclus par la Fifa. Elle a fait en sorte qu’ils ne bénéficient pas des opportunités offertes par la Coupe du monde. Ils sont tenus à l’écart à plus de deux kilomètres de chaque stade. Seuls les vendeurs accrédités par la Fifa pourront vendre de la marchandise sur les différents lieux.

Dans quel état d’esprit est l’Afrique du Sud à quelques jours de l’ouverture ?
Nous traversons une période difficile de transition. Notre président, Jacob Zuma, est compromis. Il a été mis au pouvoir par trop de groupes d’influences différents, et maintenant, il veut satisfaire tout le monde. C’est difficile pour lui. Je ne pense pas qu’il repassera lors des élections de 2012.

Vous allez chanter pendant la Coupe ?
Oui. Il y a une dizaine de salles dans tout le pays où il y aura des concerts pendant un mois avec beaucoup d’artistes africains.

Et suivre les matchs ?
Je ne suis pas très fan de foot, ni de sport en général, mais oui bien sûr. Je vais soutenir les Bafana Bafana. On ne sait jamais, ils peuvent peut-être gagner la Coupe.

Vous connaissez l’équipe de France ?
Oui, une équipe très métissée. Je me souviens que quand vous avez gagné en 1998, on parlait des « Blacks, Blancs, Beurs » chez vous.

Le Parisien