Tours FC

La destination d’Olivier Giroud enfin connue !

Il est rare de voir un attaquant de Ligue 2 déchaîner autant de passions lors d'un mercato hivernal. Olivier Giroud, buteur du FC Tours, a vu de nombreux clubs de l'élite française, mais aussi de l'étranger, venir taper à sa porte. Après avoir annoncé qu'il restait dans son club jusqu'à la fin de la saison actuelle, il s'est engagé avec une formation de Ligue 1 pour l'année prochaine. Et le grand gagnant est...

Montpellier ! La formation héraultaise a su doubler la concurrence (Monaco, Toulouse, Celtic Glasgow), selon les informations du Parisien. Une très belle affaire réalisée par le club de Loulou Nicollin. L’année dernière, le Paris Saint-Germain avait agi de la même manière avec Guillaume Hoarau, alors meilleur buteur de la Ligue 2 avec Le Havre. Et l’attaquant n’avait pas mis longtemps à s’adapter aux joutes de Ligue 1.

La donne est à peu près semblable avec Olivier Giroud. Meilleur buteur du championnat avec 13 buts en 17 rencontres, le Tourangeau est un attaquant très athlétique (1m90, 85 kg). En le signant pour 3 ans à compter de juin prochain, Montpellier se réserve donc un renfort offensif de premier plan.

Pourtant, le MHSC aurait pu espérer attirer un nouvel attaquant cet hiver selon les souhaits de l’entraîneur René Girard. Un peu court dans ce secteur, l’effectif héraultais va devoir composer avec Montano et Compan jusqu’à la fin de la saison. L’avenir est lui déjà assuré.

Phénixmercato.com

Giroud, le monsieur 50% de tours

Olivier Giroud garde un il sur les résultats du Racing. Plus particulièrement sur les performances de Quentin Othon. Car le 7novembre 2008, l'attaquant tourangeau, 23 ans, a été à l'origine de la fracture du péroné du milieu strasbourgeois. «C'est un mauvais souvenir, avoue Olivier Giroud. J'ai été mal pendant quelques jours. Mes dirigeants m'ont proposé d'aller en parler avec un psy.» Il n'en fera rien, s'accrochant à l'espoir que Quentin Othon revienne «à son meilleur niveau». «ça semble être le cas [7 passes décisives depuis janvier pour Othon]», se réjouit-il. Ce soir, comme lors du match aller, l'attaquant au physique de troisième ligne (1,92m, 88kg) se contentera de lui «taper dans la main» au coup d'envoi.

Une proposition difficile à déclinerAujourd'hui, Olivier Giroud est craint par les Strasbourgeois pour ses talents de buteur. Il est actuellement le meilleur réalisateur de L2, avec 19 buts. «En début de saison, j'avais envie de confirmer mon ratio de l'an dernier [9 buts, soit un toutes les 202 minutes]. Là, j'ai encore plus de réussite.» Elle aurait pu lui ouvrir les portes des pubs écossais, mais les négociations avec le Celtic Glasgow ont capoté en janvier. Montpellier s'est montré réactif et a décroché sa signature. «Vu la proposition, il me paraissait difficile d'avoir mieux en fin de saison, explique le joueur formé à Grenoble. C'est aussi le choix d'un club ambitieux, familial.» A ceux qui lui reprochaient d'avoir déjà la tête à Montpellier, il a répondu par quatre buts lors des cinq derniers matchs. «On peut compter sur moi», lance celui qui a marqué 47,5% des buts tourangeaux en Ligue 2. Le club d'Indre-et-Loire, 11e avec 37 points, n'a plus rien à jouer en championnat, hormis assurer le plus rapidement son maintien. Olivier Giroud en profite pour jouer sa carte personnelle. A savoir, terminer meilleur buteur de L2. Le Racing pourrait y contribuer ce soir si, comme à l'aller (0-1), il inscrit le but vainqueur.

20minutes.fr

Guié Guié, le canon de l'été

Pour affronter ce vendredi l'étonnant leader Evian (20h00), le Tours FC, son dauphin au classement, aura bien besoin de son extraordinaire buteur Abraham Guié Guié, déjà auteur de deux triplés. Découverte.

Le TFC ne pensait pas tourner la page aussi vite. Le chapitre Olivier Giroud (22 buts la saison passée), parti tenter l'aventure à Montpellier, est déjà oublié, passé de mode. Cet été, à Tours, Abraham est arrivé. Abraham Guié Guié, 24 ans, que les recruteurs tourangeaux sont allés chercher en Hongrie. Ils ont déniché un trésor. L'Ivoirien culmine déjà en tête du classement des buteurs avec six réalisations en trois journées. Et surtout, il a déjà signé deux chefs-d'oeuvre, avec deux triplés inscrits à domicile. Il a régalé les supporters du Stade de-la-Vallée-du-Cher contre Sedan (4-3) et Clermont (3-2), deux équipes foudroyées par le prophète Abraham, pas perturbé pour autant. « Ça me fait plaisir », dit-il simplement dans un français approximatif et hésitant. Pourtant, Abraham Guié Guié est un survivant dans ce milieu impitoyable. Il a connu des galères qui en auraient découragé plus d'un. Lui a tenu bon. « Il fallait s'accrocher, ne pas lâcher prise et toujours bosser. »

Il évoque la chance...

En Hongrie, au Honved Budapest, il est arrivé un peu jeune. « J'étais souvent sur le banc et on m'a envoyé en Afrique du Sud (six mois au Jomo Cosmos, ndlr). Là-bas, j'ai joué mais le club m'a rapatrié. Ça m'a un peu cassé le moral. Sans beaucoup de travail, je ne serais pas là. Je suis content d'être à Tours, je suis heureux.» Et son portable n'arrête pas de sonner. « Ça me change beaucoup même si déjà en Hongrie, les gens m'appelaient quand je faisais de bons matches. La famille prend de mes nouvelles à chaque match, pour me réconforter. La famille, pour moi, c'est sacré. Ils sont très fiers de moi. » Sa réussite, il a bien du mal à l'expliquer. « Je ne sais pas... Mes buts arrivent comme ça, c'est dans le jeu. Ça vient avec la chance. » D'une humilité désarmante, il préfère mettre en avant la réussite d'un collectif performant. « Je dois ma réussite à mes collègues. Sans eux, je ne suis rien. » Parfaitement adapté à sa nouvelle vie, il reconnaît néanmoins que ce Championnat de L2 « n'est pas si facile. » « Je ne m'attendais pas à ça. Mais c'est bien, je me fais voir davantage qu'en Hongrie. C'est un football plus médiatisé. »

Il rêve de jouer un jour à Marseille. A l'étranger, Manchester United et le FC Barcelone le font fantasmer depuis tout petit.

Si sa vitesse affolante, sa percussion déconcertante et ses dribbles endiablés font de lui l'attaquant le plus bouillant du Championnat, l'Ivoirien sait qu'il lui reste à travailler un détail pour être vraiment complet. « Je suis très faible du pied gauche », avoue-t-il. « Daniel Sanchez me donne des conseils, comme il a été bon joueur. Il me dit comment je dois me déplacer pour me mettre en position de but. » Ambitieux, il veut accrocher la montée. « Mon objectif ne se chiffre pas en nombre de buts. Je dois d'abord aider l'équipe à avancer. Tours peut viser l'accession. Il faut voir loin. » La prochaine étape, donc, c'est la L1, que Tours a quitté il a 17 ans. Il rêve de jouer un jour à Marseille. A l'étranger, Manchester United et le FC Barcelone le font fantasmer depuis tout petit. La route est encore longue mais à ce rythme, tout est possible. Laurent Koscielny, qui jouait en L2 à Tours il y a deux ans, est aujourd'hui titulaire à Arsenal. Ça laisse rêveur.

Lequipe

Tours, c'est du lourd

Tours poursuit son formidable début de parcours sur les cimes de la Ligue 2, après sa victoire vendredi sur la pelouse de Troyes (2-1) lors de la 6e journée, grâce notamment au neuvième but de Guié Guié. Dans le choc des relégués, Le Mans et Boulogne-sur-Mer se quittent dos à dos (1-1), tandis que Metz sort de la zone rouge tant bien que mal, contraint au nul devant Nantes (1-1).

Tours et Guié Guié n'en finissent plus d'épater la Ligue 2. La mini-trêve internationale n'a pas stoppé l'élan des hommes de Daniel Sanchez, loin s'en faut. Victorieux pour la cinquième fois de la saison sur la pelouse de Troyes (2-1), quatrième au coup d'envoi, le co-leader prend seul la tête en attendant le match d'Evian-Thonon-Gaillard lundi face à l'AC Ajaccio. Et son explosif buteur Abraham Guié Guié en a profité pour inscrire son neuvième but de la saison, le deuxième à l'extérieur, en concluant un contre une poignée de secondes après un arrêt décisif de son portier Thuram-Ulien (0-1, 8e).

En leaders sereins, les Tourangeaux doublent la mise dès la sortie des vestiaires grâce à une reprise de la tête de Buengo, servi par un centre de cet inévitable Guié Guié (0-2, 50e). Malgré une petite frayeur à deux minutes de la fin au moment de la réduction du score de Pereira Dos Santos (1-2, 88e), Tours confirme son début de saison de la plus belle des façons, en remportant ce duel de haut de tableau loin de ses bases.

Pouliquen vainqueur... et expulsé

Un choc surprise qui a un peu noyé celui des relégués, qui opposait Le Mans à Boulogne-sur-Mer à Léon-Bollée. Bien mal engagés après un coup franc d'Atik détourné dans ses propres filets par Fousseyni Cissé (0-1, 22e), les Sarthois ont décroché un nul au forceps en égalisant dans le temps additionnel grâce à Cerdan. Le défenseur manceau reprend au point de penalty un centre de Corchia (1-1, 90e) et permet aux siens de se maintenir dans la première partie de tableau, tandis que le club nordiste se voit lui délogé du podium.

Même sentence pour les pensionnaires un peu plus anciens de l'élite, en l'occurrence Metz et Nantes, qui se sont séparés sur le même score de parité (1-1). Sakho ouvre la marque pour les Messins (1-0, 22e) mais Djordjevic réagit avant la pause (1-1, 38e) et permet aux Canaris de ne pas replonger dans le doute. Les habitués de Saint-Symphorien passent eux in extremis au-dessus de la ligne de flottaison, en position de premiers non-relégables. Ancien coach de la maison, Yvon Pouliquen, le nouveau coach grenoblois, leur joue d'ailleurs un vilain tour à distance, en quittant la lanterne rouge pour passer juste devant les Grenats suite à la victoire des Isérois à Istres (1-0).

Hormis Mandrichi, auteur du but de la gagne (0-1, 73e), le rôle de star aura d'ailleurs été occupé par Pouliquen, expulsé dans le temps additionnel après avoir provoqué une bagarre générale en gardant le ballon dans ses bras pour gagner du temps. Sedan et Vannes ont eux cartonné, l'emportant respectivement devant Clermont (4-0) et Reims (4-1). Les Ardennais en profitent d'ailleurs pour prendre le troisième rang à 4 points de Tours, leader avec cinq unités d'avance sur la 4e place et une éventuelle montée. Qu'il est évidemment beaucoup trop tôt pour évoquer.

Sport.fr

Tours forme pour demain

Hôte de Boulogne, lundi (20h30), Tours a ouvert cet été son centre de formation. Un investissement sur l'avenir nous explique son directeur.

«Bernard Blaquart, créer un centre de formation n'est plus obligatoire pour les clubs pros depuis 2003. Pourquoi un tel investissement ?
C'est vital. L'avenir d'un club dépend de la qualité de son recrutement et la formation réduit la part d'incertitude avec des joueurs qui auront été suivis pendant des années. Ils coûteront aussi moins cher qu'en externe et pourront rapporter en cas de transfert. Les premiers effets sur l'effectif pro se feront sentir dans 3, 4, 5 ans.

«Je n'ai jamais regardé la taille. Nous prenons des joueurs techniques et intelligents qui pourront progresser sur le plan athlétique si nécessaire.»

Comment convaincre les jeunes et leurs familles de vous choisir plutôt que des centres à la réputation plus affirmée ?
Il est plus facile de percer dans un club moyen. Le club investit aussi beaucoup dans ses installations et la scolarité associée tient la route. Un jeune sur 4 ou 5 réussira dans le foot. Les autres pourront rebondir.

La réussite des petits gabarits espagnols influence-t-elle vos choix de recrutement ?
Je n'ai jamais regardé la taille. Nous prenons des joueurs techniques et intelligents qui pourront progresser sur le plan athlétique si nécessaire. Pour ce qui est du jeu, il est tentant de développer une philosophie très précise comme au Barça, mais cela suppose une stabilité sportive, ce qui est plutôt rare dans un club. Nous devons aussi former des jeunes capables de jouer partout.

La fameuse "formation à la française" vous paraît-elle toujours aussi florissante ?
Oui. Il ne faut pas se croire les plus beaux ni tout dénigrer parce que le Mondial a été ce qu'il a été. Nos performances chez les jeunes nous placent juste derrière l'Espagne. Les Français sont aussi les Européens les plus nombreux dans les grands Championnats. Et pas seulement parce qu'ils sont bon marché. Parce qu'ils sont bons, tout court !»

Lorsque son centre sera agréé, en janvier, le TFC deviendra le 33e club pro à en être doté, le 11e en L2. Son budget initial de 700 000 euros le situe dans le bas de la fourchette (3 millions en moyenne). Les premiers contrats (apprenti, aspirant, stagiaire, élite) seront signés en 2011. Au total, en comptant les pôles « espoirs » de la FFF, 1800 jeunes sont en formation actuellement en France. A Tours, ils seront cinquante joueurs âgés de 15 à 20 ans, en majorité issus de la région.

Lequipe

Tours FC : Le renouveau d'un club

Chaque amateur de football, devant toutefois être au moins trentenaire, connaît le Tours FC, au moins sous l'appellation FC Tours, de par les exploits de Delio Onnis, meilleur buteur du championnat de France de première division avec ce club lors des saisons 1980-81 et 1981-82. Le début des années 80 est la seule période de présence du club de Tours en D1.

En effet, jusqu'en 1980, le FC Tours est un club amateur de niveau CFA, puis de deuxième division. En 1970, le ministre Jean Royer, également maire de la ville de Tours, prend la présidence du club, avec pour ambition d'en faire un club professionnel de première division. Pour se faire, en 1978, le stade de la Vallée du Cher, stade actuel du Tours FC, enceinte à l'époque de 22 000 places, est construit, ainsi qu'un centre de formation. Deux ans plus tard, le FC Tours rejoint pour la première fois de son histoire la première division. Le club recrute alors notamment Delio Onnis, qui sera sacré meilleur buteur du championnat lors de ses deux premières saisons avec le maillot tourangeau, mais aussi Omar Da Fonseca à partir de 1982 ou encore Guy Lacombe de 1981 à 83.

80's et 90's

Après notamment deux demi-finales de coupe de France en 1982 et 1983 et quatre saisons en première division (1980-81, 81-82, 82-83 et 84-85) le club redescend définitivement en deuxième division, pour ne plus jamais retrouver l'élite. Pire, au début des années 90, des malversations dans la gestion financière du club sont révélées et le club essuie alors une double relégation de deuxième division en CFA et dépose le bilan.

A la fin des années 90, après que le FC Tours ait été rebaptisé Tours FC - son nom actuel - Frédéric Sebag, homme d'affaire parisien, fondateur et actuellement PDG du Groupe Open, prend la direction du club, avec pour ambition, comme à son époque Jean Royer, de donner un statut professionnel au nouveau Tours FC. L'objectif est atteint à partir de 2006, avec une première remontée en Ligue 2, suivie toutefois d'une redescente immédiate en Championnat National. Mais l'engouement populaire autour de cette première montée, réminiscence des belles heures du début des années 80, confortent les tourangeaux et le staff du club, dans l'idée et le fait qu'un club professionnel durable est envisageable à Tours.

Daniel Sanchez à la barre

Le club redescendu en championnat National, Daniel Sanchez devient entraîneur de l'équipe première, après avoir entraîné l'OGC Nice et le Nagoya Grampus Height (club japonais). Max Marty devient pour sa part Manager général. L'équipe remonte en Ligue 2 à la fin de la saison, depuis lors - saison 2008-09 - le club est pensionnaire de Ligue 2, chaque saison.

Lors de la saison 2008-2009, le club, contre toute attente, joue la montée en première division jusque dans les dernières journées mais termine finalement sixième. L'équipe s'appuie alors sur des joueurs tels que Laurent Koscielny, aujourd'hui à Arsenal via Lorient, Sigamary Diarra, aujourd'hui à Lorient, Fatih Atik, aujourd'hui à Boulogne-sur-Mer, Bocundji Ca, de nouveau au club après une saison passée à jouer à Nancy, ou encore Gaëtan Englebert et Ténéma N'Diaye, joueurs du FC Metz cette saison. L'an dernier, l'équipe ne termine que onzième de Ligue 2, mais assoie sa présence dans cette division. Daniel Sanchez, un temps pressenti à l'OGC Nice, en tant qu'entraîneur, décide de rester à Tours.

Le présent et l'avenir

Cette saison, l'équipe joue les premiers rôles en Ligue 2 et aux yeux de beaucoup, fait figure de prétendant à la montée en Ligue 1. L'un des signes de cet engouement est le choix de la chaîne Eurosport de retransmettre en tant qu'affiche de Ligue 2 du lundi soir de nombreux matchs du Tours FC. Outre les structures Amateur et professionnelle, le club s'appuie donc depuis quelques années sur une cellule de recrutement solide avec les recrutement de Koscielny, Sigamary Diarra, Atik, Ca, Englebert, Thuram-Ulien, Genevois, Sartre, Cardy, Diego, Song, Lejeune, Buengo et Guie Gneki.

L'objectif du club est désormais l'accession en Ligue 1 de façon pérenne, grâce à la qualité de jeu de l'équipe, mais aussi par la stabilité et le développement réfléchi de ses infrastructures. Pour se faire, la pelouse du stade de la Vallée du Cher a été totalement refaite à l'inter-saison, des loges ont été construites dans le stade, ainsi qu'une boutique de la Vallée du Cher. Le centre de formation professionnelle a réouvert avec l'objectif de former quatre à cinq joueurs professionnels par an. Selon les résultats à venir de l'équipe, entre autres, un projet de rénovation du stade de la Vallée du Cher existe, visant à couvrir l'intégralité des tribunes (aujourd'hui seule la tribune Honneur est couverte) et à augmenter le nombre de places assises de 10 994 à 25 000 (à l'origine le stade présentait 22 000 places). Le Tours FC est donc en place pour devenir, a minima, un pensionnaire de Ligue 2, durable et solide, avec toujours pour visée l'accession en Ligue 1.

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