[Topic] Faits divers

La chaîne M6 a déprogrammé le jeu de téléréalité «Trompe-moi si tu peux !», prévu d'être diffusé pour la première fois à partir de jeudi, après le décès d'un candidat, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

L'émission, interdite au moins de 12 ans, a été enregistrée en avril en République dominicaine.
La chaîne a refusé de préciser les causes du décès du candidat, survenu dans la nuit de lundi à mardi, «par respect pour la famille». Une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.
«Les éléments dont on dispose démontrent qu'il n'y a pas de lien entre ce drame personnel et le programme», a déclaré à l'AFP Florence Duhayot, directrice générale de Studio 89, la société de production.
«Rien ne laissait présager ce drame, avant, pendant et après» l'enregistrement du programme, a-t-elle ajouté, affirmant que «toutes les précautions» avaient été prises.
Le jeu de téléréalité «Trompe-moi si tu peux !» devait être diffusé pour la première fois jeudi à partir de 23 heures.

l'Alsace

États-Unis - Une jeune femme aurait menti en prétendant être victime d'un carjacking, et cela dans le but de cacher le fait d'avoir accordé une faveur sexuelle à un inconnu.

Une jeune femme de 23 ans a expliqué à la police avoir été victime d'un carjacking. Ainsi, elle a expliqué avoir pris un homme en auto-stop avant que ce dernier ne la menace d'une arme pour s'emparer de son véhicule, explique 7sur7.En réalité, elle a avoué ensuite avoir bien pris un homme en auto-stop avant de lui accorder une fellation après lui avoir laissé le volant. L'homme serait ensuite entré dans un arbre mais la jeune femme a refusé de révéler son identité, assurant qu'il allait bien.

Zigonet.com

Violences à Grenoble : nouveaux tirs à balles réelles contre la police

Les policiers déployés dans un quartier de Grenoble touché par des violences urbaines après la mort d'un braqueur ont essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche, pour la seconde nuit consécutive, et quatre tireurs présumés ont été interpellés.

Quatre hommes soupçonnés d'être les auteurs des tirs de la première nuit de violence ont par ailleurs été interpellés dimanche à Grenoble. Une arme de poing a été retrouvée chez l'un d'eux.

Ces suspects mis à part, ce sont au total onze personnes qui ont été interpellées pour des violences commises la nuit dernière, dont des jeunes porteurs d'une batte de base-ball ou d'un couteau.

Cette nuit est jugée néanmoins beaucoup plus calme que la précédente par la police, avec 15 voitures incendiées contre une soixantaine la veille. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait fait le déplacement samedi, se disant déterminé à rétablir l'ordre "par tous les moyens".

L'important dispositif des forces de l'ordre (plus de 300 hommes venus notamment de deux unités de CRS et de la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et le GIPN) doit être maintenu jusqu'à mercredi matin.

"Ce dispositif nous a permis de quadriller le quartier de façon importante", avec un effet dissuasif sur les incendiaires, pilleurs et casseurs d'abribus qui avaient sévi la première nuit ayant suivi la mort du jeune braqueur du quartier, a expliqué Mme Jullien.

Mais aux classiques jets de pierres sur les CRS en début de soirée, des jeunes sont passés vers 22H30 aux tirs à balles réelles autour de la galerie commerçante de l'Arlequin.

Le Raid et le GIPN sont alors intervenus, "pour ne pas mettre en danger les policiers", mais l'homme qui leur tirait dessus a réussi à prendre la fuite.

"Toute la nuit, nous avons joué au chat et à la souris dans les galeries de l'Arlequin sans pouvoir interpeller ce tireur", a ajouté Mme Jullien, précisant que les violences avaient cessé "faute de combattants" vers 03H00-03H30.

Originaire du quartier populaire de la Villeneuve, Karim Boudouda, 27 ans, avait été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'un échange de tirs avec la police après son attaque d'un casino en Isère.

Saliya Boudouda, la mère de ce multirécidiviste condamné trois fois aux assises, avait lancé un "appel au calme" dimanche dans Le Dauphiné libéré.

Elle a annoncé dimanche à l'AFP son intention de porter plainte pour éclaircir les circonstances de sa mort. "Ils ont déconné les flics. Je vais voir le procureur et je vais porter plainte", a-t-elle déclaré.

La plainte de Mme Boudouda, si elle était validée par le parquet de Grenoble, serait alors incluse dans l'enquête dont l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

D'ores et déjà, il a été établi que les policiers avaient tué Karim Boudouda étaient en état de légitime défense, ce dernier ayant ouvert le feu sur eux à l'issue d'une course-poursuite après avoir braqué un casino en Isère, selon une source judiciaire.

Source : Barbafaitsdivers

La mère du braqueur tué à Grenoble : "Les flics ont déconné. Je vais porter plainte"

Karim Boudouda, 27 ans, a été tué dans un échange de tirs avec les policiers de la Brigade anti-criminalité, à l’issue d’une course poursuite.

Saliya Boudouda, la mère du jeune braqueur a annoncé, ce dimanche, son intention de porter plainte pour connaître les circonstances de la mort de son fils.

« Ils ont déconné les flics, ils ont déconné. Je vais voir le procureur et je vais porter plainte. Ca va aller très loin » a indiqué la mère de Karim.

Si cette plainte est validée par le procureur de la République de Grenoble, elle serait incluse dans l’enquête ouverte par l’Inspection générale de la police nationale, précise Le Figaro.

Ce matin, dans le Dauphiné Libéré, Saliya Boudouda a lancé un appel au calme en direction des jeunes de son quartier de La Villeneuve, après les émeutes qui se sont déroulées dans la nuit de vendredi à samedi.

Une mère qui a ajouté que son fils était « aimé, connu et respecté » à La Villeneuve.

Cette nuit quinze voitures ont encore brûlées et les policiers ont essuyé, à nouveau, des tirs à balles réelles.

"On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises" a indiqué à la presse, Brigitte Julien, directrice départementale de la sûreté urbaine de l'Isère.

Source : Le Post

Une fuite détectée sur le puits de BP

Depuis jeudi, la fuite de pétrole semblait stoppée grâce au nouveau dispositif mis en place et qui était en période de test. Mais dimanche soir, du pétrole semblait à nouveau s'écouler aux abords du puits.

C'est une grosse déception. Les ingénieurs de BP ont détecté une fuite de pétrole souterraine aux abords du puits endommagé dans le golfe du Mexique qui pourrait être due au nouveau dôme de confinement mis en place la semaine dernière.

Quelques heures plus tôt, la compagnie britannique avait souhaité que le dispositif, qui a permis d'obturer le puits jeudi, puisse rester en service jusqu'à l'achèvement en août des puits secondaires, seuls à même d'enrayer définitivement la marée noire.

Dans la soirée, les pouvoirs publics ont toutefois diffusé une lettre de l'ex-amiral de la garde-côtes Thad Allen, chargé des opérations de nettoyage, adressée au directeur général de BP Bob Dudley, dans laquelle il évoque une nouvelle fuite et "des anomalies de nature indéterminée à la tête du puits".

"Je vous invite à me fournir au plus vite une procédure écrite pour l'ouverture de la vanne (du dôme de confinement), si la fuite d'hydrocarbure décelée près du puits se confirme", écrit-il.

Les tests effectués après la pose du nouveau dôme de confinement ont débuté jeudi pour une durée initiale de 48 heures et ont été reconduits samedi pour 24 heures supplémentaires.

La mise en service jeudi du nouveau dôme a permis pour la première fois d'obturer le puits qui fuyait depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril. L'accident a fait 11 morts.

Selon le Wall Street Journal, les enquêteurs chargés de faire la lumière sur la catastrophe cherchent à comprendre pourquoi l'équipage de la plate-forme n'a pas réagi aux signes avant-coureurs de l'explosion. Ils auraient ainsi répertorié une vingtaine d'anomalies dans le comportement de l'équipage face à ces signes.

La marée noire a jusqu'à maintenant déjà coûté à BP 3,5 milliards de dollars et les demandes de dédommagements pourraient représenter pour le groupe pétrolier dix fois cette somme. Pour couvrir une partie du coût de la marée noire, le géant pétrolier, pourrait se séparer de ses activités de raffinage et de distribution, peu rentables, a rapporté dimanche la presse britannique.

Reuters/AFP

Un autocar sombre dans la seine

Plus de peur que de mal. Un car de tourisme autrichien s'est renversé jeudi soir, vers 20h30, dans la Seine, près du Quai Branly. Heureusement, aucun passager n'était présent dans le véhicule. Les 51 passagers et les deux chauffeurs, tous de nationalité autrichienne, se trouvaient dans un cabaret au moment de l'incident. L’autocar était garé sur le parking du port de La Bourdonnais, dans le 7e arrondissement. Il aurait dévalé le quai légèrement en pente avant de tomber dans la Seine. En seulement quelques seconde le bus a disparu sous l’eau. Un touriste qui était sur place au moment où le bus est tombé dans le fleuve raconte, encore choqué par ce qu’il vient de voir : "d’un seul coup, j’ai entendu un bruit et nous avons vu le bus tomber dans la rivière". Des plongeurs ont été chargés de localisé l’épave du bus pour tenter ensuite de la sortir de l’eau.

Source : Europe 1

.... Mardi 3 Août 2010

Une péniche a coulé en plein milieu de la Seine mardi après-midi à Paris. La semaine dernière, c'est un bus qui avait coulé dans le fleuve. Les mariniers l’ont alors détachée pour éviter qu’elle ne coule les deux embarcations. En quelques minutes, la péniche a sombré en plein milieu du fleuve sous les yeux de très nombreux touristes.

Personne n’a été blessé. 1.600 litres de fuel étaient à bord de la péniche lorsque celle-ci a sombré. Mais le risque de pollution a été maîtrisé. Les pompiers de Paris et les policiers de la brigade fluviale ont été dépêchés sur place. Le naufrage a fortement perturbé la circulation des bateaux qui reprenait doucement mardi soir, mais restera au ralenti toute la nuit. Le trafic devrait à nouveau être très perturbé mercredi matin puisqu’une grue tentera de remonter l’épave.

La semaine dernière, c'est un bus qui avait sombré dans le fleuve. Là encore tout près de la tour Eiffel.

Source : Europe 1

Famille agressée au Parc Astérix : "Ces jeunes font la loi"

Dimanche, cette famille originaire de Drouvin-le-Marais, dans le Pas-de-Calais a vécu l’enfer, durant quelques secondes, alors qu’elle se trouvait sur le parking du Parc Astérix, en train de déjeuner.

A l’origine de ce déchaînement de violence, une histoire banale.

Quelques heures avant l’agression, l’un des fils de la famille qui se trouvait dans la file d’attente pour l’attraction Goudurix avait refusé de céder le passage à quelques membres d’une bande de jeunes surexcitée, rappelle Le Parisien.

Des jeunes, une vingtaine, qui vont retrouver, vers 13 heures, la famille, sur le parking.

"Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est produit. Ces jeunes font la loi, ils nous passent devant, nous traitent de sales Blancs et tabassent ma famille", témoigne dans le quotidien ce père de famille, encore sous le choc de l’agression.

Un père qui avoue ne pas comprendre ce déchainement de violence.

Une violence gratuite dont ont été victimes ses deux fils et son épouse.

Selon les images des caméras de vidéosurveillance du parc, le tabassage de cette famille a duré exactement vingt-deux secondes.

Sur ces images visionnées par les gendarmes, les deux fils du couple, âgés de 18 et 20 ans, ont été roués de coups par trois jeunes.

La bande était composée d’une vingtaine d’individus.

"Ils ont donné des coups de pied, des coups de poing aux deux jeunes qui se trouvaient à terre. Les coups pleuvaient sans relâche. Les victimes n’ont eu comme seule possibilité que de se rouler en boule en attendant la fin des coups. Véronique, la mère, a tenté de s’interposer, mais elle a été jetée à terre" explique une source proche de l’enquête dans Le Parisien.

Une source qui précise que l’un des agresseurs est monté sur le toit de la voiture de la famille pour porter des coups plus violents au niveau de la tête des victimes.

"Aucun des autres jeunes ne s’est opposé aux coups. Au contraire, ils formaient un cordon infranchissable autour des victimes pour que les trois agresseurs puissent agir en toute impunité. Il y avait également des jeunes filles qui criaient pour les exciter encore plus!" ajoute cette même source.

Deux des agresseurs, âgés de 19 et 20 ans, ont été interpellés.

Le troisième agresseur est activement recherché par les gendarmes de Chantilly.

Chantal Berger, la procureure de Senlis a indiqué que « les autres participants à cette rixe » étaient également recherchés et « devront répondre de leurs actes ».

Le Post

Dimanche, vers 13 heures, une bagarre a éclaté entre une trentaine d'individus, au parc Astérix, à Plailly, dans l'Oise.

L'affrontement a eu lieu au niveau de l'attraction "Tonnerre de Zeus", une des plus populaires du parc. Un groupe de 16 jeunes venant d'une cité de Villiers-le-Bel a voulu doubler dans la file d'attente. Ce qui n'a pas plu à un autre groupe de jeunes venus en voisins du Val-d'Oise. C'est alors que l'affrontement débute.

"Une personne a été blessée. Elle s'en tire avec des bleus et des contusions au visage", nous rapporte le directeur du parc.

Grâce à la présence de caméras de surveillance sur le site, certains d'entre eux ont pu être interpellés. 16 ont été placés en garde à vue.

Ces événements interviennent près d'un mois après l'agression de trois membres d'une famille de six personnes.

Y-a-t-il des problèmes de sécurité sur le site? La bagarre aurait-elle pu être évitée? Comment le parc tente-t-il d'empêcher ce genre d'incident?

Sur Le Post, le directeur d'exploitation du parc Astérix, Philip De Witte, nous répond.

Que s'est-il passé dimanche?
"La fréquentation était normale. Nous avons accueilli près de 13.000 personnes et il n'y avait pas de problème de file d'attente trop longue. Au niveau de 'Tonnerre de Zeus', l'attraction phare du parc, il y avait un peu plus de queue, ce qui peut engendrer quelques tensions. Mais, depuis l'incident du 23 mai dernier, nous avions augmenté les effectifs sur place. Deux vigiles s'occupent à présent d'assurer la sécurité de l'attraction 'Tonnerre de Zeus'. Une caméra permet de surveiller une grande partie de la file d'attente. Dimanche après-midi, 16 personnes ont voulu doubler un autre groupe de jeunes. Heureusement, nous avons vite constaté l'affrontement. Mais au moment de l'arrivée des vigiles, il y avait déjà des victimes."

Y-a-t-il eu des blessés?
"Une personne a été transférée dans notre centre de soins. Puis la victime a été transférée au centre hospitalier le plus proche. Elle a pu ressortir en fin de soirée. Les coups étaient limités, mais elle a écopé de contusions au visage."

Le groupe de ceux qui ont voulu doubler a-t-il pu être interpellé?
"Oui, le groupe a été rapidement mis de côté. Grâce aux images des caméras de vidéosurveillance, les acteurs des violences ont été retrouvés. Les policiers sont arrivés sur place avec 6 voitures et 13 agents. 16 personnes sont en garde à vue."

Comment qualifiez vous ces actes?
"C'est déplorable car cela nous donne une mauvaise image. Il s'agit d'une petite minorité qui a un comportement inadapté. Mais le nombre d'interventions de la sorte reste très limité. C'est vrai que cette année nous avons eu deux violents incidents. On avait jamais connu ça auparavant. Et il n'y a pas de défaillance de la part de la sécurité."

Comment éviter que de telles scènes de violence se reproduisent?
"On ne peut pas refuser des gens à l'entrée du parc. Ça ne se voit pas à leur tête qu'ils ont un comportement violent. Donc on essaye de faire de la prévention. Dernièrement, nous avons rajouté des agents de sécurité. Mais on ne peut pas en mettre tous les 5 mètres. Nous sommes victimes du hasard."

Avez-vous porté plainte?
"Oui, j'ai personnellement porté plainte pour préjudice moral. On va bientôt rencontrer le procureur pour être sûr qu'il y ait une suite donnée à ces événements."

Le Post

Ado torturée dans le Loiret : "Ils connaissaient la victime depuis longtemps"

Jeudi, deux mineures âgées de 13 et 15 ans, après avoir fugué de la Maison de l’enfance de Montargis, dans le Loiret, se sont rendues au domicile d’une connaissance commune, un jeune homme de 19 ans.

Un autre garçon de 19 ans se trouvait également dans cet appartement.

Selon Franck Rastoul, procureur de la République d’Orléans, "pour un motif semble-t-il futile, les choses ont dégénéré".

L’adolescente de 15 ans a alors été séquestrée jeudi, avant de subir des violences vendredi, précise Le Figaro.

Le magistrat ajoutant que dans la nuit de vendredi à samedi, "les deux garçons l’ont transportée ligotée au bord du canal" de Montargis, avec la "volonté préméditée de faire disparaître la jeune fille".

L’adolescente doit certainement sa vie à un passant qui, témoin de la scène, a mis en fuite l’un des agresseurs et interpellé son complice.

A l’origine de ce déchainement de violence, il y aurait une dispute au sujet d’un paquet de cigarettes, a indiqué le procureur de la République.

Un magistrat qui se demande comment expliquer, pour un motif aussi futile, que "des jeunes gens sans profil particulier puissent commettre des faits de cette nature, dans une telle durée".

La victime est toujours hospitalisée.

Les deux jeunes hommes de 19 ans ont été mis en examen pour "violences accompagnés d’actes de barbarie et de torture" de "tentative d’assassinat", de "violences en réunion" et "séquestration".

De son côté, la mineure de 13 ans a été mise en examen, dimanche, pour "complicité" de cette tentative d'assassinat, "violences en réunion" et "séquestration".

Note de la rédaction du Post :

Contacté par Le Post, le procureur de la République d'Orléans Franck Raspoul revient sur cette agression.

"Ce qu'il y a de plus étonnant dans cette affaire c'est le décalage entre la gravité des faits et le profil sans histoire des jeunes agresseurs", nous raconte le procureur. En effet, selon les dires du procureur, les trois agresseurs possèdent "un profil classique" et ne sont pas connus des services de police.

Des expertises psychologiques et médicales vont être réalisées pour tenter d'expliquer les motivations de ces jeunes.

En effet, pour le moment, les enquêteurs ne parviennent pas à trouver le facteur déclenchant ou des explications quelconques aux agissements des agresseurs.

D'autant plus que les agresseurs connaissaient leur victime depuis longtemps. "Nous cherchons donc à déterminer pourquoi il s'en sont pris à elle à ce moment", nous explique le procureur.

"Ils (les agresseurs, ndlr) ne semblent pas avoir conscience de la gravité des faits. Pourtant il n'y a rien de plus grave que les faits dont ils sont soupçonnés", conclut le procureur.

Les quatre ont tous été placés en détention provisoire.

Source : Le Post

Sakineh condamnée à de nouveaux châtiments

L'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani, menacée d'être exécutée par lapidation, a été condamnée à 99 coups de fouet supplémentaires, selon des informations transmises par son fils, publiées samedi sur le site de la revue La Règle du jeu et le blog "Dentelles et Tchador". Le journaliste franco-iranien Armin Arefi s'est entretenu au téléphone avec Sajjad Mohammadi Ashtiani, le fils de cette Iranienne de 43 ans. Selon ce dernier, sa mère a été condamnée à 99 coups de fouet pour avoir propagé "la corruption et l'indécence", en raison de la publication d'une photo dans un quotidien britannique. "C'est l'avocat de ma mère, Houtan Kian, qui l'a appris hier de détenues de la prison qui venaient d'être libérées, a expliqué Sajjad depuis la ville de Tabriz (nord-ouest de l'Iran). Il a ensuite pris contact avec le juge indépendant de la prison, qui a confirmé la peine."

Le quotidien britannique Times a publié le 28 août la photo d'une femme sans foulard qu'il a affirmé être Sakinheh Ashtiani, indique le journaliste sur le site de la revue de Bernard-Henri Lévy et le blog "Dentelles et Tchador" du Monde.fr. Cette photo était en fait celle d'une activiste politique iranienne vivant en Suède, explique le journaliste. Vendredi, le London Times s'est excusé auprès de ses lecteurs et a expliqué que cette photo lui avait été fournie par Mohammad Mostafaei, second avocat de Sakineh, ce dernier ayant affirmé qu'il la tenait du fils de Sakineh. "Ce n'est pas moi qui ai donné à M. Mostafaei cette photo, qui n'est sûrement pas celle de ma mère", a déclaré Sajjad. Mohammad Mostafaei s'est réfugié en Norvège début août pour échapper à un mandat d'arrêt émis par les autorités iraniennes.

La condamnation à mort par lapidation de Sakineh a déclenché une vaste campagne internationale pour éviter ce châtiment, qui a été provisoirement suspendu. Mais "suspendu ne veut pas dire annulé", a souligné son fils dans un entretien avec Bernard-Henri Lévy paru vendredi dans Libération. Selon Sajjad, un responsable de la prison a dit à sa mère que son exécution était "prévue pour dimanche, à 6 heures". Pour tenter de sauver Sakineh, BHL a lancé une pétition qui avait rassemblé samedi plus de 61.800 signataires, selon le site laregledujeu.org qui l'héberge.

AFP