[Topic] Cyclisme

Le Suisse Fabian Cancellara est redevenu champion du monde du contre-la-montre, jeudi après-midi, sur le circuit de Mendrisio.

Vainqueur de l'épreuve en 2006 et 2007, le champion olympique de Pékin a repris son titre mondial en écrasant tous ses adversaires sur la distance de 49,8 kilomètres. Le Suédois Gustav Larsson, son habituel coéquipier dans l'équipe de marque Saxo Bank, a pris la deuxième place, à 1 min 27 sec après avoir été rejoint avant la mi-course par le Suisse, parti une minute après lui. L'Allemand Tony Martin s'est classé troisième, à 2 min 30 sec.

Sous le soleil et devant un public enthousiaste, le premier maillot jaune du Tour de France 2009 n'a laissé place à aucun suspens. Dès la fin du premier des trois tours de circuit, il avait repoussé Martin à 38 secondes. Au fil de son cavalier seul, Cancellara, impressionnant par sa cadence de pédalage élevée, a rejoint et dépassé les concurrents partis avant lui. Larsson, puis le Britannique Bradley Wiggins (aux prises dans le final avec un ennui mécanique) et enfin le Belge Sébastien Rosseler ont été avalés par l'ogre suisse. Le tenant du titre, l'Allemand Bert Grabsch, a pris la dixième place, derrière le Kazakh Alexandre Vinokourov (8e), de retour dans les Mondiaux après sa suspension pour dopage. Cancellara, qui est âgé de 28 ans, n'était pas engagé l'an passé à Varèse (Italie).

Source : Barbacyclisme

Floyd Landis sous le coup d'un mandat d'arrêt international

Déchu de sa victoire dans le Tour de France 2006 après avoir été convaincu de dopage, Floyd Landis est désormais soupçonné d'avoir cherché à décrédibiliser l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en piratant son système informatique. Lundi 15 février, un mandat d'arrêt international a été émis par la justice française contre le cycliste américain.

'Le juge (Thomas) Cassuto du TGI de Nanterre nous a informés qu'il avait lancé un mandat d'arrêt international contre Floyd Landis, contrôlé positif à la testostérone sur le Tour 2006, pour qu'il s'explique sur le piratage à nos dépens du système informatique du laboratoire' antidopage français, a annoncé le président de l'AFLD, Pierre Bordry, qui avait porté plainte contre X en 2006. 'Aujourd'hui, il a été convoqué par le juge, il n'est pas venu, il fait donc l'objet d'un mandat d'arrêt international', a ajouté le président de l'AFLD.

Floyd Landis avait été formellement déchu en septembre 2007 de sa victoire sur le Tour 2006, après n'avoir pas réussi à convaincre l'Agence d'arbitrage américaine indépendante (AAA) de ses arguments. Le coureur originaire de Pennsylvanie est allé jusqu'à se ruiner en frais judiciaires pour tenter de prouver son innocence. D'arbitrages en appels, il aurait englouti deux millions de dollars (1,6 million d'euros) dans sa défense. Echaudé par son entêtement procédurier, le tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté son appel en juin 2008, le contraignant même à payer 100 000 dollars (environ 80 000 euros) de frais de justice à l'Agence antidopage américaine (Usada).

L'affaire Landis, qui dure depuis près de quatre ans, a déjà grevé les finances de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a pratiquement dépensé la totalité du 1,8 million de dollars affecté au service du contentieux en 2008 pour ne pas laisser Landis obtenir gain de cause.

LeMonde.fr

Valverde : L'Italie s'insurge

Le président de la fédération italienne a jugé "scandaleux" que Alejandro Valverde, actuellement suspendu en Italie pour dopage, continue à courir et à gagner des épreuves, notamment le Tour de Romandie dimanche.

"Il est scandaleux de voir encore Valverde courir et gagner", a déclaré Renato Di Rocco. "Valverde devait être suspendu déjà depuis quelque temps. L'UCI veut le faire, mais une position commune avec l'Agence mondiale antidopage est nécessaire. J'espère que Valverde sera suspendu avant le Tour (de France), ce serait un bon signal et ainsi on ne donnera pas l'idée d'une différence de traitement", a-t-il ajouté.

Le président du Comité olympique italien (Coni), Gianni Petrucci, s'est dit du même avis: "On ne peut plus attendre. Ca ne donne pas une belle image du cyclisme de voir encore courir un athlète dont la suspension a été confirmée par toutes les instances sportives et judiciaires".

Valverde, qui a été suspendu deux ans par le Tribunal national antidopage du Coni, une décision confirmée en mars par le Tribunal arbitral du sport (TAS), encourt une extension de sa suspension dans les autres pays. L'UCI, à qui il revient d'étendre cette sanction partout dans le monde, attend une autre décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) à ce sujet.

AFP

Landis vide son sac

Floyd Landis, qui avait été contrôlé positif à la testostérone sur le Tour de France 2006, a reconnu jeudi s'être dopé de façon systématique au cours de sa carrière. Dans une série d'e-mails envoyés à des officiels, l'Américain confie avoir été initié au dopage dès 2002 par Johan Bruyneel au sein de l'équipe US Postal. Il implique également nombre de coureurs comme Lance Armstrong, Georges Hincapie, Levi Leipheimer ou encore David Zabriskie !

Voilà des aveux qui devraient faire du bruit dans le landerneau du cyclisme. Dans une série d'emails adressés à des officiels, dont notamment ceux de la Fédération américaine et de l'UCI, Floyd Landis a reconnu s'être dopé durant la majeure partie de sa carrière de cycliste professionnel. Convaincu de dopage sur le Tour de France 2006 pour un taux de testostérone anormalement élevé, l'Américain a toujours nié, avant de tout déballer. "Je veux soulager ma conscience, a-t-il lâché sur ESPN.com. Je ne veux plus faire partie de ce problème." Suspendu deux ans, Landis avait tenté en 2009 un retour à la compétition au sein d'une formation américaine de seconde zone.

Ces courriers électroniques, dont le nombre n'est pas connu, détaillent par ailleurs les pratiques dopantes qui régissaient certaines formations et certains coureurs. Et Landis n'hésite à dévoiler des noms. L'ancien coureur de la Phonak s'en prend tout particulièrement aux Américains du peloton, et en premier lieu Lance Armstrong et son fidèle directeur sportif Johan Bruyneel. Selon le Wall Street Journal, un email daté du 30 avril dernier et adressé à Stephen Johnson, le président de la Fédération américaine de cyclisme, Landis explique que Bruyneel l'aurait initié aux stéroïdes, au dopage sanguin et hormones de croissance dès 2002, soit lors de son passage au sein de l'US Postal.

Landis mouille Armstrong

Armstrong, septuple vainqueur de la Grande Boucle, est également visé par ses allégations. "Lance et moi avions de longues discussions sur le dopage lors de nos sessions d'entraînement durant lesquelles il m'expliquait l'évolution des tests de dépistage de l'EPO et la nécessité d'avoir recours aux transfusions pour éviter de se faire prendre", relate Landis. L'Américain évoque, dans ce même email, la préparation pour le Tour de France 2003 à Gérone en Espagne, camp de base d'Armstrong en Europe. Des prélèvements sanguins auraient ainsi été effectués dans l'appartement du coureur de la RadioShack. Les poches de sang, appartenant à Armstrong et Hincapie, auraient ensuite été conservées dans un réfrigérateur placé dans les toilettes de l'appartement. Et Landis devait vérifier quotidiennement la température du sang.

Toujours dans le même email, dont le Wall Street Journal s'est procuré une copie, le cycliste américain raconte son passage dans l'équipe Phonak en début de saison 2006. Landis aurait précisé à Andy Rihs, le propriétaire de la formation Suisse, qu'il avait suivi un programme de dopage à l'US Postal et qu'il souhaitait le poursuivre. La Phonak lui aurait alors alloué le budget nécessaire pour continuer de telles pratiques, avant son contrôle positif sur le Tour de France et la dissolution de la formation. Enfin, Landis dévoile un "petit manuel du dopé", ou comment prendre de l'EPO sans se faire prendre. Il explique également qu'il a aidé ses compatriotes Levi Leipheimer et David Zabriskie à utiliser des produits dopants lors d'une édition du Tour de Californie.

Orange

Cyclisme : Valverde écope d'une suspension de deux ans

La décision a été prise par le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a partiellement admis les appels déposés par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Les deux instances souhaitaient voir Valverde sanctionné pour violation du règlement antidopage, à la suite d'une enquête pénale en Espagne sur une affaire de dopage sanguin (Opération Puerto).

En vertu de la suspension décidée par le TAS, l'Espagnol âgé de 30 ans ne pourra participer à aucune compétition jusqu'en janvier 2012.

Le Tribunal arbitral du sport a cependant refusé d'annuler les résultats obtenus par le coureur "avant le commencement de la suspension", dont sa victoire dans la Vuelta la saison passée.

Valverde n'a jamais subi de contrôle antidopage positif mais des preuves ADN saisies par la police à Madrid ont permis d'établir un lien entre le coureur et l'affaire de dopage sanguin.

Le tribunal antidopage du Comité national olympique italien (CONI) s'est déjà servi de ces preuves pour interdire toute compétition à Valverde en Italie jusqu'en mai 2011. Il a suspendu l'Espagnol en mai 2009 pour deux ans après avoir fait le lien entre un échantillon du sang du coureur prélevé en 2008 et une poche de sang saisie dans une clinique madrilène en 2006 dans le cadre de l'Opération Puerto. Cet échantillon contenait de l'EPO.

Dans un communiqué, l'UCI a pris note lundi "avec satisfaction" de la décision prise par le TAS à l'encontre d'Alejandro Valverde. En suspendant le coureur espagnol pour deux ans à compter du 1er janvier 2010, le TAS a "donné raison à l'UCI, qui avait fait appel en 2007, aux côtés de l'Agence mondiale antidopage (AMA), contre le refus de la fédération espagnole de cyclisme d'ouvrir une procédure disciplinaire" contre Alejandro Valverde pour son implication dans l'opération Puerto, rappelle l'UCI dans son communiqué.

"Les dommages causés par le comportement" du coureur espagnol depuis que l'UCI est convaincue "de sa culpabilité, ne pourront être entièrement compensés par la peine règlementaire", souligne le communiqué. Mais l'UCI accepte "avec soulagement et une sérénité retrouvée le jugement du TAS, qui met fin à une situation qui était devenue insoutenable".

Outre sa suspension pour deux ans, Valverde est disqualifié de toutes les compétitions auxquelles il a participé depuis le début de l'année et tous les points marqués lui sont retirés, précise l'UCI en ajoutant que le coureur devra en outre rembourser les prix obtenus et que le classement mondial de l'UCI est en conséquence modifié. Début mai, l'Espagnol était devenu numéro 1 mondial au lendemain de sa victoire dans le Tour de Romandie. Mais il n'avait pu prendre dans les jours suivants le départ du Tour d'Italie en raison de la suspension imposée par le CONI et confirmée par le TAS en mars 2010 suite à un appel interjeté par Valverde.

Source : Barbacyclisme

Mais bon, notre cher Fred veut toujours avoir le dernier mot !