[Topic spécial pleureuses] Olympique Lyonnais

Pas vraiment à l'aise dans le système lyonnais depuis le début de saison, Sidney Govou a décidé de vider son sac, lors d'un entretien accordé à L'Equipe, paru mercredi. Désireux de changer d'air l'été prochain, l'ailier droit rhodanien avoue son mal-être quotidien et n'épargne pas son entraîneur, Claude Puel.

On savait que Sidney Govou n'était pas forcément le plus heureux ces derniers temps du côté de Gerland. Cette fois, c'est certain. Le dernier rescapé des Fab 4 de l'OL (1) ne portera plus le maillot des Gones la saison prochaine. C'est du moins ce que révèlent clairement les propos qu'il a tenus dans le quotidien L'Equipe de mercredi. "Je ne vois pas ce qui pourrait me donner envie de rester", déclare le milieu de terrain de l'OL, qui a disputé son premier match en pro avec les Gones il y presque 10 ans jour pour jour.

Annoncé partant à plusieurs reprises ces dernières années, il semble que la boucle soit désormais bouclée pour le natif du Puy-en-Velay qui critique fermement son entraîneur: "Je n'ai pas de rapports avec lui, c'est aussi simple que ça. Je suis un joueur de l'OL, je fais mon métier, je fais ce qu'il me demande, ça s'arrête là. Cette façon de tout contrôler, ce n'est pas moi, je me sens moins bien à l'intérieur du groupe".

Le PSG en ligne de mire ?

Govou regrette notamment la manière avec laquelle Puel lui a retiré le brassard en public après l'affaire de l'automne (2): "Cela s'est passé dans une causerie avant l'entraînement. Il a dit que je n'étais plus capitaine devant tout le monde. Il m'a dit: "Tu sais ce que tu as fait". Cela a duré cinq secondes mais 90% des joueurs ne savaient pas pourquoi." Quand on connaît l'importance qu'attache Puel à la discipline de ses joueurs et le fait qu'il n'apprécie pas du tout que ces derniers s'éparpillent dans les medias surtout au sujet de son management, on peut craindre pour Sidney Govou une fin de saison en pointillé alors que le club s'est brillamment qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en éliminant le Real Madrid et se trouve en course pour coiffer à nouveau une couronne nationale à 10 journées de la fin.

Sera-t-il sanctionné par le club pour cette interview ? On peut le penser même si cela se fera en interne. Il ne faudra pas être étonné si l'ancien capitaine lyonnais ne figure pas dans le onze titulaire, ou même dans le groupe, dimanche à Marseille. Govou s'est en tout cas déjà tourné vers le mercato estival. S'il confesse n'avoir signé nulle part, il ne s'est pas gêné pour faire un appel du pied au PSG: "Paris fait partie de mes envies mais il a d'autres problèmes en ce moment que de savoir s'il a envie de moi ou pas.". A Paris ou ailleurs, Sidney Govou se prépare déjà à sa vie après Lyon, le seul club qu'il ait connu.

Source : Barbafoot

Lacombe : «Govou n'a pas le droit»

Lyon n'a pas tardé à réagir suite aux déclarations faites ce mercredi matin par Sidney Govou dans L'Equipe. «C'est regrettable. Quand on connait le garçon comme je le connais, on ne peut être que choqué car il a attaqué l'institution OL», s'est emporté Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas, sur le site du club. «Je pense que nous avons fait plus de choses pour lui que pour les autres. Quil fasse maintenant ce genre de déclarations, c'est un peu déplacé, surtout à quelques jours d'un match déterminant contre Marseille», a poursuivi l'ancien buteur de l'OL.

Le réglement de comptes ne s'arrête pas là : «Il a tout gagné avec le club. Mais cela ne lui permet pas de dire n'importe quoi. Il a été maladroit et je ne comprends pas où il veut en venir. Si je me rappelle bien, c'est Claude Puel qui l'a choisi comme capitaine en début de saison, et le club lui a fait une proposition de prolongation de contrat de deux ans parce qu'il avait confiance en lui. Après certains évènements que tout le monde connait, nous lui avons simplement précisé que nous maintenions cette proposition sous réserve qu'il soit exemplaire.» Et de conclure : «C'est vraiment quelqu'un de hors norme sur le terrain, mais aussi en dehors.»

Source : Barbafoot

Govou doit «assumer» (Källström)

Prévu en conférence de presse ce mercredi matin, Kim Källström n'a pas pu échapper aux questions sur Sidney Govou, qui a exprimé dans L'Equipe son sentiment vis-à-vis de ses dirigeants et de Claude Puel. Le Suédois a surtout indiqué que «chacun a le droit de penser ce qu'il veut». «Après il faut l'assumer ! C'est entre lui et ceux dont il parle. Le reste, il faut voir avec lui.»

«Je ne sais pas pourquoi il a dit ça maintenant, il faut lui demander. Personnellement, ça ne me perturbe pas», poursuit Källström. Est-ce que ça peut déstabiliser ou influencer d'autres joueurs, notamment les plus jeunes, avant le déplacement dimanche à Marseille ? «Non, indique clairement le milieu lyonnais. On est là pour s'entraîner pour être performant le week-end. Arrivé à un niveau, il faut être capable de faire abstraction des choses extérieures au terrain. Dimanche à Marseille, plus personne ne l'aura en tête.»

Source : Barbafoot

Aulas dénonce des «arrangements»

Le président de Lyon Jean-Michel Aulas a dénoncé mardi sur RTL des «arrangements» entre Bordeaux et la LFP, après la décision du club rhodanien de faire appel de la reprogrammation du match OL-Grenoble, initialement prévu vendredi et fixé à samedi (30e journée de Ligue 1).

«Bordeaux défend une position qui à mon avis n'est pas réglementaire. Ce n'est pas rendre service au football français que de faire des arrangements le vendredi soir au téléphone entre un entraîneur, un président de la Ligue», a estimé M. Aulas à propos de la requête déposée par Bordeaux. Les Girondins, qui doivent disputer la finale de la Coupe de la Ligue samedi, souhaitaient disposer du même nombre de jours de récupération que Lyon, son adversaire le 30 mars en quart de finale aller de la Ligue des champions.

«J'ai confiance dans la décision que prendra la commission d'appel, a ajouté Aulas. Les joueurs savent que le match est vendredi, c'est un derby. Comment peut-on après aller crédibiliser l'action de la Ligue auprès des supporteurs et des joueurs si ça change sans arrêt ?»

AFP

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a proposé jeudi à Lyon, qui contestait la reprogrammation de Lyon-Grenoble samedi à 17h00, de s'en tenir à cette date là, a annoncé l'AFP citant une source à la Ligue.

Lyon, qui pouvait encore saisir le tribunal administratif en cas de désaccord, a décidé peu après de s'en remettre à l'avis du conciliateur. L'OL en a «informé Grenoble tout en regrettant que la préparation sportive des deux équipes ait été perturbée par le revirement de la Ligue», indique un communiqué du club évoquant le «comportement regrettable de la LFP et de son président qui n'avait pas hésité à entrer directement en contact avec les entraîneurs sans en informer leur président». Rendez-vous donc samedi à 17h00 à Gerland.

Le match Lyon-Grenoble était prévu initialement vendredi mais la LFP avait décidé mardi de repousser à samedi cette rencontre, accédant à la requête de Bordeaux en vue des quarts de finale de la Ligue des champions. Mais l'OL avait tout de suite fait appel de cette reprogrammation. La LFP avait confirmé mercredi matin la reprogrammation à samedi. Mais l'OL s'était ensuite tourné vers le CNOSF.... dont la proposition renvoie l'OL au point de départ. Dans son communiqué, jeudi soir, l'Olympique lyonnais note toutefois avec satisfaction la proposition du conciliateur selon laquelle la Ligue pourrait prendre en charge «les conséquences dommageables et donc financières de ses atermoiements».

Sur fond de fronde

Interrogé jeudi sur Canal+ Sports, le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, avant d'avoir eu connaissance de la proposition du CNOSF, avait de nouveau dénoncé «un manque de professionnalisme et d'organisation de la LFP». «Le président de la Ligue (Frédéric Thiriez) n'était pas présent vendredi (dernier, en Suisse) au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions: dans le temps, quelqu'un de la Ligue s'y trouvait», a déploré M. Aulas. «Je suis très déçu que le président de l'OL (M. Aulas) s'acharne contre les décisions qui ne reposent que sur l'équité sportive, je regrette que le président de Lyon ait perdu une occasion de se montrer plus fair-play», avait déclaré jeudi matin Frédéric Thiriez, interrogé par l'AFP en marge du congrès de l'UEFA à Tel-Aviv.

«C'est son avis, lui a répondu à distance M. Aulas sur Canal+ Sports. Quand on a fait une erreur comme la Ligue vient de commettre, ça ne doit pas être agréable pour lui (M. Thiriez). C'est un jugement un petit peu hâtif, ce n'est pas mérité, et qui ne va faire qu'aggraver son cas.» Cet imbroglio autour de Lyon-Grenoble se déroule sur fond de fronde des dirigeants des quatre grands clubs français contre la ligne de la Ligue et de son président.

L'Equipe

Ederson est titulaire

Le onze de départ concocté par Claude Puel pour affronter le Bayern Munich ce soir (20h45) à l'Allianz Arena en demi-finale aller de Ligue des champions comporte une petite surprise. Elle se nomme Ederson. Auteur de deux belles prestations contre Lille et Bordeaux, le Brésilien sera titulaire sur le côté droit du milieu. Sa présence au coup d'envoi pousse Michel Bastos sur le banc. L'équipe lyonnaise sera a priori alignée en 4-2-3-1 avec Jérémy Toulalan en défense centrale puisque ni Boumsong, ni Bodmer (tous deux blessés) ni Lovren (pas qualifié) ne sont aptes à jouer.

Le Camerounais Jean II Makoun, qui devait effectuer son retour au milieu après un arrêt de trois semaines (adducteurs), sera finalement remplaçant. C'est le duo Gonalons - Källström qui évoluera à la récupération devant la défense. Devant, Lisandro sera bien l'unique pointe. L'Argentin sera épaulé par son compatriote César Delgado à gauche et donc Ederson à droite. Pjanic jouera comme milieu offensif axial.

Louis van Gaal a également prévu d'aligner l'équipe annoncée. Van Bommel et Badstuber, les deux Bavarois suspendus, seront bien remplacés respectivement par le Croate Pranjic au milieu et le jeune Contento au poste de latéral gauche. Les Munichois seront positionnés en 4-4-2 avec le duo Muller - Olic aux avant-postes. Ribéry et Robben seront les grands dangers sur les côtés. - D. Mi., à Munich
Les équipes

BAYERN MUNICH : Butt - Lahm, Van Buyten, Demichelis, Contento - Robben, Schweinsteiger, Pranjic, Ribéry - Olic, Müller. Rempl. : Rensing, Ha. Haltintop, Görlitz, Klose, Alaba, Gomez, Tymoshchuk

LYON : Lloris - Réveillère, Cris, Toulalan, Cissokho - Gonalons, Källström - Delgado, Pjanic, Ederson - Lisandro. Rempl. : Vercoutre, Govou, Gomis, Anderson, Gassama, Makoun, Bastos.

Lequipe