"Bapti" Gentili

Gentili : « Il peut y avoir un miracle »

Satisfait après la belle victoire de son équipe sur Le Havre (4-1), l’entraîneur nantais Baptiste Gentili espère une fin de saison canon de son équipe.

Baptiste, quatre buts face à Havre (4-1), c’est l’effet Gentili ?
Je ne sais pas. Les joueurs nous ont fait plaisir. Un bon esprit s’est installé à l’entraînement depuis quelques temps. Ça se concrétise en match, tant mieux.

Nantes est-il sauvé ?
Mathématiquement non. Notre objectif est de faire du mieux que l’on peut. On essaie de remporter à chaque fois les trois points. On verra où cela nous mène.

Le problème était-il dans la tête des joueurs ?
Indéniablement, il fallait débloquer quelque chose. Il fallait leur redonner confiance. J’ai fait le tour de la question avec eux. Je les ai mis face à leurs responsabilités. Je leur ai dit qu’il faut prendre du plaisir mais qu’il faut se préparer pour cela. J’ai dit aussi que c’était la semaine la plus importante de la saison car on n’arrivait pas à enchaîner deux victoires consécutives. Avoir aujourd’hui 41 points et prendre nos distances avec les relégables étaient importants.

Metz, troisième, qui jouera lundi, ne compte que six points d’avance…
(rire) A partir de la 4e place, on n’a pas notre destin en main. Mais si on se met à gagner tous nos matches, il peut y avoir un miracle. Lorsqu’on est professionnel, on n’entre pas sur le terrain pour perdre.

Avez-vous vu Waldemar Kita qui était de retour à la Beaujoire après plusieurs semaines de convalescence ?
Oui, ça nous faisait plaisir de le revoir. On lui a fait plaisir. Ça compte. Il a passé des moments difficiles. Je l’ai trouvé un peu amaigri mais avec beaucoup de pêche et de motivation.

RMC.fr

Gentili a évoqué hier son avenir au FC Nantes. L'entraîneur veut continuer, sous certaines conditions.

David de Freitas doit se faire une raison. Relégué en CFA 2 pour avoir participé à un match exhibition avec la fratrie Cantona alors qu'il était mis au repos par le technicien corse, le milieu de terrain nantais ne semble pas près de réintégrer le groupe. « S'il y a des signes positifs, oui mais pour l'instant, il n'y en a pas » estime Gentili, qui est privé de Bekamenga pour deux semaines (lésion mollet). La fin de saison de Jonathan Martins Pereira est compromise (mollet) alors Djordjevic et Darbion sont incertains. Officiellement mis au repos par l'entraîneur à Châteauroux, officieusement sanctionnés pour une altercation, Djilobodji et Abdoun pourraient effectuer leur retour parmi les 16 convoqués pour la réception de Sedan demain. Baptiste Gentili, qui a exprimé sa colère et son incompréhension après les deux dernières prestations indignes de ses troupes, a également évoqué la fin de saison sans enjeu et son avenir au sein de la maison jaune. Le maintien quasiment acquis, le successeur de Jean-Marc Furlan pose les jalons du prochain exercice. Sauf revirement de situation aujourd'hui improbable, il honorera son mandat. « Vous avez oublié une chose : ça dépend aussi de moi. Je veux certaines garanties. Depuis que je suis là, le président les a toujours respectées. Je décide de tout sur le plan sportif. »

En filigrane, le technicien admet qu'il n'est pas enclin à se dicter la politique de recrutement, chasse gardée de Gilles Favard. « Comment un entraîneur peut-il fonctionner si on ne prend pas en compte ses idées ? Moi, j'ai affaire à Kita et à son fils (sic). Gilles Favard fait partie du club. Je n'ai rien contre lui. Il va falloir qu'on travaille tous en osmose. »

Ouest-France

Baptiste Gentili : Pour l'entraîneur corse, le maintien du FC Nantes n'est pas encore acquis

Le FC Nantes a gagné (1-0), mardi soir, contre Ajaccio. A deux journées du terme, les Canaris possèdent 45 points et sont à quatre points du premier relégable, Istres. Leur entraîneur reste toutefois vigilant...

Vous devez respirer beaucoup mieux aujourd'hui ?
Non, car mathématiquement ce n'est pas bon. Avec 45 points et une mauvaise différence de buts, ce n'est pas du toutfait. Cela confirme ce que je vous dis depuis longtemps, c'est-à-dire que le maintien se jouera bien au-delà de 42 points. On va souffrir jusqu'au bout. Si on ne marque aucun point, on sera en danger. Après, c'est nous qui avons les cartes en main.

Mardi soir, vous avez battu Ajaccio. Mais la manière a été laborieuse...
Quand je vois notre première mi-temps, je suis vraiment inquiet. Par moments, c'est très préoccupant. Tu te dis même « mais qui tu peux battre en jouant comme ça ? » C'est pour ça que moi, après une victoire comme celle-ci, je n'arrive pas à avoir le sourire. Après, ce n'est pas une excuse, mais jouer dans un stade où les gens ne sont pas avec toi, c'est compliqué ! On est bloqués au niveau du jeu. On est tétanisés au niveau de l'investissement. J'aimerais tellement que l'équipe se libère pour les deux derniers matchs à Angers et contre Caen.

Demain, c'est un nouveau défi à Angers, un club qui joue toujours la montée...
Oui, il faut qu'on ait de l'amour-propre. C'est un derby. Mais, je pense qu'on va bien se comporter car on est beaucoup plus à l'aise à l'extérieur.

Source : Barbafoot

Gentili se dit maintenu

Confirmation. Invité hier soir de l'émission Sport 7 - réalisée, comme son nom l'indique, par nos confrères de Nantes 7 - l'entraîneur des Canaris a assuré qu'il serait encore en poste la saison prochaine. « Il y a 99 chances sur 100 pour que je sois là », a-t-il expliqué, tout en réitérant ses desiderata. « Chaque entraîneur a besoin de travailler avec ses idées. Jusqu'ici, je n'ai jamais été gêné par cela. Mais que les choses soient claires : on jouera avec les joueurs que j'aurais décidé de faire jouer. » Une réunion avec Gilles Favard, conseiller du président, est normalement prévue la semaine prochaine à ce sujet.

À la nantaise démarre fort. Selon un premier recensement, effectué hier à 14 heures, l'association « À la nantaise », créée le 5 mai dernier, compte déjà 556 adhérents et plus de 2 700 membres sur sa page Facebook. Joli départ.

Source : Barbafoot

Gentili : « On a manqué d'expérience »

On a fait une bonne prestation, notamment dans l'utilisation du ballon. On a vu de moins bonnes choses sur la rigueur défensive. On a manqué d'expérience sur les coups de pieds arrêtés et sur certains positionnements. On va essayer de rectifier le plus vite possible ces errements défensifs. L'urgence, c'est d'avoir un joueur d'expérience (en défense centrale, ndlr). Là, malgré la bonne volonté des jeunes, quand on rentre dans la compétition, ce n'est pas suffisant. On va s'atteler à régler ça. « Serge Deblé ? Il a été très intéressant. Il a de la vivacité, sait jouer au ballon, se déplace très bien. On va régler ça dans la semaine. »

Bruno Cheyrou : « Ça va me donner confiance »

« On aurait préféré finir ces matches de préparation avec une victoire. Maintenant, le contenu et l'état d'esprit étaient bons. Il y a quelques détails néanmoins à régler, notamment défensivement sur coups de pied arrêtés. Où il faudra être beaucoup plus rigoureux et plus concentrés. Personnellement, je suis content d'avoir marqué. Ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Ça va me donner confiance. »

Jonathan Martins Pereira : « Beaucoup de mieux »

« C'est un but de raccroc mais il fallait être là pour le mettre. Il y en aura d'autres (sourire). Généralement, j'en mets deux ou trois par saison. Dans le jeu, il y a eu beaucoup de mieux comparé à Bayonne. Là, on a produit du jeu, tout en se créant des occasions et en marquant des buts. Il faut qu'on travaille nos points faibles (coups de pied arrêtés et replacement). Mais je retiens surtout le positif. »

Presse-Océan

Angers et Le Mans sont pour l’heure en tête du Trophée Ligue 2-Pays de la Loire. Mais Gentili le dit : Nantes n’a pas abdiqué.

Quel a été le temps fort de votre début de parcours ?
Baptiste Gentili : « C’est le dernier match à Ajaccio, remporté 3-2 en fin de match. Cela prouve qu’on a des ressources morales. C’est sur ces 90 minutes que l’on a vu le plus de choses correspondant à notre véritable potentiel. On sent l’équipe monter en puissance. »

À l’inverse, où situez-vous les regrets ?
« Il ne faut jamais rien regretter mais on a mis du temps, je pense, à avoir l’effectif au complet. Ce sont les aléas du mercato. À côté de ça, on a perdu nos deux premiers matches à domicile face au Mans (0-2) et Evian (0-1). Mais ce sont les conséquences du premier point. C’est la faute à personne. »

À ce stade du championnat, quel « voisin » vous a fait la plus forte impression ?
« On n’a pas encore rencontré le SCO (derby prévu le 12 novembre). Pour ne pas faire de jaloux, ce sont des équipes de valeur. Relégué de L1, Le Mans a de l’expérience. Quant à Laval, voilà une formation qui essaie de bien jouer au football. Elle mérite mieux que son classement. »

Les derbys, ceux joués ou à venir, constituent-ils des moments charnières cette saison ?
« Ça, on le verra un peu plus tard, par rapport à nos dispositions, à l’opposition des adversaires, à la forme du moment… On a ainsi affronté Le Mans lors de la première journée. Ce derby n’était donc pas très significatif. Même chose pour le Stade Lavallois qu’on a joué vers la mi-août (4e journée). En ce qui concerne les Angevins, on les a rencontrés en amical. Ils ont effectué un bon recrutement. C’est une équipe sur laquelle il va falloir compter. Aujourd’hui, leur rang (11e) n’est peut-être pas à la hauteur de ce qu’ils escomptaient mais, je le répète, c’est à partir de maintenant qu’on va se faire une meilleure idée des forces en présence. »

Presse-Océan

Gentili : "J'aime le beau jeu"

Après un début de saison poussif, le FC Nantes revient peu à peu sur le devant de la scène. De quoi satisfaire son entraîneur, Baptiste Gentili, fervent adepte du jeu à la nantaise, qui croît au potentiel des Canaris dans ce championnat de Ligue 2. Et c'est avec une bonne dose de confiance en ses protégés que le Corse attend le co-leader tourangeau vendredi à la Beaujoire à l'occasion de la 10e journée. Il ne change rien au discours passé prononcé par Der Zakarian dont il était l'adjoint.

Baptiste, Nantes reste sur deux victoires en championnat. Faîtes-vous de la réception de Tours, actuellement co-leader de la Ligue 2, un bon test pour votre équipe ?
Oui, le hasard du calendrier veut que l'on reçoive le leader. On reste effectivement sur deux succès consécutifs en championnat. Ça devrait donner un bon match. On espère bien évidemment remporter les trois points car c'est pour nous un match comme un autre. Ce qui est sûr c'est que les trois matches que l'on va disputer en huit jours vont nous permettre de nous situer réellement dans ce championnat.

Craignez-vous cette formation tourangelle qui reste sur trois matches nuls consécutifs ?
Je vais rester fidèle à ce que je dis. On ne craint personne mais on respecte tout le monde. C'est dans cet état d'esprit que l'on doit raisonner. Aujourd'hui, on a une équipe qui est en train de trouver ses automatismes, qui est sur le bon chemin. A nous de confirmer face à un adversaire de valeur. Il faut y aller sans crainte, en demeurant sur la dynamique qui est la nôtre ces temps-ci.

La victoire face à Brest (2-1) en amical était-elle bienvenue en terme de confiance ?
Bien sûr. Dans ces matches là, on est habituellement un peu partagé. On est rarement content de ces confrontations amicales. Là ça n'a pas été le cas, on est revenu avec quelque chose de positif. J'avais dit que cette rencontre servirait surtout à rééquilibrer certains joueurs sur le plan physique. On est revenu satisfait et au delà du résultat j'ai pu apprécier la manière. Avant le match face à Tours, ça nous a fait gagner un peu plus de confiance.

Vous restez sur deux succès à la Beaujoire après deux revers successifs en début de saison. C'était une obligation de réagir ?
C'est très important, surtout à Nantes, car c'est un public de connaisseur et on a tellement envie de faire plaisir à ces supporters qui ont été un peu frustrés ces dernières années. Avec les joueurs, après ces deux revers concédés lors des deux premiers matches, on s'est promis de perdre un minimum de points chez nous. Dans le raisonnement, il faut savoir qu'une équipe qui est maîtresse chez elle réalise bien souvent un beau parcours. Il y a dix-neuf matches sur le plan mathématique et quand on gagne nos matches à domicile, on se déplace par la suite avec plus de confiance. C'est comme ça qu'on gagne des points dehors.

"J'ai toujours été fan du jeu à la nantaise"

Après un début de saison relativement timide, vous semblez avoir rehaussé votre niveau de jeu depuis quelques rencontres. C'est aussi votre sentiment ?
On travaille dans ce sens. Certains commentaires m'ont un peu chagriné au début de saison. Après un mercato très agité et un renouvellement de l'effectif très important, il faut laisser le temps au temps. C'est sûr qu'en avançant, en faisant plus de matches, nos automatismes s'améliorent, les joueurs se connaissent mieux et on se rapproche de notre potentiel. Car je suis convaincu que cette équipe a un réel potentiel. Je ne sais pas où ça va nous mener. En tout cas, on a l'intention de faire quelque chose de bien cette saison et pourquoi pas de se hisser dans les trois premiers.

Le jeu à la nantaise, ça vous parle ?
Oui, moi vous savez j'ai toujours été fan du jeu à la nantaise. J'ai débuté mon premier match professionnel à Marcel-Saupin face à la grande équipe de Nantes. J'ai toujours été en admiration devant ce jeu. Aujourd'hui, les temps ont changé mais j'aime bien que les équipes jouent bien au ballon. J'ai la certitude que les équipes qui jouent le mieux finissent par gagner. Et comme vous dîtes, on est à Nantes, on aime le beau jeu, on travaille dans ce sens, c'est ma façon de penser, de voir les choses, ça correspond bien à ce qu'on veut à Nantes.

Vous pensez avoir les armes requises pour prétendre à un billet pour l'élite la saison prochaine ?
J'ai toujours dit qu'à partir de la dixième journée, on allait mieux situer les forces et les faiblesses de chacun. On y est, on va pouvoir faire un bilan après les matches face à Tours, Boulogne et Châteauroux. A partir de là, on aura une idée plus précise mais d'ores et déjà, je suis persuadé qu'on a un potentiel très intéressant, une marge de progression réelle. Après, on ne joue pas tout seul, ça va dépendre aussi de nos adversaires. Mais il n'est pas utopique de penser qu'on aura un rôle à jouer dans ce championnat.

"Ce que je souhaite, c'est que les gens reviennent à la Beaujoire"

Vous parliez de bilan, quelles sont les atouts des Canaris ?
Sur le plan technique, il y a ce qu'il faut. On sait très bien que même s'il n'est pas extraordinaire au niveau de la qualité, ce championnat demeure une compétition très ardue. Après ça va se situer sur la force mentale. Mais la force mentale, elle vient en gagnant des matches, en ayant des résultats et je pense que si on enclenche une bonne série, on sera dans le coup.

On a l'impression que cette équipe nantaise est capable du meilleur comme du pire depuis le début de saison. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai que c'est l'image qu'elle a donnée. Ce que je déplore c'est que depuis le début du championnat, notamment chez certains de vos confrères, on a commencé à tirer des plans sur la comète en ayant des certitudes. Vous savez, on est en pleine reconstruction. Moi je fais un peu le parallèle avec ce qui se passe en équipe de France. Les entraîneurs demandent du temps. Ce ne sont bien sûr en aucun cas des excuses. Mais vu comme l'équipe a été remaniée par rapport à l'année dernière, il nous faut du temps pour prendre nos marques, régler nos automatismes et construire quelque chose. Même si on a l'ambition de construire une équipe, il faut savoir que le jeu à la nantaise n'est pas venu comme ça, d'un coup de baguette magique. Nos illustres anciens ont travaillé pendant des années pour le mettre en place. Si cette année on réussit à donner cette impulsion à cette équipe, dans les deux ou trois saisons à venir, on risque de retrouver une belle équipe à Nantes.

Comme expliquez-vous la renaissance d'un joueur comme Filip Djordjevic qui reste sur un doublé face à Ajaccio ?
Ce n'est pas un hasard. Il y a tout un travail qui est effectué. Avec le staff, on essaie individuellement de réactiver les qualités des uns et des autres. Je persiste et je signe en disant que Djordjevic est un joueur de talent, un buteur. Il a toute ma confiance, aujourd'hui, il s'exprime mais il fait partie aussi d'un collectif, d'un groupe qui a une marge de progression intéressante.

Qu'est ce qu'on peut souhaiter aux Canaris à plus ou moins long terme ?
Ce que je souhaite, c'est que les gens reviennent à la Beaujoire, ça voudrait dire qu'ils ont envie de revoir leur équipe, de la soutenir, afin que cette équipe redevienne performante et qu'elle joue bien au football. On fera tout pour que ça se passe ainsi.

Sports.fr