[Topic] Faits divers

Le maire de Granville, une commune de Normandie a appris la semaine dernière une drôle de nouvelle : son homologue New -Yorkais a envoyé dans sa ville une famille de SDF... pour s'en débarrasser !

Sur Le Post, le service des visas du consulat de France à New York explique : "Cette famille n'était pas en situation irrégulière, mais ils coûtaient trop d'argent..."

Depuis 2007, la mairie de New-York propose aux sans abris de leur offrir un aller simple pour la destination de leur choix. Le but : désengorger les centres d'hébergement et dépenser moins d'argent précise Le Figaro.

Contacté par Le Post, le maire de Granville, Daniel Caruhel, raconte avoir été choqué en apprenant l'histoire:

Comment avez-vous appris cette nouvelle?
"C'est un journaliste qui, en lisant le New York times, s'en est rendu compte. Il m'a directement appelé."

Vous avez tenté de contacté l'ambassade ou le consulat en France pour avoir plus de précisions?
"Oui, deux fois. La première fois, ils m'ont dit que je m'étais trompé, de vérifier mes sources! Et la deuxième fois, ils m'ont répondu qu'ils ne s'occupaient pas des américains qui venaient en France!"

Vous avez eu des nouvelles de cette famille?
"Pas pour le moment. Nous n'avons pas plus de précisions... Je sais juste que c'est une famille avec 3 enfants. Il semblerait que ce soit la femme qui ait de la famille ou des amis à Granville. Peut-être qu'ils veulent garder l'anonymat..."

Quelle est votre réaction face à cette situation?
"Ça me semble proprement scandaleux. C'est la marchandisation de la misère. Je suis tout a fait choqué par la démarche... c'est d'un cynisme inquiétant."

"Ce qui choque c'est que c'est la première fois que ce genre de chose se produit de pays riche à pays riche... C'est nouveau."

Comment envisagez-vous l'arrivée de cette famille?
Nous sommes prêts a les accueillir, on a l'habitude! On est près de la manche, Granville est une commune ouverte. Mais pour le moment, ils ne se sont pas fait connaître, ni auprès des écoles, ni pour un logement..."

Sources : Le Post, Le Figaro

La justice promet la lumière sur la mort d'un jeune à Bagnolet

Le procureur adjoint de Bobigny, Philibert Demory, a ainsi assuré que "toute la lumière" serait faite sur les circonstances de la course poursuite entre le jeune motard et véhicules des forces de l'ordre.

Pour lever tout doute, une double expertise en accidentologie a été confiée au service spécialisé de la gendarmerie nationale, a-t-il précisé.

"L'objectif est de résoudre les zones d'ombre. Mais en l'état des éléments de l'enquête, il n'y a pas de trace de contact qui soit apparu entre les véhicules de police et la moto", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a affirmé de son côté que les résultats de l'enquête seraient rendus publics.

Selon la version du parquet, trois véhicules de police sont intervenus et non un seul, comme indiqué dans les premiers communiqués officiels.

Une riveraine avait alerté en fin d'après-midi la police parce qu'un livreur âgé de 18 ans en congé, Yacou Sanago, faisait une sorte de rodéo avec une motocross de 125 cm3 non homologuée, dans un quartier de la ville.

Alertée par radio, une première voiture de police aurait réussi à bloquer le jeune motard pour lui "donner une injonction verbale" mais celui-ci aurait aussitôt pris la fuite, a précisé le parquet.

En débouchant d'une ruelle, le jeune homme serait alors tombé nez à nez avec une seconde voiture de patrouille et aurait repris sa course.

LA "POLICE DES POLICES" SAISIE

Il aurait ensuite croisé un troisième véhicule de police, cette fois de la brigade anticriminalité (Bac) vers 20h00, perdu le contrôle de sa moto et percuté une barrière métallique, le deux-roues glissant sur plusieurs dizaines de mètres.

Yacou Sanago a succombé à un traumatisme thoracique profond, selon les résultats de l'autopsie dévoilés par Philibert Demory.

Ces blessures correspondent au choc avec le pilier de la rambarde où s'est encastré le fuyard mais ne permettent pas de dire si l'un des trois véhicules de police intervenus a pu heurter ou barrer la route de la moto.

Le procureur adjoint a donc appelé les témoins ayant raconté devant des caméras de télévision qu'une voiture de police avait percuté le deux-roues à se faire connaître des enquêteurs.

"Ils ne feront pas avancer les choses par la violence", a-t-il dit.

Néanmoins, le magistrat a souligné que les témoins entendus jusqu'à présent "ne font pas état de contact" et que la moto et deux des véhicules de police avaient été placés sous scellés afin d'être expertisés.

L'annonce de ce décès a provoqué des tensions dimanche soir à Bagnolet, où une quarantaine de jeunes de la cité où vivait la victime s'en sont pris à des voitures et à du mobilier urbain.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a ajouté sur France Info que "vers 23h00, un individu qui était masqué par le port d'une capuche a tiré en direction des policiers avec une arme de poing".

Selon le ministère de l'Intérieur, les jeunes en colère ont incendié des véhicules et des poubelles et brisé la vitrine d'un commerce, des abribus et les vitres du lycée voisin.

"Ils ont pris à partie les pompiers intervenants et jeté des projectiles, dont des cocktails molotov, sur les forces de l'ordre", a-t-on précisé de même source.

L'Inspection générale des services, surnommée la "police des polices", a été saisie de l'enquête. Dans l'attente des résultats, Brice Hortefeux a refusé de s'exprimer sur un éventuel contact entre la moto et la voiture de police.

Le ministre a appelé "au calme et à la responsabilité de chacun" et précisé qu'il réunirait une vingtaine d'associations des quartiers sensibles, le 31 août, avec Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, et Martin Hirsch, Haut commissaire à la Jeunesse.

"Cette initiative vise à établir les bases d'un dialogue serein et permanent entre le monde associatif de ces quartiers, ses habitants et la police", a-t-il expliqué dans un communiqué.

Le maire communiste de Bagnolet, Marc Everbecq, a appelé lundi "l'ensemble des jeunes de (sa) ville à rester dans une position plus calme".

"Nous avons compris leur message d'émotion suite à la mort de leur copain. Maintenant que ce message est entendu, il faut essayer maintenant de prendre le temps du recueillement", a-t-il dit sur RTL.

Source : Barbactualité

Une femme s'est précipitée nue sur un chantier, interpellant les ouvriers qui y travaillaient en criant "Qui veut de moi ?"

Un ouvrier qui a assisté à la scène admet volontiers qu'il est chose courante que les employés en bâtiment interpellent les filles qui passent à proximité des chantiers. Mais lorsqu'une femme blonde s'est rendue sur le site complètement nue en criant aux ouvriers présents "Qui veut de moi, je m'appelle LULu ?", ces derniers ont préféré s'enfuir en courant. Après s'être cachés, les hommes ont appelé la police qui a arrêté l'exhibitionniste. Un porte-parole des forces de l'ordre a expliqué que la femme avait été placée sous observation médicale. Et un ouvrier d'ajouter : "Personne n'a voulu imaginer ce qui se serait passer si elle avait attrapé l'un d'entre nous".

Zigonet.com

"Enivré" par le concert de Manu Chao, le retraité se masturbe sur l'étudiante

Lundi soir, un peu avant 23 heures, au Zénith de Pau, alors que Manu Chao se produisait en concert, un homme âgé de 65 ans s’est masturbé jusqu’à l’éjaculation sur une étudiante toulousaine âgée de 18 ans. Le retraité a été interpelé par le service d’ordre de la salle de spectacle avant d’être confié à la police. Le retraité a confié aux policiers avoir « été pris d’une envie » après avoir été enivré par la chaleur humaine du concert de Manu Chao. Le sexagénaire a été placé en garde à vue au commissariat de Pau, pour « agression sexuelle ». Au cours de sa garde à vue, l’homme a confié que c’était la première fois qu’il assistait à un concert, révèle Sud Ouest. Hier après-midi, le retraité est sorti libre du commissariat. Le parquet a ordonné qu’il soit soumis à une expertise judiciaire avant de se prononcer sur les suites judiciaires à donner à cette agression sexuelle.

Source : Le Post

Fusillade près du Stade Vélodrome : un homme de 50 ans criblé de balles

Une fusillade a éclaté jeudi à la mi-journée sur le boulevard Michelet, une artère très fréquentée de Marseille située à proximité du Stade Vélodrome, dans les quartiers sud de la ville, a-t-on appris de source policière. Le corps d'un homme de 50 ans a été retrouvé sur place.

Trois véhicules ont été retrouvés sur place, dont deux étaient en feu et le troisième criblé de balles. La victime, connue des services de police, avait reçu une vingtaine de balles de gros calibre.

De source proche de l'enquête, on indique qu'un commando de deux à trois hommes aurait surgi et fait feu en direction de la victime, alors qu'elle regagnait sa voiture, à la sortie d'une salle de sports. Les auteurs présumés ont pris la fuite dans une direction ignorée.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille, qui privilégie la piste d'un acte de représailles sur fond de banditisme. Il s'agit du onzième règlement de comptes perpétré depuis le début de l'année dans la cité phocéenne.

Nouvel Observateur

A Perros-Guirec (Côtes d'Armor), dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs témoins ont apercu de mystérieuses lumières raconte Ouest-France.

Luc, sortant dans son jardin à une heure du matin aperçoit trois lumières anormales dans le ciel… Ce n’était pas des étoiles… Regardons ce que Luc a déclaré à Ouest France… "les points lumineux ont formé un triangle, d'autres sont arrivés, le tout a formé un ensemble géométrique ressemblant à la Grande ourse, et puis il y en a eu d'autres encore, l'ensemble s'est mis à tourner comme autour d'un axe sans aucun bruit, ça s'est immobilisé et tout a disparu."

Un peu au même moment, c’est Catherine qui a aperçu quelque chose d’étrange…. Elle était en voiture. Elle a vu d’abord quatre ou cinq boules oranges…. Ensuite, il y en avait une vingtaine qui se sont regroupées… Puis, elles se sont alignées, ont avancé en même temps et finalement ont complètement disparu… comme si on avait éteint les lumières, rapporte-t-elle à Ouest France.

C’est étrange, mais pour une fois on a su rapidement de quoi il s’agissait! Non ce n’était pas des soucoupes volantes.
Il s'agirait des effets provoqués par des lanternes thaïlandaises lancées lors d'un mariage...

Source : Lepost

Un corps retrouvé sur la voie ferrée entre Angers et Bouchemaine

Ce matin, à 9 h 25, un conducteur de train a remarqué un corps sur la voie ferrée entre la pointe de Bouchemaine et Angers, dans le sens Nantes-Paris. La circulation des trains a été totalement interrompue dans les deux sens. Deux TGV et trois TER sont actuellement bloqués en gare d'Angers. La SNCF met en place des services de car entre Angers et Nantes, Ancenis et Nantes, Angers et Cholet.

Ouest-France

Des «cris» et la mort en pleine rue

A Saint-Ouen, où deux hommes ont été abattus samedi, le quartier, «plutôt paisible», est en état de choc.

Deux morts par balles dans le quartier où l’on habite, cela vous met en état de choc, et ça révèle une atmosphère pesante. «Je ne sais rien de ce qui s’est passé. Je n’ai rien à dire», coupe sèchement, quand on l’aborde, un homme d’une trentaine d’années, avec un molosse en laisse. Un jeune passe et lance «vraiment je n’ai pas le temps», avant même qu’on ait pu ouvrir la bouche. Une dame qui promène son bébé en poussette prétexte qu’elle «n’habite pas le quartier». Accoudée à sa fenêtre, l’habitante d’un immeuble dit qu’elle ne peut «pas répondre. Ce qui s’est passé est terrible. Il faut que le maire et la police fassent quelque chose». Puis elle coupe court et «bonne journée».

«Sirènes». Les langues se délient très difficilement, rue Arago à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), où deux hommes âgés de 25 et 29 ans ont été abattus en pleine rue samedi. L’un, blessé grièvement, est décédé après son transfert à l’hôpital Bichat (Paris) et l’autre, qui a reçu deux balles au thorax, est mort sur place, sur un bout de trottoir, devant un bâtiment en construction. La police émet l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. La maire de la ville, Jacqueline Rouillon (PCF), évoque elle aussi une piste «mafieuse» liée au «contrôle» du marché de la drogue à Saint-Ouen.

La tuerie est survenue en face d’un petit immeuble HLM de trois étages en briques rouges, propre, bien entretenu, avec balcons fleuris et jardinets en devanture. Agée d’une quarantaine d’années, la fille d’une habitante des lieux raconte discrètement que samedi après-midi elle se trouvait dans l’appartement chez sa mère. «On a entendu des cris, mais on n’y a pas prêté attention.»Puis, il y a eu les sirènes des pompiers et du Samu. «On est sorties sur le balcon. Pendant trois quarts d’heure, les secours ont essayé de ranimer le jeune qui était allongé par terre. Ensuite, le médecin légiste est venu.»

A l’endroit où l’homme est mort, la police a recouvert le sang répandu au sol avec du sable ocre. Le 13 juillet à Saint-Ouen, un autre jeune de 20 ans avait été tué d’une balle dans la tête, lors d’une rixe.Commentaire de la jeune femme témoin des événements de samedi : «C’est hallucinant. On n’a jamais vu ça. Avant, Saint-Ouen était une ville plutôt paisible. Ce qui arrive est incroyable. Pourtant, la mairie a beaucoup fait pour ce quartier. Ils construisent des immeubles neufs, font venir beaucoup d’entreprises».Effectivement, le secteur de la rue Arago est en pleine restructuration. Des bâtiments vétustes sont démolis et font place à des immeubles neufs d’habitation et de bureaux. Une allée plantée, agrémentée d’une petite cascade, débouche sur le parc François-Mitterrand, dont l’inauguration est prévue demain. Le quartier est desservi par le RER. Dans les bureaux alentour, se sont installées de grandes entreprises : Peugeot-Citroën, GDF-Suez, Telecom Italia…

Signe de cette mutation, la Cogedim, promoteur plutôt spécialisé dans l’immobilier résidentiel, construit deux immeubles«71 logements et deux maisons de ville». «Réalisations de qualité, dernières opportunités», annonce sa pancarte. C’est devant l’un d’eux qu’est mort le jeune homme.

«Capuches». Les rares habitants du quartier qui témoignent indiquent que les trafics et la violence se cristallisent dans un square au bas d’un gros bâtiment entre la rue Arago et la rue Martin-Levasseur. «Tous les après-midis et le soir, il y a des rassemblements. On voit des jeunes portant des capuches avec des lunettes. C’est très facile de les reconnaître. Mais ce qu’ils font, ce n’est pas clair.» La femme qui parle refuse d’en dire plus. Une autre affirme que certains «mettent des cagoules pour faire du trafic».

Passe une troisième, accompagnée d’un petit. Elle connaissait de vue le jeune «d’origine sénégalaise» qui a été tué rue Arago. «On découvre que, dans notre quartier, il y a des gens armés. Moi, ça fait quarante ans que je vis à Saint-Ouen. Mais, depuis quelques années, j’ai l’idée de partir. Ce qui s’est passé samedi donne encore plus envie de s’en aller.» Et, en montrant l’enfant d’un signe de la tête, elle ajoute : «Pour lui.»

Source : Barbafaitsdivers